Le gouvernement ivoirien hausse le ton face au mouvement de grève dans le secteur de l'éducation. Dans un communiqué officiel daté du 5 avril 2025, le ministère d'État, ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration dénonce une grève "illégale et inopportune" déclenchée depuis le 3 avril par certaines organisations syndicales.
La ministre Anne Désirée Ouloto, signataire du document, souligne que ce mouvement intervient "nonobstant les négociations et discussions" en cours et en violation de la trêve sociale établie entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
La ministre Anne Désirée Ouloto, signataire du document, souligne que ce mouvement intervient "nonobstant les négociations et discussions" en cours et en violation de la trêve sociale établie entre le gouvernement et les partenaires sociaux.
2700 milliards FCFA investis depuis 2012
Le communiqué met en avant les efforts financiers considérables consentis par l'État pour améliorer les conditions de vie des fonctionnaires depuis une décennie. "Lors de la première trêve sociale 2017-2022, ce sont plus de 1500 milliards FCFA qui ont été déboursés", rappelle le ministère.
À ces sommes s'ajoutent "l'incidence des mesures issues de la deuxième trêve sociale (2022-2027) qui s'élève à plus de 1200 milliards FCFA". Le gouvernement affirme que ces investissements représentent "les améliorations les plus importantes que les fonctionnaires et agents de l'État ont obtenues depuis plus de 40 ans".
Le ministère pointe du doigt spécifiquement "l'IS MENA et l'IS METFPA" qui ont décidé "unilatéralement, de rompre le dialogue et d'ouvrir un front social à travers des grèves en violation de la loi, du protocole portant trêve sociale et des principes mêmes qui gouvernent les négociations syndicales".
Cette décision intervient malgré "la médiation de personnes volontaires et d'institutions tel que le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH)" qui réclamait "une prime d'incitation pour les enseignants", selon le communiqué.
À ces sommes s'ajoutent "l'incidence des mesures issues de la deuxième trêve sociale (2022-2027) qui s'élève à plus de 1200 milliards FCFA". Le gouvernement affirme que ces investissements représentent "les améliorations les plus importantes que les fonctionnaires et agents de l'État ont obtenues depuis plus de 40 ans".
Le ministère pointe du doigt spécifiquement "l'IS MENA et l'IS METFPA" qui ont décidé "unilatéralement, de rompre le dialogue et d'ouvrir un front social à travers des grèves en violation de la loi, du protocole portant trêve sociale et des principes mêmes qui gouvernent les négociations syndicales".
Cette décision intervient malgré "la médiation de personnes volontaires et d'institutions tel que le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH)" qui réclamait "une prime d'incitation pour les enseignants", selon le communiqué.
Des sanctions sans précédent annoncées
Face à cette situation, le gouvernement annonce des mesures disciplinaires fermes: "Tout enseignant qui ne sera pas à son poste de travail à compter du lundi 7 avril 2025 à 07 heures 00 minute sera considéré comme démissionnaire et traité comme tel", indique le document.
En plus de cette démission d'office, le ministère annonce qu'"une procédure spéciale sera mise en œuvre en vue de sanctionner tous les contrevenants aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire notamment l'obligation d'assurer avec loyauté le service public", s'appuyant sur l'article 101 du statut général de la Fonction Publique.
Le gouvernement rappelle avoir mis en place "un mécanisme permanent de dialogue social avec les organisations syndicales, en vue de toujours discuter dans un cadre apaisé et responsable". Ce dispositif s'inscrit dans "le sens de la trêve sociale, qui permet d'apaiser l'environnement social et garantir un service public de meilleure qualité".
À travers son communiqué, le ministère félicite par ailleurs "les fonctionnaires qui ne se sont pas associés à cette tentative de prise en otage de l'école et partant de l'avenir de nos enfants".
Malgré la fermeté des mesures annoncées, le gouvernement tend une dernière perche aux syndicats: "Le Gouvernement lance un ultime appel à la raison, au sens de la responsabilité et au civisme des instigateurs de ces mots d'ordre ainsi qu'aux personnes qui y défèrent afin de revenir à la table des discussions".
En conclusion, le ministère rassure les familles quant à la fin de l'année scolaire: "Toutes les dispositions seront prises pour conduire l'année scolaire 2024-2025 à son terme et garantir l'organisation paisible des examens de fin d'année", une promesse qui vise à apaiser les inquiétudes légitimes des parents et élèves.
En plus de cette démission d'office, le ministère annonce qu'"une procédure spéciale sera mise en œuvre en vue de sanctionner tous les contrevenants aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire notamment l'obligation d'assurer avec loyauté le service public", s'appuyant sur l'article 101 du statut général de la Fonction Publique.
Le gouvernement rappelle avoir mis en place "un mécanisme permanent de dialogue social avec les organisations syndicales, en vue de toujours discuter dans un cadre apaisé et responsable". Ce dispositif s'inscrit dans "le sens de la trêve sociale, qui permet d'apaiser l'environnement social et garantir un service public de meilleure qualité".
À travers son communiqué, le ministère félicite par ailleurs "les fonctionnaires qui ne se sont pas associés à cette tentative de prise en otage de l'école et partant de l'avenir de nos enfants".
Malgré la fermeté des mesures annoncées, le gouvernement tend une dernière perche aux syndicats: "Le Gouvernement lance un ultime appel à la raison, au sens de la responsabilité et au civisme des instigateurs de ces mots d'ordre ainsi qu'aux personnes qui y défèrent afin de revenir à la table des discussions".
En conclusion, le ministère rassure les familles quant à la fin de l'année scolaire: "Toutes les dispositions seront prises pour conduire l'année scolaire 2024-2025 à son terme et garantir l'organisation paisible des examens de fin d'année", une promesse qui vise à apaiser les inquiétudes légitimes des parents et élèves.