
Affaire Valérie Yapo - Thiam : le verdict est tombé, la juge se déclare incompétente © Crédit photo DR
Procédure Valérie Yapo - Tidjane Thiam au PDCI : fin du premier acte judiciaire. Ce vendredi 11 avril 2025, la juge des référés a rendu sa décision dans l'affaire opposant Valérie Yapo au président du PDCI-RDA, Tidjane Thiam. « La juge, dans la procédure de référé, vient à l'instant de vider son délibéré. Elle se déclare incompétente », a annoncé Me Jean-Chrysostome Blessy, l'un des avocats impliqués dans cette affaire.
Cette décision d'incompétence met un terme provisoire à cette procédure d'urgence, sans toutefois clore définitivement le contentieux qui divise le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire à six mois de l'élection présidentielle. La militante contestait la légitimité de Tidjane Thiam à la tête du parti historique, évoquant une « parodie d'élection » lors de sa désignation comme président.
Cette décision d'incompétence met un terme provisoire à cette procédure d'urgence, sans toutefois clore définitivement le contentieux qui divise le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire à six mois de l'élection présidentielle. La militante contestait la légitimité de Tidjane Thiam à la tête du parti historique, évoquant une « parodie d'élection » lors de sa désignation comme président.
Les fondements de la contestation
La procédure engagée par Valérie Yapo visait directement le processus ayant conduit à l'élection de Tidjane Thiam à la présidence du PDCI-RDA. La plaignante dénonçait spécifiquement les irrégularités dans le processus électoral interne préparant la convention du parti, qui doit désigner son candidat pour la présidentielle d'octobre 2025.
Contrairement aux allégations relayées par certains médias, Valérie Yapo avait formellement démenti avoir demandé une mise sous tutelle du parti ou proposé Ahouzi Jules comme administrateur provisoire. Lors de l'audience du 28 mars dernier, elle avait précisé que les statuts du parti prévoient qu'un doyen d'âge du Bureau politique assure l'intérim en cas d'invalidation de la présidence.
La militante avait également rejeté les accusations selon lesquelles elle agirait sous l'influence de personnalités politiques extérieures, affirmant agir uniquement par conviction personnelle et pour défendre la légalité au sein de sa formation politique.
Contrairement aux allégations relayées par certains médias, Valérie Yapo avait formellement démenti avoir demandé une mise sous tutelle du parti ou proposé Ahouzi Jules comme administrateur provisoire. Lors de l'audience du 28 mars dernier, elle avait précisé que les statuts du parti prévoient qu'un doyen d'âge du Bureau politique assure l'intérim en cas d'invalidation de la présidence.
La militante avait également rejeté les accusations selon lesquelles elle agirait sous l'influence de personnalités politiques extérieures, affirmant agir uniquement par conviction personnelle et pour défendre la légalité au sein de sa formation politique.
Les conséquences de cette décision
La déclaration d'incompétence du tribunal en référé ne constitue pas une victoire définitive pour Tidjane Thiam, mais lui offre un répit. Cette décision signifie que le juge des référés, compétent uniquement pour les mesures d'urgence, estime que le litige nécessite un examen approfondi au fond.
Les avocats de Valérie Yapo disposent maintenant de plusieurs options, notamment celle d'introduire une nouvelle action devant le tribunal compétent pour juger le fond de l'affaire. Cette procédure pourrait prendre plusieurs mois, ce qui laisse à Tidjane Thiam le temps de consolider sa position à la tête du parti.
Cette affaire judiciaire a exacerbé les divisions au sein du PDCI-RDA. Des militants et députés avaient tenté d'assister aux audiences précédentes pour manifester leur soutien à Valérie Yapo, mais s'étaient heurtés à un important dispositif sécuritaire qui leur avait interdit l'accès au tribunal.
Ce conflit dépasse largement le cadre judiciaire pour devenir un véritable enjeu politique. Il met en lumière les rivalités internes au PDCI-RDA, particulièrement entre les partisans de Tidjane Thiam et ceux qui contestent sa légitimité à diriger le parti fondé par Félix Houphouët-Boigny.
La gestion de la convention électorale et les accusations d'irrégularités dans le processus pourraient avoir des répercussions sur l'unité du parti à l'approche de l'élection présidentielle. Le PDCI-RDA, qui a déjà connu plusieurs scissions ces dernières années, voit son autorité et sa crédibilité à nouveau remises en question par ce conflit interne.
Ni Tidjane Thiam ni Valérie Yapo n'ont encore réagi officiellement à cette décision d'incompétence du tribunal. Les prochaines étapes juridiques et politiques de cette affaire seront déterminantes pour l'avenir du parti et sa capacité à présenter un front uni lors de la présidentielle d'octobre 2025.
Les avocats de Valérie Yapo disposent maintenant de plusieurs options, notamment celle d'introduire une nouvelle action devant le tribunal compétent pour juger le fond de l'affaire. Cette procédure pourrait prendre plusieurs mois, ce qui laisse à Tidjane Thiam le temps de consolider sa position à la tête du parti.
Cette affaire judiciaire a exacerbé les divisions au sein du PDCI-RDA. Des militants et députés avaient tenté d'assister aux audiences précédentes pour manifester leur soutien à Valérie Yapo, mais s'étaient heurtés à un important dispositif sécuritaire qui leur avait interdit l'accès au tribunal.
Ce conflit dépasse largement le cadre judiciaire pour devenir un véritable enjeu politique. Il met en lumière les rivalités internes au PDCI-RDA, particulièrement entre les partisans de Tidjane Thiam et ceux qui contestent sa légitimité à diriger le parti fondé par Félix Houphouët-Boigny.
La gestion de la convention électorale et les accusations d'irrégularités dans le processus pourraient avoir des répercussions sur l'unité du parti à l'approche de l'élection présidentielle. Le PDCI-RDA, qui a déjà connu plusieurs scissions ces dernières années, voit son autorité et sa crédibilité à nouveau remises en question par ce conflit interne.
Ni Tidjane Thiam ni Valérie Yapo n'ont encore réagi officiellement à cette décision d'incompétence du tribunal. Les prochaines étapes juridiques et politiques de cette affaire seront déterminantes pour l'avenir du parti et sa capacité à présenter un front uni lors de la présidentielle d'octobre 2025.