Laurent Gbagbo s'oppose à une éventuelle candidature d'Alassane Ouattara pour la présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire. L'ancien président ivoirien a exprimé sa position lors d'un entretien avec le journaliste Alain Foka.
Gbagbo rappelle que la Constitution ivoirienne limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Il considère que le troisième mandat actuel de Ouattara est déjà contraire à la loi fondamentale.
"Non seulement il fait une faute mais il veut amplifier la faute en allant pour un 4e mandat. Ce qui est une horreur", a déclaré le président du Parti des Peuples Africains (PPA-CI).
Gbagbo rappelle que la Constitution ivoirienne limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Il considère que le troisième mandat actuel de Ouattara est déjà contraire à la loi fondamentale.
"Non seulement il fait une faute mais il veut amplifier la faute en allant pour un 4e mandat. Ce qui est une horreur", a déclaré le président du Parti des Peuples Africains (PPA-CI).
Le respect de la loi avant tout
Pour l'ancien chef d'État, le débat ne doit pas se focaliser sur la personne de Ouattara, mais sur le respect des textes. Il insiste sur l'importance de se conformer à la Constitution, indépendamment des considérations individuelles.
"Ce n'est pas la durée d'un homme sur la scène politique qui est un problème mais c'est le respect de la loi", a souligné Gbagbo.
"Ce n'est pas la durée d'un homme sur la scène politique qui est un problème mais c'est le respect de la loi", a souligné Gbagbo.
Un paysage politique en mouvement
Si Ouattara n'a pas encore annoncé ses intentions pour 2025, des sollicitations émergent au sein de son parti. Gbagbo, quant à lui, a été désigné candidat par le PPA-CI. Cependant, son absence de la liste électorale pourrait compromettre sa participation à l'élection présidentielle.
La situation politique ivoirienne reste donc incertaine à l'approche de 2025. Les déclarations de Gbagbo alimentent le débat sur la limitation des mandats présidentiels et le respect de la Constitution.
La situation politique ivoirienne reste donc incertaine à l'approche de 2025. Les déclarations de Gbagbo alimentent le débat sur la limitation des mandats présidentiels et le respect de la Constitution.