« La nationalité exclusivement ivoirienne de Tidjane Thiam ne souffre plus d'aucun doute. Son maintien sur la liste électorale est non négociable. » Cette déclaration sans ambiguïté des avocats du PDCI-RDA, lors d'une conférence de presse tenue ce lundi 28 avril à Cocody, résume la position du parti face aux tentatives d'invalidation de la candidature de son représentant à l'élection présidentielle de 2025.
Le collège d'avocats du parti a présenté un argumentaire juridique détaillé pour contrer les allégations concernant la double nationalité supposée de l'ancien directeur général du Crédit Suisse. Cette sortie médiatique intervient alors que la Commission électorale indépendante (CEI) examine actuellement les dossiers de candidature pour le scrutin d'octobre. Le PDCI-RDA qualifie les contestations visant son candidat de « mascarade » orchestrée pour « éliminer un potentiel candidat qui se présente comme favori ».
Le collège d'avocats du parti a présenté un argumentaire juridique détaillé pour contrer les allégations concernant la double nationalité supposée de l'ancien directeur général du Crédit Suisse. Cette sortie médiatique intervient alors que la Commission électorale indépendante (CEI) examine actuellement les dossiers de candidature pour le scrutin d'octobre. Le PDCI-RDA qualifie les contestations visant son candidat de « mascarade » orchestrée pour « éliminer un potentiel candidat qui se présente comme favori ».
L'argumentaire juridique des avocats
Les conseils du PDCI-RDA ont minutieusement décortiqué les fondements légaux de l'éligibilité de Tidjane Thiam. Ils rappellent que la Constitution ivoirienne ne fait pas de la binationalité un motif d'inéligibilité, à condition que le candidat déclare renoncer à toute autre nationalité avant sa prise de fonction. « Toutes les formalités légales ont été respectées par notre client », affirment-ils, documents à l'appui.
Les avocats dénoncent également une interprétation sélective du code électoral. « Comment expliquer que cette question de binationalité n'ait jamais été soulevée pour d'autres candidats dans le passé ? », s'interrogent-ils. Ils soulèvent par ailleurs l'incohérence d'une situation où « le petit-fils de Félix Houphouët-Boigny ne peut pas figurer sur la liste électorale de son pays, pendant que cette liste comporte des millions de personnes irrégulièrement inscrites », selon les termes employés dans leur déclaration.
Les avocats dénoncent également une interprétation sélective du code électoral. « Comment expliquer que cette question de binationalité n'ait jamais été soulevée pour d'autres candidats dans le passé ? », s'interrogent-ils. Ils soulèvent par ailleurs l'incohérence d'une situation où « le petit-fils de Félix Houphouët-Boigny ne peut pas figurer sur la liste électorale de son pays, pendant que cette liste comporte des millions de personnes irrégulièrement inscrites », selon les termes employés dans leur déclaration.
Un appel à la mobilisation politique et juridique
Au-delà de la défense de leur client, les avocats du PDCI-RDA élargissent le débat en appelant « tous les Ivoiriens binationaux » à se joindre à leur cause. « Ce combat dépasse le cas personnel de Tidjane Thiam. Il s'agit d'éviter qu'une catégorie entière de citoyens soit considérée comme des étrangers dans leur propre pays », expliquent-ils, transformant ainsi une contestation électorale en question de principe constitutionnel.
Sur le plan juridique, le PDCI-RDA annonce qu'il saisira toutes les juridictions compétentes, nationales et internationales si nécessaire. « Nous irons jusqu'à la Cour africaine des droits de l'homme si la justice ivoirienne faillit à sa mission », préviennent les avocats. Ils appellent également « les juges qui voudraient se faire complices d'un tel forfait à se ressaisir » et exigent « la dissolution de la CEI dans sa forme actuelle », qu'ils considèrent comme partiale.
Cette offensive juridico-politique s'inscrit dans une stratégie plus large du PDCI-RDA visant à contester l'organisation du scrutin. Le parti formule plusieurs exigences préalables, dont « une nouvelle révision de la liste électorale en 2025 » et « un audit indépendant » de celle-ci. À six mois de l'élection présidentielle, cette crise autour de l'éligibilité de Tidjane Thiam pourrait constituer un tournant dans la campagne.
Les avocats concluent leur intervention en rappelant la proximité entre leur client et le père fondateur de la nation ivoirienne : « Dans quel pays sommes-nous, où le petit-fils de Félix Houphouët-Boigny ne peut pas être candidat à la présidence ? ». Une question rhétorique qui résonne comme un appel à la mémoire collective des Ivoiriens.
Sur le plan juridique, le PDCI-RDA annonce qu'il saisira toutes les juridictions compétentes, nationales et internationales si nécessaire. « Nous irons jusqu'à la Cour africaine des droits de l'homme si la justice ivoirienne faillit à sa mission », préviennent les avocats. Ils appellent également « les juges qui voudraient se faire complices d'un tel forfait à se ressaisir » et exigent « la dissolution de la CEI dans sa forme actuelle », qu'ils considèrent comme partiale.
Cette offensive juridico-politique s'inscrit dans une stratégie plus large du PDCI-RDA visant à contester l'organisation du scrutin. Le parti formule plusieurs exigences préalables, dont « une nouvelle révision de la liste électorale en 2025 » et « un audit indépendant » de celle-ci. À six mois de l'élection présidentielle, cette crise autour de l'éligibilité de Tidjane Thiam pourrait constituer un tournant dans la campagne.
Les avocats concluent leur intervention en rappelant la proximité entre leur client et le père fondateur de la nation ivoirienne : « Dans quel pays sommes-nous, où le petit-fils de Félix Houphouët-Boigny ne peut pas être candidat à la présidence ? ». Une question rhétorique qui résonne comme un appel à la mémoire collective des Ivoiriens.