"Nous n'allons pas laisser mourir le PDCI." Cette promesse de Laurent Gbagbo, prononcée le 26 avril 2025 lors du Comité central du PPA-CI, marque un tournant dans les alliances politiques à six mois de l'élection présidentielle. Le fondateur du parti entend soutenir le PDCI-RDA après la radiation électorale de son président Tidjane Thiam, dernier opposant d'envergure à être écarté par la justice ivoirienne.
Ferro Bally, dans son analyse, pointe un paradoxe historique dans cette nouvelle posture de l'ancien président. "Comme la roue tourne !", écrit le journaliste, rappelant que le RDR, devenu aujourd'hui RHDP, a bénéficié autrefois du soutien de Gbagbo. Ce même parti est désormais qualifié de "monstre de Frankenstein, qui veut tout dévorer sur son passage", illustrant la dégradation des relations politiques et le durcissement du régime.
Ferro Bally, dans son analyse, pointe un paradoxe historique dans cette nouvelle posture de l'ancien président. "Comme la roue tourne !", écrit le journaliste, rappelant que le RDR, devenu aujourd'hui RHDP, a bénéficié autrefois du soutien de Gbagbo. Ce même parti est désormais qualifié de "monstre de Frankenstein, qui veut tout dévorer sur son passage", illustrant la dégradation des relations politiques et le durcissement du régime.
Les méthodes du pouvoir décryptées
Le journaliste dresse un portrait sans concession des méthodes employées par le pouvoir en place. "À la tête de l'État depuis quatorze ans et disposant des ressorts du pouvoir, Alassane Ouattara, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, ne fait pas dans la dentelle", écrit-il. Cette métaphore traduit la brutalité des méthodes utilisées contre l'opposition.
Ferro Bally détaille ces tactiques : "Par débauchage, clientélisme et chantage, il s'est attellé à vider les partis de l'opposition de leur substance." Il souligne toutefois que les résultats restent "mi-figue mi-raisin" malgré "la débauche d'énergie et de colossaux moyens". La stratégie du régime consiste à "couper la tête de tous ses adversaires parmi les plus redoutables" par des procédés juridiques contestés, comme en témoignent les cas de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, avant celui de Tidjane Thiam.
Ferro Bally détaille ces tactiques : "Par débauchage, clientélisme et chantage, il s'est attellé à vider les partis de l'opposition de leur substance." Il souligne toutefois que les résultats restent "mi-figue mi-raisin" malgré "la débauche d'énergie et de colossaux moyens". La stratégie du régime consiste à "couper la tête de tous ses adversaires parmi les plus redoutables" par des procédés juridiques contestés, comme en témoignent les cas de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, avant celui de Tidjane Thiam.
Les faiblesses de la réponse de l'opposition
L'initiative de soutien au PDCI présente des contradictions qui n'échappent pas à l'analyse du journaliste. "Cette profession de foi a coïncidé avec la manifestation contre la radiation de Thiam de la liste électorale que le PDCI-RDA projetait de tenir à la place Trocadero, à Paris (finalement annulée) et à laquelle le PPA-CI a refusé de participer", observe-t-il. Ce refus de participer à une action concrète "frappe la sortie de Gbagbo d'un bémol qui pourrait la faire flirter avec l'opportunisme".
Ferro Bally identifie ce qu'il nomme "le péché originel" des initiatives de Gbagbo : "l'improvisation et l'impréparation". Le mouvement "trop c'est trop", que l'ancien président tente de lancer, "court le risque de devenir uniquement un slogan" sans contenu véritable. L'interpellation publique de Sébastien Dano Djédjé lors du Comité central révèle une approche par "à-coups" qui manque de cohérence stratégique.
Le constat final du journaliste est sans appel sur l'état actuel de l'opposition incarnée par Gbagbo : "Et si Gbagbo reste un des derniers dinosaures de l'arène, ses prises de position, de plus en plus par sursaut, indiquent que cette redoutable bête politique commence à manquer et de projets sans équivoque et de crocs". Une conclusion qui interroge sur la capacité de l'opposition à constituer une alternative crédible à l'approche de l'échéance électorale d'octobre 2025.
Ferro Bally identifie ce qu'il nomme "le péché originel" des initiatives de Gbagbo : "l'improvisation et l'impréparation". Le mouvement "trop c'est trop", que l'ancien président tente de lancer, "court le risque de devenir uniquement un slogan" sans contenu véritable. L'interpellation publique de Sébastien Dano Djédjé lors du Comité central révèle une approche par "à-coups" qui manque de cohérence stratégique.
Le constat final du journaliste est sans appel sur l'état actuel de l'opposition incarnée par Gbagbo : "Et si Gbagbo reste un des derniers dinosaures de l'arène, ses prises de position, de plus en plus par sursaut, indiquent que cette redoutable bête politique commence à manquer et de projets sans équivoque et de crocs". Une conclusion qui interroge sur la capacité de l'opposition à constituer une alternative crédible à l'approche de l'échéance électorale d'octobre 2025.