Ralliement de Jean-Yves Esso au RHDP : le PDCI réagit © Crédit photo DR
Le départ de cadres du PDCI-RDA vers le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) "n'est pas quelque chose qui nous surprend", a déclaré Bredoumy Soumaïla Kouassi, porte-parole du Parti démocratique de Côte d'Ivoire. Cette réaction est intervenue lors d'une conférence de presse tenue jeudi 10 avril au siège du parti à Cocody, en réponse au récent ralliement de l'inspecteur du parti, Jean-Yves Essoh Essis.
Face aux journalistes, le responsable politique a affiché une sérénité ostensible concernant ces défections. Il a notamment pointé des motivations personnelles plutôt que politiques derrière ces départs, tout en réaffirmant la solidité de son parti et la position dominante de Tidjane Thiam pour la présidentielle de 2025.
Face aux journalistes, le responsable politique a affiché une sérénité ostensible concernant ces défections. Il a notamment pointé des motivations personnelles plutôt que politiques derrière ces départs, tout en réaffirmant la solidité de son parti et la position dominante de Tidjane Thiam pour la présidentielle de 2025.
Ambitions personnelles derrière les défections
« Ce n'est pas quelque chose qui nous surprend. Nous l'avons vu venir depuis longtemps », a indiqué Bredoumy Soumaïla Kouassi concernant le départ de Jean-Yves Essoh Essis vers la coalition au pouvoir. Le porte-parole a révélé que ce dernier avait préalablement sollicité la haute direction du parti « pour avoir une promotion personnelle ».
Cette explication suggère que ces ralliements seraient davantage motivés par des ambitions de carrière que par des convictions idéologiques. Une stratégie de communication qui vise à minimiser l'impact politique de ces départs en les réduisant à des démarches individualistes sans réelle portée sur la ligne politique du PDCI-RDA.
Cette explication suggère que ces ralliements seraient davantage motivés par des ambitions de carrière que par des convictions idéologiques. Une stratégie de communication qui vise à minimiser l'impact politique de ces départs en les réduisant à des démarches individualistes sans réelle portée sur la ligne politique du PDCI-RDA.
Contexte électoral tendu
Ces défections s'inscrivent dans un contexte politique particulièrement compétitif à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025. Elles interviennent alors que le PDCI-RDA se prépare à tenir sa convention élective le 16 avril prochain pour désigner officiellement son candidat.
Durant la même conférence de presse, le porte-parole a réaffirmé la position de force de Tidjane Thiam dans la course présidentielle. « Tous les sondages montrent aujourd'hui que quel que soit le candidat en face, le président Thiam le bat. Ils ont peur de Thiam et de son équipe, donc leur seule voie de sortie, c'est de l'éliminer », a-t-il affirmé, établissant un lien implicite entre ces défections et une stratégie d'affaiblissement du parti.
L'absence remarquée de Tidjane Thiam lors du 18ème bureau politique tenu le weekend dernier à Yamoussoukro a également été justifiée par le porte-parole. « C'est légal, ce n'est pas la première fois. C'est le parti qui a mis le président Thiam en mission. Le président Thiam est en France pour travailler pour le PDCI-RDA », a expliqué Bredoumy Soumaïla Kouassi.
Cette absence, survenant dans un contexte de départs vers le RHDP, aurait pu être interprétée comme un signe de faiblesse. La direction du parti a choisi de la présenter comme une démarche stratégique servant les intérêts du PDCI-RDA, réaffirmant ainsi l'engagement et la légitimité de son président.
Ces mouvements entre formations politiques illustrent la recomposition du paysage politique ivoirien à l'approche du scrutin présidentiel. Le PDCI-RDA, ancien allié du RHDP avant leur rupture en 2018, voit certains de ses membres rejoindre la coalition au pouvoir, tandis que d'autres formations connaissent également des reconfigrations.
Le parti historique ivoirien, désormais dirigé par Tidjane Thiam depuis décembre 2023, maintient son cap électoral malgré ces défections. La convention du 16 avril 2025 devrait confirmer l'ancien directeur général de Credit Suisse comme candidat du PDCI-RDA face au candidat du RHDP pour l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Durant la même conférence de presse, le porte-parole a réaffirmé la position de force de Tidjane Thiam dans la course présidentielle. « Tous les sondages montrent aujourd'hui que quel que soit le candidat en face, le président Thiam le bat. Ils ont peur de Thiam et de son équipe, donc leur seule voie de sortie, c'est de l'éliminer », a-t-il affirmé, établissant un lien implicite entre ces défections et une stratégie d'affaiblissement du parti.
L'absence remarquée de Tidjane Thiam lors du 18ème bureau politique tenu le weekend dernier à Yamoussoukro a également été justifiée par le porte-parole. « C'est légal, ce n'est pas la première fois. C'est le parti qui a mis le président Thiam en mission. Le président Thiam est en France pour travailler pour le PDCI-RDA », a expliqué Bredoumy Soumaïla Kouassi.
Cette absence, survenant dans un contexte de départs vers le RHDP, aurait pu être interprétée comme un signe de faiblesse. La direction du parti a choisi de la présenter comme une démarche stratégique servant les intérêts du PDCI-RDA, réaffirmant ainsi l'engagement et la légitimité de son président.
Ces mouvements entre formations politiques illustrent la recomposition du paysage politique ivoirien à l'approche du scrutin présidentiel. Le PDCI-RDA, ancien allié du RHDP avant leur rupture en 2018, voit certains de ses membres rejoindre la coalition au pouvoir, tandis que d'autres formations connaissent également des reconfigrations.
Le parti historique ivoirien, désormais dirigé par Tidjane Thiam depuis décembre 2023, maintient son cap électoral malgré ces défections. La convention du 16 avril 2025 devrait confirmer l'ancien directeur général de Credit Suisse comme candidat du PDCI-RDA face au candidat du RHDP pour l'élection présidentielle d'octobre 2025.
