
Retrait du PPA-CI et de PDCI de la CEI : Doumbia Major réagit « Jurer sur la constitution et trahir » © Crédit photo DR
« Jurer sur la constitution et trahir », c'est en ces termes que Doumbia Major, commissaire à la Commission Électorale Indépendante (CEI), qualifie la décision du PPA-CI et du PDCI-RDA de suspendre leur participation aux travaux de l'institution. Dans une publication datée du 11 avril 2025, il s'interroge publiquement : « Quel signal donnons-nous à nos enfants et à notre jeunesse, si nous pouvons jurer sur la constitution de notre pays et trahir notre parole d'honneur ? »
Cette réaction virulente intervient le jour même où le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le PDCI-RDA ont annoncé leur retrait de la CEI, invoquant le manque d'indépendance de l'institution. Pour Doumbia Major, cette démarche contredit frontalement le principe même du serment prêté par les commissaires électoraux et leur devoir d'indépendance.
Cette réaction virulente intervient le jour même où le PPA-CI de Laurent Gbagbo et le PDCI-RDA ont annoncé leur retrait de la CEI, invoquant le manque d'indépendance de l'institution. Pour Doumbia Major, cette démarche contredit frontalement le principe même du serment prêté par les commissaires électoraux et leur devoir d'indépendance.
Une atteinte à l'honneur et au serment constitutionnel
Au cœur de l'argumentation de Doumbia Major se trouve la question du serment prêté par les commissaires : « Les commissaires prêtent serment d'indépendance et d'impartialité sur la constitution. C'est un parjure grave si un commissaire venait à exécuter une injonction ou décision venant d'un parti politique. »
Pour lui, l'engagement pris devant la nation est sacré : « La parole est sacrée et les hommes d'honneur sont ceux qui ne renient jamais leur parole d'honneur. » Il établit ainsi une distinction fondamentale entre un commissaire qui démissionnerait pour des raisons personnelles et celui qui obéirait à des consignes partisanes : « Un commissaire électoral est une personnalité qui a juré d'être indépendant, à ce titre il ne saurait obéir aux injonctions des intérêts privés que sont les partis politiques. »
Doumbia Major pointe ce qu'il perçoit comme une contradiction dans l'attitude des partis d'opposition : « On ne peut vouloir l'indépendance d'une institution vis-à-vis des chapelles politiques et soi-même donner des instructions à des personnalités qu'on a proposées pour être membres de cette institution. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire ! »
Cette situation constitue selon lui un « manque de respect pour le peuple ivoirien, un manque de respect pour l'institution, un manque de respect pour la constitution et de surcroît un manque de cohérence et de constance. » Ces mots traduisent la gravité qu'il attache à cette crise institutionnelle et politique.
Pour lui, l'engagement pris devant la nation est sacré : « La parole est sacrée et les hommes d'honneur sont ceux qui ne renient jamais leur parole d'honneur. » Il établit ainsi une distinction fondamentale entre un commissaire qui démissionnerait pour des raisons personnelles et celui qui obéirait à des consignes partisanes : « Un commissaire électoral est une personnalité qui a juré d'être indépendant, à ce titre il ne saurait obéir aux injonctions des intérêts privés que sont les partis politiques. »
Doumbia Major pointe ce qu'il perçoit comme une contradiction dans l'attitude des partis d'opposition : « On ne peut vouloir l'indépendance d'une institution vis-à-vis des chapelles politiques et soi-même donner des instructions à des personnalités qu'on a proposées pour être membres de cette institution. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire ! »
Cette situation constitue selon lui un « manque de respect pour le peuple ivoirien, un manque de respect pour l'institution, un manque de respect pour la constitution et de surcroît un manque de cohérence et de constance. » Ces mots traduisent la gravité qu'il attache à cette crise institutionnelle et politique.
Des conséquences qui dépassent le cadre électoral
La réflexion du commissaire s'étend aux répercussions morales et civiques de cette situation. Il n'hésite pas à qualifier les décisions des partis d'opposition de potentiel « acte de haute trahison de notre peuple », soulignant ainsi l'ampleur qu'il accorde à cette crise.
Sa conclusion, « L'histoire de cette nation jugera chacun selon ses actes », place le débat dans une perspective historique et appelle chaque acteur à assumer ses responsabilités devant l'histoire nationale.
Pour rappel, le PPA-CI a justifié son retrait en affirmant que « la CEI n'est plus ce qu'elle prétend être. Elle n'est plus une institution indépendante. Elle est devenue l'instrument docile d'un pouvoir qui refuse l'alternance. » Laurent Gbagbo a également évoqué sa volonté de « refuser de cautionner un processus électoral qui porte déjà les stigmates de l'exclusion, de la fraude et de la manipulation. »
Le PDCI-RDA a adopté une position similaire, dénonçant des irrégularités dans le processus électoral et appelant à un dialogue politique inclusif. Face à ces accusations, la position de Doumbia Major illustre les profondes divisions qui traversent actuellement le paysage politique ivoirien et l'institution électorale.
Sa conclusion, « L'histoire de cette nation jugera chacun selon ses actes », place le débat dans une perspective historique et appelle chaque acteur à assumer ses responsabilités devant l'histoire nationale.
Pour rappel, le PPA-CI a justifié son retrait en affirmant que « la CEI n'est plus ce qu'elle prétend être. Elle n'est plus une institution indépendante. Elle est devenue l'instrument docile d'un pouvoir qui refuse l'alternance. » Laurent Gbagbo a également évoqué sa volonté de « refuser de cautionner un processus électoral qui porte déjà les stigmates de l'exclusion, de la fraude et de la manipulation. »
Le PDCI-RDA a adopté une position similaire, dénonçant des irrégularités dans le processus électoral et appelant à un dialogue politique inclusif. Face à ces accusations, la position de Doumbia Major illustre les profondes divisions qui traversent actuellement le paysage politique ivoirien et l'institution électorale.