La révision de la liste électorale en Côte d'Ivoire est en cours. Cette opération, menée par la Commission électorale indépendante (CEI), vise à mettre à jour le fichier électoral en vue de la présidentielle d'octobre 2025. Le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a présenté les détails de ce processus lors d'une conférence de presse.
La période de collecte des données a débuté le 19 octobre 2024 et doit se terminer le 10 novembre 2024. Pour faciliter cette opération, la CEI a augmenté le nombre de centres d'accueil des requérants. "Nous avons créé 12 089 centres, soit 1 022 centres en plus pour accueillir les requérants," a déclaré M. Coulibaly-Kuibiert.
Les premiers jours de l'opération ont déjà fourni des données intéressantes. Selon le président de la CEI, "Pour les deux premiers jours, 65 876 requérants se sont présentés sur 75% des lieux de recensement qui ont remonté les chiffres." Ces chiffres se répartissent en deux catégories principales.
La période de collecte des données a débuté le 19 octobre 2024 et doit se terminer le 10 novembre 2024. Pour faciliter cette opération, la CEI a augmenté le nombre de centres d'accueil des requérants. "Nous avons créé 12 089 centres, soit 1 022 centres en plus pour accueillir les requérants," a déclaré M. Coulibaly-Kuibiert.
Les premiers jours de l'opération ont déjà fourni des données intéressantes. Selon le président de la CEI, "Pour les deux premiers jours, 65 876 requérants se sont présentés sur 75% des lieux de recensement qui ont remonté les chiffres." Ces chiffres se répartissent en deux catégories principales.
Analyse des premières données
Parmi les requérants, 30 456 sont des électeurs déjà inscrits qui souhaitent modifier leurs données personnelles ou changer de lieu de vote. Les 35 420 autres sont des primo-électeurs, c'est-à-dire des personnes qui s'inscrivent pour la première fois sur la liste électorale.
Cependant, Coulibaly-Kuibiert a également noté que "5798 lieux de recensement ouverts n'ont reçu aucun requérant." Cette information soulève des questions sur la répartition géographique de la participation et les défis logistiques de l'opération.
Cependant, Coulibaly-Kuibiert a également noté que "5798 lieux de recensement ouverts n'ont reçu aucun requérant." Cette information soulève des questions sur la répartition géographique de la participation et les défis logistiques de l'opération.
Procédures de mise à jour de la liste
Le président de la CEI a expliqué les différentes étapes de la mise à jour de la liste électorale. Cette procédure implique la collaboration avec d'autres institutions gouvernementales. Le ministère de la Justice fournit une liste des personnes déchues de leurs droits civils et politiques, tandis que le ministère de l'Intérieur communique les informations sur les personnes décédées.
M. Coulibaly-Kuibiert a insisté sur la transparence du processus : "La liste électorale qui est publiée est adoptée par tous les commissaires centraux de la commission électorale indépendante." Cette approche vise à garantir l'intégrité du fichier électoral.
M. Coulibaly-Kuibiert a insisté sur la transparence du processus : "La liste électorale qui est publiée est adoptée par tous les commissaires centraux de la commission électorale indépendante." Cette approche vise à garantir l'intégrité du fichier électoral.
Mécanismes de recours pour les électeurs
La CEI a mis en place des mécanismes de recours pour les citoyens qui estimeraient avoir été injustement radiés de la liste électorale. "Si par erreur vous avez été inscrit sur la liste des personnes déchues ou décédées, vous pouvez à l'occasion du contentieux, faire une réclamation pour qu'on vous inscrive sur la liste électorale définitive," a expliqué M. Coulibaly-Kuibiert.
Cette phase de contentieux est une étape importante du processus de révision. Elle permet de corriger d'éventuelles erreurs et d'assurer que tous les citoyens éligibles puissent exercer leur droit de vote.
Cette phase de contentieux est une étape importante du processus de révision. Elle permet de corriger d'éventuelles erreurs et d'assurer que tous les citoyens éligibles puissent exercer leur droit de vote.
Enjeux pour la présidentielle de 2025
La révision de la liste électorale est une étape cruciale dans la préparation de la présidentielle d'octobre 2025. Elle vise à garantir que le fichier électoral soit le plus à jour et le plus exhaustif possible. Cela contribue à la crédibilité du processus électoral et à la légitimité des résultats.
La participation des citoyens à cette révision est un indicateur de l'engagement civique. Les chiffres préliminaires montrent un intérêt certain, notamment de la part des primo-électeurs. Cependant, l'absence de requérants dans certains centres soulève des questions sur l'accessibilité et la sensibilisation dans certaines zones.
La révision de la liste électorale en Côte d'Ivoire s'inscrit dans un contexte politique sensible. Elle intervient alors que des questions se posent sur l'éligibilité de certaines personnalités politiques, comme l'ancien président Laurent Gbagbo. Coulibaly-Kuibiert a déclaré : "La radiation de Gbagbo de la liste électorale n'est pas une affaire personnelle." Il a expliqué que la CEI suit des procédures établies pour maintenir l'intégrité de la liste électorale. Ces procédures impliquent la collaboration avec d'autres institutions gouvernementales.
La participation des citoyens à cette révision est un indicateur de l'engagement civique. Les chiffres préliminaires montrent un intérêt certain, notamment de la part des primo-électeurs. Cependant, l'absence de requérants dans certains centres soulève des questions sur l'accessibilité et la sensibilisation dans certaines zones.
La révision de la liste électorale en Côte d'Ivoire s'inscrit dans un contexte politique sensible. Elle intervient alors que des questions se posent sur l'éligibilité de certaines personnalités politiques, comme l'ancien président Laurent Gbagbo. Coulibaly-Kuibiert a déclaré : "La radiation de Gbagbo de la liste électorale n'est pas une affaire personnelle." Il a expliqué que la CEI suit des procédures établies pour maintenir l'intégrité de la liste électorale. Ces procédures impliquent la collaboration avec d'autres institutions gouvernementales.