« Je n'accepte pas une CEI boiteuse. » Cette déclaration tranchante de Laurent Gbagbo témoigne de sa position ferme concernant l'actuelle Commission électorale indépendante. Le président du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) s'exprimait le samedi 12 avril 2025 lors de la clôture de la troisième édition de la Fête de la Renaissance de son parti à Dabou, à l'ouest d'Abidjan.
Cette prise de position survient au lendemain du retrait du représentant du PPA-CI des travaux de la Commission électorale indépendante. Une décision qui s'inscrit dans la stratégie du parti à six mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025, mais qui n'implique pas un boycott du scrutin, comme l'a clairement précisé l'ancien président ivoirien.
Cette prise de position survient au lendemain du retrait du représentant du PPA-CI des travaux de la Commission électorale indépendante. Une décision qui s'inscrit dans la stratégie du parti à six mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025, mais qui n'implique pas un boycott du scrutin, comme l'a clairement précisé l'ancien président ivoirien.
Combattre pour redresser l'institution électorale
Face à ses partisans réunis à Dabou, Laurent Gbagbo a développé sa critique envers la CEI tout en appelant à la mobilisation. « Quand vous voyez une CEI qui boite, il faut la combattre jusqu'à ce que son pied soit redressé. Nous avons continué à nous battre pour avoir une vraie commission électorale », a-t-il expliqué, justifiant ainsi le retrait du commissaire de son parti.
L'ancien chef d'État a été explicite sur les risques qu'il perçoit : « Ils veulent faire en sorte que la CEI soit boiteuse pour qu'ils passent en bas et qu'elle désigne les leurs. Je n'accepte pas ça », a-t-il affirmé devant une foule enthousiaste. Il a poursuivi sa critique en soulignant qu'« on ne peut pas faire semblant de faire des élections et puis choisir quelqu'un qui n'a pas été élu », remettant ainsi en question l'intégrité du processus électoral actuel.
L'ancien chef d'État a été explicite sur les risques qu'il perçoit : « Ils veulent faire en sorte que la CEI soit boiteuse pour qu'ils passent en bas et qu'elle désigne les leurs. Je n'accepte pas ça », a-t-il affirmé devant une foule enthousiaste. Il a poursuivi sa critique en soulignant qu'« on ne peut pas faire semblant de faire des élections et puis choisir quelqu'un qui n'a pas été élu », remettant ainsi en question l'intégrité du processus électoral actuel.
Participation confirmée et mobilisation annoncée
Malgré ces critiques sévères, Laurent Gbagbo a clairement indiqué que son parti comptait participer à l'élection présidentielle : « Nous allons aller aux élections parce que ceux qui croient qu'on va les fatiguer et puis ils vont se fâcher pour dire qu'on ne va pas aux élections, allez-leur dire qu'ils se trompent. Nous allons aller aux élections et nous allons gagner. »
Pour préparer cette échéance, le président du PPA-CI a annoncé la tenue imminente d'une réunion stratégique : « Soyez attentifs. D'ici deux semaines, nous allons tenir un comité central et prendre des décisions qu'il faudra appliquer. Donc, tenez-vous prêts, le comité central va prendre des décisions et vous aurez des mots d'ordre », a-t-il indiqué à ses militants, laissant entrevoir une intensification des actions du parti dans les semaines à venir.
En marge des questions électorales, Laurent Gbagbo a également profité de cette tribune pour exprimer son soutien au mouvement de grève récent des enseignants ivoiriens : « Je soutiens les enseignants en grève. Un pays où il n'y a pas de grève, ce n'est pas un pays », a-t-il déclaré, élargissant ainsi son propos à d'autres préoccupations nationales.
Cette position du PPA-CI s'inscrit dans un contexte politique tendu, où les deux principales formations de l'opposition, le PPA-CI et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ont suspendu leur participation à la CEI qu'ils estiment partiale. À six mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 octobre 2025, cette Fête de la Renaissance a ainsi été l'occasion pour Laurent Gbagbo de préciser sa stratégie : contester la CEI actuelle sans pour autant renoncer à participer à l'élection.
Pour préparer cette échéance, le président du PPA-CI a annoncé la tenue imminente d'une réunion stratégique : « Soyez attentifs. D'ici deux semaines, nous allons tenir un comité central et prendre des décisions qu'il faudra appliquer. Donc, tenez-vous prêts, le comité central va prendre des décisions et vous aurez des mots d'ordre », a-t-il indiqué à ses militants, laissant entrevoir une intensification des actions du parti dans les semaines à venir.
En marge des questions électorales, Laurent Gbagbo a également profité de cette tribune pour exprimer son soutien au mouvement de grève récent des enseignants ivoiriens : « Je soutiens les enseignants en grève. Un pays où il n'y a pas de grève, ce n'est pas un pays », a-t-il déclaré, élargissant ainsi son propos à d'autres préoccupations nationales.
Cette position du PPA-CI s'inscrit dans un contexte politique tendu, où les deux principales formations de l'opposition, le PPA-CI et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), ont suspendu leur participation à la CEI qu'ils estiment partiale. À six mois du scrutin présidentiel prévu pour le 25 octobre 2025, cette Fête de la Renaissance a ainsi été l'occasion pour Laurent Gbagbo de préciser sa stratégie : contester la CEI actuelle sans pour autant renoncer à participer à l'élection.