Le PDCI-RDA monte au créneau face à la possible invalidation de la candidature de Tidjane Thiam à l'élection présidentielle de 2025. Lors d'une conférence de presse tenue ce lundi 28 avril à Cocody, le porte-parole du parti et ses avocats ont dénoncé ce qu'ils qualifient de "faux prétexte pour conserver le pouvoir d'État" et de "mascarade visant à éliminer un potentiel candidat qui se présente comme favori face à toutes les alternatives du RDR ".
Le parti de l'ancien président Henri Konan Bédié affirme que la contestation de l'éligibilité de Thiam s'inscrit dans une stratégie plus large visant à maintenir le statu quo politique. Cette sortie médiatique intervient dans un contexte déjà tendu, alors que la Commission électorale indépendante doit bientôt statuer sur la validité des candidatures pour le scrutin présidentiel prévu en octobre 2025.
Le parti de l'ancien président Henri Konan Bédié affirme que la contestation de l'éligibilité de Thiam s'inscrit dans une stratégie plus large visant à maintenir le statu quo politique. Cette sortie médiatique intervient dans un contexte déjà tendu, alors que la Commission électorale indépendante doit bientôt statuer sur la validité des candidatures pour le scrutin présidentiel prévu en octobre 2025.
Un réquisitoire contre le bilan du pouvoir
Le PDCI-RDA a profité de cette tribune pour dresser un bilan sévère des années de gouvernance du RDR. "Le RDR a échoué dans tous les domaines", a martelé le porte-parole du parti, citant notamment "l'échec de la promesse de transfert de la capitale à Yamoussoukro" et l'absence de "transfert de compétence aux collectivités".
L'éducation nationale figure parmi les secteurs les plus critiqués. "Il a fallu seulement dix ans de règne pour que le RDR déconstruise tout le fondement de notre système éducatif. Nos élèves de troisième sont testés au niveau CM2", a dénoncé le représentant du parti. Le PDCI-RDA pointe également du doigt la situation des enseignants, "méprisés, maltraités et poussés à la mendicité à cause des ponctions injustes sur leur salaire déjà insuffisant".
L'éducation nationale figure parmi les secteurs les plus critiqués. "Il a fallu seulement dix ans de règne pour que le RDR déconstruise tout le fondement de notre système éducatif. Nos élèves de troisième sont testés au niveau CM2", a dénoncé le représentant du parti. Le PDCI-RDA pointe également du doigt la situation des enseignants, "méprisés, maltraités et poussés à la mendicité à cause des ponctions injustes sur leur salaire déjà insuffisant".
Les exigences pour une élection crédible
Face à ce qu'il considère comme une tentative d'organiser "des élections truquées, avec des candidats choisis", le PDCI-RDA formule plusieurs exigences. En premier lieu, le parti réclame "une nouvelle RLE (Révision de la Liste Électorale) en 2025, avant l'élection présidentielle" ainsi qu'"un audit de la liste électorale".
La question de la nationalité de Tidjane Thiam, petit-fils de Félix Houphouët-Boigny, occupe une place centrale dans le discours du parti. "Pour le PDCI-RDA, la nationalité exclusivement ivoirienne [de Thiam] ne souffre plus d'aucun doute. Son maintien sur la liste électorale est non négociable. Il n'y a ni plan B, ni plan C à Z", martèle le texte. Le porte-parole s'interroge : "Dans quelle Côte d'Ivoire sommes-nous où le petit-fils d'Houphouët-Boigny n'est pas Ivoirien ?".
Le parti exige également "la dissolution de la CEI dans sa forme actuelle" et appelle "les juges qui voudraient se faire complices d'un tel forfait à se ressaisir". Il conclut en invitant "tous les Ivoiriens binationaux" à rejoindre ce combat pour éviter "qu'ils soient considérés comme des étrangers dans leur propre pays".
Cette offensive politique intervient à un moment critique du calendrier électoral, alors que les tensions montent à l'approche du scrutin présidentiel. Le PDCI-RDA, qui ambitionne de revenir au pouvoir après quinze années d'opposition, mise sur la candidature de Tidjane Thiam, figure respectée du monde financier international, pour concrétiser ses ambitions.
La question de la nationalité de Tidjane Thiam, petit-fils de Félix Houphouët-Boigny, occupe une place centrale dans le discours du parti. "Pour le PDCI-RDA, la nationalité exclusivement ivoirienne [de Thiam] ne souffre plus d'aucun doute. Son maintien sur la liste électorale est non négociable. Il n'y a ni plan B, ni plan C à Z", martèle le texte. Le porte-parole s'interroge : "Dans quelle Côte d'Ivoire sommes-nous où le petit-fils d'Houphouët-Boigny n'est pas Ivoirien ?".
Le parti exige également "la dissolution de la CEI dans sa forme actuelle" et appelle "les juges qui voudraient se faire complices d'un tel forfait à se ressaisir". Il conclut en invitant "tous les Ivoiriens binationaux" à rejoindre ce combat pour éviter "qu'ils soient considérés comme des étrangers dans leur propre pays".
Cette offensive politique intervient à un moment critique du calendrier électoral, alors que les tensions montent à l'approche du scrutin présidentiel. Le PDCI-RDA, qui ambitionne de revenir au pouvoir après quinze années d'opposition, mise sur la candidature de Tidjane Thiam, figure respectée du monde financier international, pour concrétiser ses ambitions.