La grève dans le secteur Éducation-Formation occupe les unes des journaux ivoiriens ce lundi 7 avril 2025. Les quotidiens nationaux relaient tant la position ferme du gouvernement, qui menace de sanctionner les grévistes, que la détermination des syndicats d'enseignants à poursuivre leur mouvement.
Cette mobilisation, qui paralyse les établissements scolaires depuis plusieurs jours, s'impose comme le sujet dominant de l'actualité nationale. Les journaux se positionnent différemment selon leur ligne éditoriale, certains soutenant la fermeté gouvernementale, d'autres dénonçant des dérives autoritaires.
Cette mobilisation, qui paralyse les établissements scolaires depuis plusieurs jours, s'impose comme le sujet dominant de l'actualité nationale. Les journaux se positionnent différemment selon leur ligne éditoriale, certains soutenant la fermeté gouvernementale, d'autres dénonçant des dérives autoritaires.
Fermeté gouvernementale et menaces de sanctions
Fraternité Matin, proche du pouvoir, annonce clairement la couleur avec son titre : « Poursuite de la grève des enseignants, le gouvernement hausse le ton. Des sanctions disciplinaires annoncées ». Le quotidien pro-gouvernemental traduit ainsi la volonté des autorités de mettre fin à ce mouvement social.
Dans la même veine, Abidjan 24 met en avant que « Grève dans l'Éducation : le gouvernement lance un "ultime appel" à la raison et menace de sanctionner ». Le journal ajoute une note personnelle en évoquant « Le combat personnel de Bli Blé dévoilé », ciblant l'un des leaders syndicaux du mouvement.
Le Jour Plus adopte une position encore plus tranchée en titrant : « Grève dans le secteur Éducation-Formation : pourquoi le gouvernement doit rester ferme ! La vérité sur la manipulation du syndicat Bli Blé ». Le quotidien cite également Soro Gninagatol, DG de la Fonction publique, qui déclare : « On ne naît pas enseignant », une formule qui a suscité de vives réactions dans le milieu éducatif.
Dans la même veine, Abidjan 24 met en avant que « Grève dans l'Éducation : le gouvernement lance un "ultime appel" à la raison et menace de sanctionner ». Le journal ajoute une note personnelle en évoquant « Le combat personnel de Bli Blé dévoilé », ciblant l'un des leaders syndicaux du mouvement.
Le Jour Plus adopte une position encore plus tranchée en titrant : « Grève dans le secteur Éducation-Formation : pourquoi le gouvernement doit rester ferme ! La vérité sur la manipulation du syndicat Bli Blé ». Le quotidien cite également Soro Gninagatol, DG de la Fonction publique, qui déclare : « On ne naît pas enseignant », une formule qui a suscité de vives réactions dans le milieu éducatif.
Mobilisation des enseignants et durcissement du mouvement
Face à la position gouvernementale, d'autres journaux soulignent la persistance et même l'amplification du mouvement de grève. Le Temps, journal proche de l'opposition, titre : « Après trois jours de grève, les enseignants maintiennent la pression », indiquant que le mouvement ne faiblit pas malgré les menaces.
Le Sursaut alerte sur l'ampleur de la crise avec sa une : « Grève dans le secteur Éducation/Formation : l'école dans la tourmente ! Une journée décisive ». Le journal laisse entendre que la journée du 7 avril pourrait marquer un tournant dans ce conflit social.
Plus explicite encore, L'Héritage évoque une intensification du mouvement : « Éducation-Formation / Bras de fer sur la prime : Anne Ouloto menace, les enseignants prolongent la grève de 48 heures ! La libération de Assi Ghislain exigée ! ». Ce titre révèle que les syndicats ont décidé de durcir leur mouvement en prolongeant la grève, tout en exigeant la libération d'un enseignant interpellé.
Le Sursaut alerte sur l'ampleur de la crise avec sa une : « Grève dans le secteur Éducation/Formation : l'école dans la tourmente ! Une journée décisive ». Le journal laisse entendre que la journée du 7 avril pourrait marquer un tournant dans ce conflit social.
Plus explicite encore, L'Héritage évoque une intensification du mouvement : « Éducation-Formation / Bras de fer sur la prime : Anne Ouloto menace, les enseignants prolongent la grève de 48 heures ! La libération de Assi Ghislain exigée ! ». Ce titre révèle que les syndicats ont décidé de durcir leur mouvement en prolongeant la grève, tout en exigeant la libération d'un enseignant interpellé.
Accusations de répression
Notre Voie, journal traditionnellement critique envers le pouvoir, accuse frontalement le gouvernement de méthodes répressives avec son titre : « Grève des enseignants : le pouvoir sème la terreur. La déclaration du FPI ». Le quotidien fait référence à une prise de position du Front Populaire Ivoirien sur cette crise.
Cette dernière mention indique que la crise éducative prend également une dimension politique, avec l'intervention de partis d'opposition qui se positionnent en soutien aux revendications des enseignants grévistes.
La revue de presse de ce lundi reflète l'intensité d'un conflit social qui s'installe dans la durée et qui touche un secteur sensible. Entre revendications salariales, arrestations de syndicalistes et menaces de sanctions disciplinaires, la crise dans l'Éducation-Formation semble loin de trouver une issue consensuelle.
Les prochains jours s'annoncent décisifs, alors que les enseignants ont apparemment décidé de prolonger leur mouvement de 48 heures supplémentaires, défiant ainsi les avertissements gouvernementaux.
Cette dernière mention indique que la crise éducative prend également une dimension politique, avec l'intervention de partis d'opposition qui se positionnent en soutien aux revendications des enseignants grévistes.
La revue de presse de ce lundi reflète l'intensité d'un conflit social qui s'installe dans la durée et qui touche un secteur sensible. Entre revendications salariales, arrestations de syndicalistes et menaces de sanctions disciplinaires, la crise dans l'Éducation-Formation semble loin de trouver une issue consensuelle.
Les prochains jours s'annoncent décisifs, alors que les enseignants ont apparemment décidé de prolonger leur mouvement de 48 heures supplémentaires, défiant ainsi les avertissements gouvernementaux.