
Laurent Gbagbo : un discours attendu à la Fête de la Renaissance du PPA-CI ce 12 avril 2025 © Crédit photo DR
Discours de Laurent Gbagbo ce samedi 12 avril 2025 à Dabou : l'événement est particulièrement attendu par les militants et observateurs politiques. L'ancien président ivoirien prendra la parole à 11 heures lors de la Fête de la Renaissance du PPA-CI, au lendemain de sa décision de suspendre la participation de son parti aux travaux de la Commission Électorale Indépendante (CEI).
Cette intervention intervient dans un climat politique tendu en Côte d'Ivoire. Le PPA-CI n'est pas seul dans sa démarche puisque le PDCI-RDA a également annoncé sa décision de suspendre sa participation à la CEI. Cette convergence des principaux partis d'opposition face à l'institution électorale marque une étape significative dans la crise préélectorale qui s'intensifie à l'approche du scrutin présidentiel.
Cette intervention intervient dans un climat politique tendu en Côte d'Ivoire. Le PPA-CI n'est pas seul dans sa démarche puisque le PDCI-RDA a également annoncé sa décision de suspendre sa participation à la CEI. Cette convergence des principaux partis d'opposition face à l'institution électorale marque une étape significative dans la crise préélectorale qui s'intensifie à l'approche du scrutin présidentiel.
Un discours dans un contexte de crise électorale
La prise de parole de Laurent Gbagbo à Dabou est attendue pour clarifier sa position et celle de son parti sur plusieurs questions. Dans son communiqué du 11 avril 2025, l'ancien président a dénoncé une CEI qu'il considère comme « l'instrument docile d'un pouvoir qui refuse l'alternance, qui refuse la transparence, qui refuse l'inclusion ».
Sa décision de suspendre la participation du PPA-CI à cette institution s'accompagne d'une mise en garde : « Je le dis avec la plus grande responsabilité : je refuse de me rendre complice de ce qui est en train d'advenir à notre pays. Je refuse de cautionner un processus électoral qui porte déjà les stigmates de l'exclusion, de la fraude et de la manipulation ». Ces propos laissent présager un discours ferme sur les conditions nécessaires à la tenue d'élections crédibles.
Sa décision de suspendre la participation du PPA-CI à cette institution s'accompagne d'une mise en garde : « Je le dis avec la plus grande responsabilité : je refuse de me rendre complice de ce qui est en train d'advenir à notre pays. Je refuse de cautionner un processus électoral qui porte déjà les stigmates de l'exclusion, de la fraude et de la manipulation ». Ces propos laissent présager un discours ferme sur les conditions nécessaires à la tenue d'élections crédibles.
Des revendications précises
Les militants et sympathisants venus à Dabou attendent des précisions sur la stratégie politique à venir. Dans son communiqué, Laurent Gbagbo a déjà formulé une demande claire : « Nous demandons donc l'ouverture d'un dialogue politique sincère entre les principaux partis de l'opposition, la société civile et le pouvoir, pour remettre la Côte d'Ivoire sur le chemin d'élections crédibles, inclusives et apaisées ».
Cette revendication fait écho à celle du PDCI-RDA qui, dans son propre communiqué, appelle également à « l'ouverture du dialogue politique de manière pressante afin d'éviter une autre crise à notre pays ». Les deux formations politiques semblent ainsi se rejoindre sur la nécessité d'une concertation nationale pour sortir de l'impasse actuelle.
Le choix de Dabou pour cette Fête de la Renaissance n'est pas anodin. Cette ville constitue un bassin électoral historique pour le mouvement politique de Laurent Gbagbo. L'événement devrait rassembler plusieurs milliers de partisans venus de toute la région.
Des dispositifs logistiques ont été mis en place pour faciliter les déplacements des militants depuis Abidjan et les localités environnantes. Les organisateurs ont également prévu un concert après l'intervention politique, transformant cette journée en un moment de mobilisation festive pour le PPA-CI.
La dimension symbolique de cette fête est renforcée par son nom même : "Renaissance". Dans un contexte où l'opposition dénonce des manœuvres d'exclusion, ce terme prend une résonance particulière. Laurent Gbagbo pourrait l'utiliser comme métaphore du renouveau démocratique qu'il appelle de ses vœux lorsqu'il écrit : « Cette CEI ne rassure plus. Elle est discréditée. Elle est disqualifiée. [...] La Côte d'Ivoire mérite mieux. La démocratie mérite mieux. Et le peuple ivoirien, lui, mérite de pouvoir choisir librement ses dirigeants ».
Cette revendication fait écho à celle du PDCI-RDA qui, dans son propre communiqué, appelle également à « l'ouverture du dialogue politique de manière pressante afin d'éviter une autre crise à notre pays ». Les deux formations politiques semblent ainsi se rejoindre sur la nécessité d'une concertation nationale pour sortir de l'impasse actuelle.
Le choix de Dabou pour cette Fête de la Renaissance n'est pas anodin. Cette ville constitue un bassin électoral historique pour le mouvement politique de Laurent Gbagbo. L'événement devrait rassembler plusieurs milliers de partisans venus de toute la région.
Des dispositifs logistiques ont été mis en place pour faciliter les déplacements des militants depuis Abidjan et les localités environnantes. Les organisateurs ont également prévu un concert après l'intervention politique, transformant cette journée en un moment de mobilisation festive pour le PPA-CI.
La dimension symbolique de cette fête est renforcée par son nom même : "Renaissance". Dans un contexte où l'opposition dénonce des manœuvres d'exclusion, ce terme prend une résonance particulière. Laurent Gbagbo pourrait l'utiliser comme métaphore du renouveau démocratique qu'il appelle de ses vœux lorsqu'il écrit : « Cette CEI ne rassure plus. Elle est discréditée. Elle est disqualifiée. [...] La Côte d'Ivoire mérite mieux. La démocratie mérite mieux. Et le peuple ivoirien, lui, mérite de pouvoir choisir librement ses dirigeants ».