
Fête de la Renaissance du PPA-CI : Dabou attend le discours de Gbagbo après son retrait de la CEI © Crédit photo DR
Le PPA-CI organise ce samedi 12 avril 2025 sa fête de la renaissance à Dabou, événement qui prend une dimension particulière au lendemain de la décision de Laurent Gbagbo de suspendre la participation de son parti à la Commission Électorale Indépendante (CEI). L'ancien président ivoirien, qui a signé personnellement le communiqué annonçant cette décision, doit prononcer un discours à 11 heures.
Cette prise de parole intervient dans un contexte politique tendu. Dans son communiqué daté du 11 avril, Laurent Gbagbo a dénoncé une CEI qu'il considère comme « l'instrument docile d'un pouvoir qui refuse l'alternance, qui refuse la transparence, qui refuse l'inclusion ». La suspension de la participation du PPA-CI à cette institution marque une nouvelle étape dans la crise préélectorale qui s'intensifie en Côte d'Ivoire.
Cette prise de parole intervient dans un contexte politique tendu. Dans son communiqué daté du 11 avril, Laurent Gbagbo a dénoncé une CEI qu'il considère comme « l'instrument docile d'un pouvoir qui refuse l'alternance, qui refuse la transparence, qui refuse l'inclusion ». La suspension de la participation du PPA-CI à cette institution marque une nouvelle étape dans la crise préélectorale qui s'intensifie en Côte d'Ivoire.
Une critique frontale de la Commission Électorale
Dans son communiqué, l'ancien président ne mâche pas ses mots concernant l'institution chargée d'organiser les élections. « La CEI n'est plus ce qu'elle prétend être. Elle n'est plus une institution indépendante », affirme-t-il avant d'ajouter qu'elle « viole ses propres textes pour satisfaire les intérêts du pouvoir ».
Laurent Gbagbo reproche notamment à la Commission de tenter « d'écarter des leaders de l'opposition de la course présidentielle » et de refuser « d'auditer une liste électorale gangrenée par des irrégularités massives ». Il évoque également le précédent de 2011, rappelant que « la Côte d'Ivoire a connu le pire » à cause « d'une CEI partiale, soumise, instrumentalisée par l'opposition d'alors, aujourd'hui au pouvoir ».
Le président du PPA-CI ne se contente pas de critiquer la CEI, il propose également une solution à la crise actuelle. « Nous demandons donc l'ouverture d'un dialogue politique sincère entre les principaux partis de l'opposition, la société civile et le pouvoir, pour remettre la Côte d'Ivoire sur le chemin d'élections crédibles, inclusives et apaisées », peut-on lire dans le communiqué.
Cette position sera probablement développée lors de son discours à Dabou. Les observateurs s'attendent à ce que Laurent Gbagbo précise sa stratégie politique après cette rupture avec la CEI. « Cette CEI ne rassure plus. Elle est discréditée. Elle est disqualifiée », a-t-il déclaré, ajoutant avec gravité : « Cela est nécessaire, car nous ne voulons plus d'un autre 11 avril ».
Laurent Gbagbo reproche notamment à la Commission de tenter « d'écarter des leaders de l'opposition de la course présidentielle » et de refuser « d'auditer une liste électorale gangrenée par des irrégularités massives ». Il évoque également le précédent de 2011, rappelant que « la Côte d'Ivoire a connu le pire » à cause « d'une CEI partiale, soumise, instrumentalisée par l'opposition d'alors, aujourd'hui au pouvoir ».
Le président du PPA-CI ne se contente pas de critiquer la CEI, il propose également une solution à la crise actuelle. « Nous demandons donc l'ouverture d'un dialogue politique sincère entre les principaux partis de l'opposition, la société civile et le pouvoir, pour remettre la Côte d'Ivoire sur le chemin d'élections crédibles, inclusives et apaisées », peut-on lire dans le communiqué.
Cette position sera probablement développée lors de son discours à Dabou. Les observateurs s'attendent à ce que Laurent Gbagbo précise sa stratégie politique après cette rupture avec la CEI. « Cette CEI ne rassure plus. Elle est discréditée. Elle est disqualifiée », a-t-il déclaré, ajoutant avec gravité : « Cela est nécessaire, car nous ne voulons plus d'un autre 11 avril ».
Mobilisation à Dabou
Les responsables du PPA-CI ont multiplié les appels à la mobilisation pour cette fête de la renaissance à Dabou. Plusieurs milliers de militants sont attendus dans cette ville située à environ 45 kilomètres à l'ouest d'Abidjan. Des moyens logistiques ont été déployés pour faciliter les déplacements depuis la capitale économique et les localités environnantes.
L'événement, initialement prévu comme une célébration partisane, se transforme en tribune politique où Laurent Gbagbo pourrait détailler sa vision de la situation actuelle et les actions à venir. La présence de plusieurs cadres du parti et d'autres formations de l'opposition est également annoncée, renforçant l'importance politique de ce rassemblement.
Le PPA-CI n'est pas le seul parti d'opposition à avoir pris ses distances avec la CEI. Le PDCI-RDA a également annoncé la suspension de sa participation aux travaux de cette institution, pointant lui aussi des irrégularités dans le processus électoral. Ces décisions parallèles pourraient préfigurer une stratégie commune de l'opposition, sujet qui pourrait être abordé lors du discours de Dabou.
L'événement, initialement prévu comme une célébration partisane, se transforme en tribune politique où Laurent Gbagbo pourrait détailler sa vision de la situation actuelle et les actions à venir. La présence de plusieurs cadres du parti et d'autres formations de l'opposition est également annoncée, renforçant l'importance politique de ce rassemblement.
Le PPA-CI n'est pas le seul parti d'opposition à avoir pris ses distances avec la CEI. Le PDCI-RDA a également annoncé la suspension de sa participation aux travaux de cette institution, pointant lui aussi des irrégularités dans le processus électoral. Ces décisions parallèles pourraient préfigurer une stratégie commune de l'opposition, sujet qui pourrait être abordé lors du discours de Dabou.