Affi N'Guessan questionne le respect de la limitation des mandats présidentiels en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
"La République dit qu'en Côte d'Ivoire, un président ne peut être président plus de dix ans". Cette déclaration d'Affi N'Guessan, prononcée le 21 décembre 2024 à Attiékoi, relance le débat sur la limitation des mandats présidentiels en Côte d'Ivoire.
Le président du Front Populaire Ivoirien a poursuivi avec une question rhétorique lourde de sens : "Quand tu as fait quinze ans, est-ce que tu es encore dans la République ?" Une interrogation qui vise directement l'interprétation actuelle du cadre constitutionnel.
Le président du Front Populaire Ivoirien a poursuivi avec une question rhétorique lourde de sens : "Quand tu as fait quinze ans, est-ce que tu es encore dans la République ?" Une interrogation qui vise directement l'interprétation actuelle du cadre constitutionnel.
Une remise en cause du concept de "nouvelle République"
"Il n'y a pas de deuxième république, de troisième république, de quatrième république. Tout ça, ce sont des chiffres. La République ne change pas", a martelé Affi N'Guessan. Cette déclaration s'attaque frontalement à l'argument de la nouvelle République, souvent utilisé pour justifier de nouveaux mandats.
Le leader politique établit un parallèle avec le système traditionnel des générations : "Tu es Monnan, le temps des Monnans est fini, laisse les M'Bréchoués gouverner. Tu dis non, il y a une deuxième république à Attiékoi, donc, moi, je suis dedans."
Le leader politique établit un parallèle avec le système traditionnel des générations : "Tu es Monnan, le temps des Monnans est fini, laisse les M'Bréchoués gouverner. Tu dis non, il y a une deuxième république à Attiékoi, donc, moi, je suis dedans."
Les enjeux de 2025 en question
Cette intervention s'inscrit dans le contexte des futures échéances électorales. "On parle de 2025. Mais, on ne sait pas comment les élections vont se passer", s'inquiète Affi N'Guessan, soulignant l'incertitude politique qui plane sur le pays.
Pour le président du FPI, le non-respect de la limitation des mandats constitue une source de division : "Quand tu fais ça, c'est que tu vas introduire la division dans le pays." Il appelle à un retour aux principes fondamentaux de la République et au respect strict de la Constitution.
Pour le président du FPI, le non-respect de la limitation des mandats constitue une source de division : "Quand tu fais ça, c'est que tu vas introduire la division dans le pays." Il appelle à un retour aux principes fondamentaux de la République et au respect strict de la Constitution.