Billon conteste la tenue du Bureau politique du PDCI © Crédit photo DR
Jean-Louis Billon a décidé de ne pas participer au Bureau politique du PDCI-RDA tenu ce samedi 5 avril 2025 à Yamoussoukro. Dans une vidéo diffusée au moment de cette réunion, le député de Dabakala justifie son absence tout en réaffirmant son attachement au parti. « Je choisis de ne pas me rendre physiquement au bureau politique mais je ne me tais pas », déclare-t-il, dénonçant une ambiance qu'il qualifie de « délétère ».
Cette prise de position intervient dans un contexte de tensions internes au sein du parti. Jean-Louis Billon, candidat déclaré à la présidentielle d'octobre 2025, revendique depuis plus d'un an la tenue d'un Bureau politique, instance qu'il juge nécessaire pour traverser « une étape décisive » de l'histoire du PDCI-RDA. Son refus de participer à la réunion de Yamoussoukro marque une nouvelle étape dans les divisions qui traversent la formation politique.
Cette prise de position intervient dans un contexte de tensions internes au sein du parti. Jean-Louis Billon, candidat déclaré à la présidentielle d'octobre 2025, revendique depuis plus d'un an la tenue d'un Bureau politique, instance qu'il juge nécessaire pour traverser « une étape décisive » de l'histoire du PDCI-RDA. Son refus de participer à la réunion de Yamoussoukro marque une nouvelle étape dans les divisions qui traversent la formation politique.
Critiques sur la gouvernance du parti
Le cadre du PDCI-RDA pointe plusieurs dysfonctionnements dans la gouvernance actuelle du parti. Il relève notamment l'absence du président à cette réunion : « Le président du parti, M. Tidjane Thiam, lui-même, n'est pas présent à ce bureau politique. Je respecte son choix, mais cette absence confirme que nous ne sommes pas dans les conditions d'un dialogue vrai, apaisé, loyal ».
Jean-Louis Billon formule également une critique fondamentale sur le respect des textes du parti. « Notre parti n'a pas tenu de congrès depuis plus de dix ans. C'est une entorse grave à nos statuts, c'est une blessure pour notre démocratie interne et c'est aussi un danger pour l'avenir », affirme-t-il dans son message. Cette situation constitue selon lui un obstacle à l'unité et à la transparence au sein de la formation politique.
Le député dénonce par ailleurs le climat qui entoure ce Bureau politique du 5 avril, évoquant « des appels à l'intimidation, des attaques personnelles, des tensions qui n'ont rien à voir avec l'esprit du dialogue et du rassemblement qui ont toujours fait la force du PDCI-RDA ». Ces éléments justifient à ses yeux sa décision de ne pas se rendre à Yamoussoukro.
Jean-Louis Billon formule également une critique fondamentale sur le respect des textes du parti. « Notre parti n'a pas tenu de congrès depuis plus de dix ans. C'est une entorse grave à nos statuts, c'est une blessure pour notre démocratie interne et c'est aussi un danger pour l'avenir », affirme-t-il dans son message. Cette situation constitue selon lui un obstacle à l'unité et à la transparence au sein de la formation politique.
Le député dénonce par ailleurs le climat qui entoure ce Bureau politique du 5 avril, évoquant « des appels à l'intimidation, des attaques personnelles, des tensions qui n'ont rien à voir avec l'esprit du dialogue et du rassemblement qui ont toujours fait la force du PDCI-RDA ». Ces éléments justifient à ses yeux sa décision de ne pas se rendre à Yamoussoukro.
Position sur l'avenir du parti
Malgré son absence à cette réunion, Jean-Louis Billon tient à préciser qu'il reste engagé pour l'avenir du PDCI-RDA. « Je ne suis pas l'ennemi de mon parti, je ne suis pas l'adversaire de qui que ce soit. Je suis le fils d'un parti que j'aime profondément et pour lequel je me battrai toujours avec dignité », assure-t-il dans sa déclaration.
Le député formule une exigence claire concernant l'organisation interne : « La convention que nous attendons doit être précédée d'un congrès légitime, pas pour bloquer mais pour que chacun se sente entendu, représenté ». Cette position s'inscrit dans la perspective de l'élection présidentielle d'octobre 2025, pour laquelle il s'est officiellement déclaré candidat depuis son fief de Dabakala.
Jean-Louis Billon conclut son message en rappelant l'objectif commun des militants : « Ce que nous voulons tous ce n'est pas la division, ce n'est pas la haine, c'est la victoire en 2025 ». Il lie cette ambition au respect des valeurs fondatrices du parti : « Cette victoire ne sera possible que si nous restons fidèles à ce que nous sommes, le parti du dialogue, de l'unité et de la paix ».
Cette prise de position intervient alors que les tensions s'accentuent entre les différentes sensibilités du PDCI-RDA, à l'approche de l'élection présidentielle. La question de la désignation du candidat du parti constitue un enjeu central dans ces débats internes, avec plusieurs personnalités, dont Jean-Louis Billon et potentiellement Tidjane Thiam, susceptibles de briguer l'investiture.
Le député formule une exigence claire concernant l'organisation interne : « La convention que nous attendons doit être précédée d'un congrès légitime, pas pour bloquer mais pour que chacun se sente entendu, représenté ». Cette position s'inscrit dans la perspective de l'élection présidentielle d'octobre 2025, pour laquelle il s'est officiellement déclaré candidat depuis son fief de Dabakala.
Jean-Louis Billon conclut son message en rappelant l'objectif commun des militants : « Ce que nous voulons tous ce n'est pas la division, ce n'est pas la haine, c'est la victoire en 2025 ». Il lie cette ambition au respect des valeurs fondatrices du parti : « Cette victoire ne sera possible que si nous restons fidèles à ce que nous sommes, le parti du dialogue, de l'unité et de la paix ».
Cette prise de position intervient alors que les tensions s'accentuent entre les différentes sensibilités du PDCI-RDA, à l'approche de l'élection présidentielle. La question de la désignation du candidat du parti constitue un enjeu central dans ces débats internes, avec plusieurs personnalités, dont Jean-Louis Billon et potentiellement Tidjane Thiam, susceptibles de briguer l'investiture.
