La grève des enseignants entamée depuis le 3 avril 2025 provoque une réaction ferme du gouvernement ivoirien. Dans un communiqué daté du 5 avril 2025, le ministère d'État, ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration qualifie ce mouvement d'"illégal et inopportun".
Signé par la ministre Anne Désirée Ouloto, le document rappelle que cette grève a été déclenchée "nonobstant les négociations et discussions qui se déroulent entre le Ministère en charge de la Fonction Publique et les organisations signataires de la trêve sociale".
Signé par la ministre Anne Désirée Ouloto, le document rappelle que cette grève a été déclenchée "nonobstant les négociations et discussions qui se déroulent entre le Ministère en charge de la Fonction Publique et les organisations signataires de la trêve sociale".
Plus de 2700 milliards FCFA investis depuis 2012
Le communiqué détaille les efforts financiers consentis par l'État pour l'amélioration des conditions de vie des fonctionnaires depuis 2012. "À titre d'illustration, lors de la première trêve sociale 2017-2022, ce sont plus de 1500 milliards FCFA qui ont été déboursés, pour l'amélioration du revenu des fonctionnaires", précise le document.
Le ministère ajoute que l'incidence des mesures issues de la deuxième trêve sociale (2022-2027) s'élève à plus de 1200 milliards FCFA. "Au total, depuis 2012, l'État a consacré plus de 2700 milliards FCFA à l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires", souligne le communiqué.
Le ministère ajoute que l'incidence des mesures issues de la deuxième trêve sociale (2022-2027) s'élève à plus de 1200 milliards FCFA. "Au total, depuis 2012, l'État a consacré plus de 2700 milliards FCFA à l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires", souligne le communiqué.
Une rupture du dialogue social dénoncée
Le gouvernement déplore la décision des syndicats IS MENA et IS METFPA de "rompre le dialogue et d'ouvrir un front social à travers des grèves en violation de la loi, du protocole portant trêve sociale et des principes mêmes qui gouvernent les négociations syndicales".
La ministre qualifie ce mouvement de "tentative de prise en otage de l'école et partant de l'avenir de nos enfants en confisquant et compromettant leur droit fondamental à avoir une éducation de qualité".
La ministre qualifie ce mouvement de "tentative de prise en otage de l'école et partant de l'avenir de nos enfants en confisquant et compromettant leur droit fondamental à avoir une éducation de qualité".
Ultimatum aux grévistes et sanctions annoncées
Face à cette situation, le gouvernement lance "un ultime appel à la raison, au sens de la responsabilité et au civisme des instigateurs de ces mots d'ordre ainsi qu'aux personnes qui y défèrent afin de revenir à la table des discussions".
Le communiqué fixe un ultimatum clair: "Tout enseignant qui ne sera pas à son poste de travail à compter du lundi 7 avril 2025 à 07 heures 00 minute sera considéré comme démissionnaire et traité comme tel, conformément aux dispositions du statut général de la Fonction Publique."
La ministre annonce également qu'une "procédure spéciale sera mise en œuvre en vue de sanctionner tous les contrevenants aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire notamment l'obligation d'assurer avec loyauté le service public".
Malgré cette situation tendue, le gouvernement tient à rassurer "les parents d'élèves et les élèves que toutes les dispositions seront prises pour conduire l'année scolaire 2024-2025 à son terme et garantir l'organisation paisible des examens de fin d'année".
Le communiqué fixe un ultimatum clair: "Tout enseignant qui ne sera pas à son poste de travail à compter du lundi 7 avril 2025 à 07 heures 00 minute sera considéré comme démissionnaire et traité comme tel, conformément aux dispositions du statut général de la Fonction Publique."
La ministre annonce également qu'une "procédure spéciale sera mise en œuvre en vue de sanctionner tous les contrevenants aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire notamment l'obligation d'assurer avec loyauté le service public".
Malgré cette situation tendue, le gouvernement tient à rassurer "les parents d'élèves et les élèves que toutes les dispositions seront prises pour conduire l'année scolaire 2024-2025 à son terme et garantir l'organisation paisible des examens de fin d'année".