La grève des enseignants entamée le 3 avril 2025 en Côte d'Ivoire prend fin temporairement. Cette décision a été annoncée lors d'une assemblée générale de l'intersyndicale tenue jeudi 10 avril, au lendemain d'une réunion avec trois membres du gouvernement ivoirien, dont la ministre d'État Anne Désirée Ouloto.
Le mouvement de grève, qui réclamait une prime d'incitation pour les personnels du secteur Éducation/Formation, a été suspendu après des engagements concrets du gouvernement. Un atelier inclusif sur cette revendication est programmé pour la mi-avril, tandis que les questions liées aux enseignants interpellés lors de précédents mouvements sociaux ont également été abordées.
Le mouvement de grève, qui réclamait une prime d'incitation pour les personnels du secteur Éducation/Formation, a été suspendu après des engagements concrets du gouvernement. Un atelier inclusif sur cette revendication est programmé pour la mi-avril, tandis que les questions liées aux enseignants interpellés lors de précédents mouvements sociaux ont également été abordées.
Un dialogue renoué pour sauver l'année scolaire
La réunion décisive s'est tenue le mercredi 9 avril 2025 sous instruction du Premier ministre. Elle était présidée par Anne Désirée Ouloto, ministre d'État de la Fonction publique, en présence du ministre de l'Éducation nationale, le Professeur Mariatou Koné, et du ministre de la Promotion de la jeunesse, Mamadou Touré.
« Cette rencontre avait pour objet de ramener à la table du dialogue ces organisations syndicales en vue de mettre fin à la crise qui secoue le secteur Éducation/Formation », précise le communiqué signé à l'issue des discussions. Le texte souligne trois objectifs majeurs : « sauvegarder l'année scolaire, garantir le droit à l'éducation et trouver une issue favorable à la résolution de cette crise ».
« Cette rencontre avait pour objet de ramener à la table du dialogue ces organisations syndicales en vue de mettre fin à la crise qui secoue le secteur Éducation/Formation », précise le communiqué signé à l'issue des discussions. Le texte souligne trois objectifs majeurs : « sauvegarder l'année scolaire, garantir le droit à l'éducation et trouver une issue favorable à la résolution de cette crise ».
Un calendrier précis de négociations
Plusieurs résolutions concrètes ont été adoptées lors de cette réunion. Les parties ont convenu de l'organisation d'un atelier inclusif les 17, 18 et 19 avril 2025, réunissant l'ensemble des acteurs concernés. Le thème central de ces travaux sera : « Examen de la revendication relative à la prime : élaboration d'un chronogramme de travail ».
Une rencontre de restitution des conclusions de cet atelier est déjà programmée pour le mardi 22 avril 2025 au cabinet de la ministre d'État. Les deux parties ont également réaffirmé « la nécessité de privilégier la voie du dialogue responsable pour l'examen de toute préoccupation conformément à l'esprit de la trêve sociale », selon le communiqué.
Les organisations syndicales ont profité de cette réunion pour plaider en faveur de « la libération de leurs camarades incarcérés et/ou interpellés, et la levée des mesures à caractère financier prises lors de l'arrêt de travail observé les 15, 16 et 17 octobre 2024 ».
Sur ce point, les représentants du gouvernement ont indiqué que la demande concernant les personnes condamnées ou interpellées « relève de la compétence de la justice ». Ils ont néanmoins promis de porter ces doléances à l'attention du gouvernement. En contrepartie, ils ont demandé « un signal fort allant dans le sens de l'apaisement par l'arrêt de la grève déclenchée depuis le 3 avril 2025 ».
L'intersyndicale, composée notamment du CEPENS-CI, du PFEF, du COSETFP-CI et d'autres organisations, a tenu sa promesse de consulter sa base le jeudi 10 avril, débouchant sur la suspension du mouvement de grève. Cette décision permet la reprise des cours dans un secteur éducatif ivoirien régulièrement confronté à des tensions sociales.
Une rencontre de restitution des conclusions de cet atelier est déjà programmée pour le mardi 22 avril 2025 au cabinet de la ministre d'État. Les deux parties ont également réaffirmé « la nécessité de privilégier la voie du dialogue responsable pour l'examen de toute préoccupation conformément à l'esprit de la trêve sociale », selon le communiqué.
Les organisations syndicales ont profité de cette réunion pour plaider en faveur de « la libération de leurs camarades incarcérés et/ou interpellés, et la levée des mesures à caractère financier prises lors de l'arrêt de travail observé les 15, 16 et 17 octobre 2024 ».
Sur ce point, les représentants du gouvernement ont indiqué que la demande concernant les personnes condamnées ou interpellées « relève de la compétence de la justice ». Ils ont néanmoins promis de porter ces doléances à l'attention du gouvernement. En contrepartie, ils ont demandé « un signal fort allant dans le sens de l'apaisement par l'arrêt de la grève déclenchée depuis le 3 avril 2025 ».
L'intersyndicale, composée notamment du CEPENS-CI, du PFEF, du COSETFP-CI et d'autres organisations, a tenu sa promesse de consulter sa base le jeudi 10 avril, débouchant sur la suspension du mouvement de grève. Cette décision permet la reprise des cours dans un secteur éducatif ivoirien régulièrement confronté à des tensions sociales.