« Nous allons aller aux élections et nous allons gagner. » Cette déclaration sans équivoque de Laurent Gbagbo résonne comme un message fort adressé tant à ses partisans qu'à ses adversaires politiques. Le président du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) s'exprimait le samedi 12 avril 2025 à Dabou, lors de la clôture de la troisième édition de la "Fête de la Renaissance" de sa formation politique.
Cette prise de position intervient dans un contexte particulier, puisqu'elle survient à peine 24 heures après l'annonce du retrait du représentant du PPA-CI des activités de la Commission électorale indépendante (CEI). Une décision qui avait suscité des interrogations sur la stratégie électorale du parti à six mois de la présidentielle.
Cette prise de position intervient dans un contexte particulier, puisqu'elle survient à peine 24 heures après l'annonce du retrait du représentant du PPA-CI des activités de la Commission électorale indépendante (CEI). Une décision qui avait suscité des interrogations sur la stratégie électorale du parti à six mois de la présidentielle.
Une CEI critiquée mais une participation maintenue
Face à ses militants réunis à Dabou, Laurent Gbagbo a maintenu ses critiques envers l'institution électorale tout en affirmant sa volonté de participer au scrutin. « Quand vous voyez une CEI qui boite, il faut la combattre jusqu'à ce que son pied soit redressé. Nous avons continué à nous battre pour avoir une vraie commission électorale », a-t-il expliqué pour justifier le retrait de son commissaire.
L'ancien président ivoirien a développé son argumentaire : « Ils veulent faire en sorte que la CEI soit boiteuse pour qu'ils passent en bas et qu'elle désigne les leurs. Je n'accepte pas ça. » Et d'ajouter : « On ne peut pas faire semblant de faire des élections et puis choisir quelqu'un qui n'a pas été élu. » Ces déclarations traduisent sa méfiance envers le processus électoral tout en maintenant l'engagement de son parti dans la course à la présidentielle.
L'ancien président ivoirien a développé son argumentaire : « Ils veulent faire en sorte que la CEI soit boiteuse pour qu'ils passent en bas et qu'elle désigne les leurs. Je n'accepte pas ça. » Et d'ajouter : « On ne peut pas faire semblant de faire des élections et puis choisir quelqu'un qui n'a pas été élu. » Ces déclarations traduisent sa méfiance envers le processus électoral tout en maintenant l'engagement de son parti dans la course à la présidentielle.
Mobilisation des troupes et annonces stratégiques
Au-delà de cette confirmation de participation, Laurent Gbagbo a profité de cette tribune pour annoncer des actions imminentes. « Soyez attentifs. D'ici deux semaines, nous allons tenir un comité central et prendre des décisions qu'il faudra appliquer. Donc, tenez-vous prêts, le comité central va prendre des décisions et vous aurez des mots d'ordre », a-t-il lancé à l'intention de ses partisans visiblement enthousiastes.
Cette annonce d'un comité central prochain laisse présager une intensification de la mobilisation du PPA-CI à l'approche des échéances électorales. Sans dévoiler la nature exacte des décisions qui seront prises, l'ancien chef d'État prépare manifestement son parti à une séquence politique intense dans les mois à venir.
En marge des questions électorales, Laurent Gbagbo a également exprimé son soutien aux enseignants récemment en grève en Côte d'Ivoire. « Je soutiens les enseignants en grève. Un pays où il n'y a pas de grève, ce n'est pas un pays », a-t-il affirmé, élargissant son propos à d'autres enjeux nationaux.
Cette "Fête de la Renaissance" du PPA-CI à Dabou a donc été l'occasion pour Laurent Gbagbo de clarifier sa position sur l'élection présidentielle à venir, dans un contexte où le PPA-CI et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) ont tous deux suspendu leur participation à la CEI, estimant que cette institution est partiale. À six mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 octobre 2025, la tension politique continue de monter d'un cran en Côte d'Ivoire.
Cette annonce d'un comité central prochain laisse présager une intensification de la mobilisation du PPA-CI à l'approche des échéances électorales. Sans dévoiler la nature exacte des décisions qui seront prises, l'ancien chef d'État prépare manifestement son parti à une séquence politique intense dans les mois à venir.
En marge des questions électorales, Laurent Gbagbo a également exprimé son soutien aux enseignants récemment en grève en Côte d'Ivoire. « Je soutiens les enseignants en grève. Un pays où il n'y a pas de grève, ce n'est pas un pays », a-t-il affirmé, élargissant son propos à d'autres enjeux nationaux.
Cette "Fête de la Renaissance" du PPA-CI à Dabou a donc été l'occasion pour Laurent Gbagbo de clarifier sa position sur l'élection présidentielle à venir, dans un contexte où le PPA-CI et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) ont tous deux suspendu leur participation à la CEI, estimant que cette institution est partiale. À six mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 octobre 2025, la tension politique continue de monter d'un cran en Côte d'Ivoire.