La restructuration de la dette africaine exige une approche adaptée aux réalités contemporaines. Cette position a été défendue par le ministre ivoirien des Finances, Adama Coulibaly, lors de sa participation au panel sur l'architecture de la dette africaine à l'Africa Financial Industry Summit 2024.
Les changements climatiques imposent de repenser les mécanismes financiers traditionnels. Le ministre propose une évolution des cadres de restructuration pour intégrer les vulnérabilités environnementales spécifiques au continent africain.
Les changements climatiques imposent de repenser les mécanismes financiers traditionnels. Le ministre propose une évolution des cadres de restructuration pour intégrer les vulnérabilités environnementales spécifiques au continent africain.
L'innovation au service de la dette
L'introduction de clauses d'urgence climatique dans les conventions de financement constitue une proposition phare. Ces dispositions permettraient aux États africains de suspendre temporairement leurs remboursements en cas de catastrophes naturelles ou de crises climatiques majeures.
Le ministre Coulibaly préconise également une accélération des procédures de restructuration existantes. Cette mesure s'accompagnerait d'une suspension partielle ou totale de la dette pendant les négociations, réduisant ainsi la pression sur les budgets nationaux.
La réforme du système financier international s'impose comme une nécessité. Le ministre souligne les déséquilibres actuels, notamment dans la répartition des Droits de Tirages Spéciaux, où l'Afrique, avec 1,5 milliards d'habitants, ne reçoit que 5% des allocations mondiales.
Le renforcement du cadre contractuel des nouveaux endettements représente une autre innovation proposée. L'inclusion systématique de clauses d'actions collectives garantirait une participation équitable des créanciers privés aux futures restructurations, établissant ainsi un système plus équilibré.
Le ministre Coulibaly préconise également une accélération des procédures de restructuration existantes. Cette mesure s'accompagnerait d'une suspension partielle ou totale de la dette pendant les négociations, réduisant ainsi la pression sur les budgets nationaux.
La réforme du système financier international s'impose comme une nécessité. Le ministre souligne les déséquilibres actuels, notamment dans la répartition des Droits de Tirages Spéciaux, où l'Afrique, avec 1,5 milliards d'habitants, ne reçoit que 5% des allocations mondiales.
Le renforcement du cadre contractuel des nouveaux endettements représente une autre innovation proposée. L'inclusion systématique de clauses d'actions collectives garantirait une participation équitable des créanciers privés aux futures restructurations, établissant ainsi un système plus équilibré.