Le ralliement politique de Jean-Yves Esso Essis au RHDP marque un nouveau coup dur pour l'opposition ivoirienne. L'inspecteur au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) a formalisé son adhésion au Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix ce mardi 8 avril 2025 à Abidjan. Une cérémonie sobre mais symbolique qui s'est déroulée en présence du Secrétaire Exécutif du parti présidentiel, Cissé Ibrahima Bacongo, et du ministre Adjé Silas Metch.
Cette défection intervient dans un contexte de recomposition politique à six mois des élections présidentielles d'octobre 2025. Le PDCI-RDA, ancien allié du RHDP avant la rupture de 2018, voit ainsi partir l'un de ses cadres influents à un moment stratégique du calendrier électoral. Un départ que le parti de Henri Konan Bédié n'a pas encore commenté officiellement.
Cette défection intervient dans un contexte de recomposition politique à six mois des élections présidentielles d'octobre 2025. Le PDCI-RDA, ancien allié du RHDP avant la rupture de 2018, voit ainsi partir l'un de ses cadres influents à un moment stratégique du calendrier électoral. Un départ que le parti de Henri Konan Bédié n'a pas encore commenté officiellement.
Une décision mûrement réfléchie
Face aux caméras et aux militants du RHDP venus l'accueillir, Jean-Yves Esso Essis a tenu à expliquer sa démarche. « C'est en toute responsabilité que j'annonce aujourd'hui mon ralliement au RHDP. Ce choix n'est ni une rupture avec mes convictions, ni un reniement de mon engagement passé, mais plutôt une décision mûrement réfléchie pour contribuer activement à l'édification d'un avenir meilleur pour tous les Ivoiriens », a-t-il déclaré.
Le transfuge du PDCI a également tenu à présenter ses excuses pour ses positions antérieures. « Je demande pardon pour les offenses commises à l'égard du RHDP. Aujourd'hui, j'ai compris que le Président Alassane Ouattara est une figure emblématique du progrès en Côte d'Ivoire », a affirmé l'ancien inspecteur du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny.
Dans son allocution, Esso Essis a souligné que son « engagement pour la Côte d'Ivoire reste intact, et que c'est avec une volonté de dialogue et de réconciliation » qu'il « souhaite désormais œuvrer pour l'unité et la stabilité de notre pays ». Une formulation qui reprend la rhétorique habituelle des transfuges politiques, soucieux de présenter leur changement d'étiquette comme un acte patriotique plutôt qu'opportuniste.
Le transfuge du PDCI a également tenu à présenter ses excuses pour ses positions antérieures. « Je demande pardon pour les offenses commises à l'égard du RHDP. Aujourd'hui, j'ai compris que le Président Alassane Ouattara est une figure emblématique du progrès en Côte d'Ivoire », a affirmé l'ancien inspecteur du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny.
Dans son allocution, Esso Essis a souligné que son « engagement pour la Côte d'Ivoire reste intact, et que c'est avec une volonté de dialogue et de réconciliation » qu'il « souhaite désormais œuvrer pour l'unité et la stabilité de notre pays ». Une formulation qui reprend la rhétorique habituelle des transfuges politiques, soucieux de présenter leur changement d'étiquette comme un acte patriotique plutôt qu'opportuniste.
Un appel aux militants du PDCI
Au-delà de son cas personnel, Jean-Yves Esso Essis a lancé un appel direct à ses anciens camarades du PDCI-RDA. « J'invite tous ceux qui sont encore dans le doute au PDCI à franchir le pas et à venir rejoindre le RHDP pour œuvrer ensemble au développement de notre pays », a-t-il indiqué. Une invitation qui ressemble à une tentative d'entraîner d'autres cadres dans son sillage.
De son côté, le Secrétaire Exécutif du RHDP n'a pas caché sa satisfaction. Cissé Bacongo a salué l'arrivée de cette « grosse pointure » dans les rangs du parti au pouvoir, promettant qu'il « sera utilisé comme il se doit ». Une formule qui laisse entendre qu'un poste pourrait attendre le nouveau venu dans l'appareil d'État.
« Je prends l'engagement de faire en sorte que tu te sentes mieux que là où tu étais et tu seras réhabilité moralement », a assuré Bacongo à son nouveau camarade. Le responsable du RHDP a également souligné que « seules les actions du Président Ouattara attirent des sympathisants dans le parti », écartant toute idée de débauchage actif ou de pression.
Ce ralliement s'inscrit dans une stratégie d'affaiblissement de l'opposition menée par le RHDP à l'approche des élections présidentielles. Depuis plusieurs mois, le parti au pouvoir multiplie les cérémonies d'accueil de transfuges venus principalement du PDCI et du PPA-CI de Laurent Gbagbo. Une tactique qui vise à projeter l'image d'un mouvement présidentiel en dynamique ascendante face à une opposition en perte de vitesse.
Pour le PDCI, ce départ pose la question de la solidité de ses structures et de sa capacité à maintenir la cohésion dans ses rangs face aux sollicitations du pouvoir. Le prochain congrès du parti, prévu en juin 2025, devrait être l'occasion d'une clarification stratégique à l'approche de l'élection présidentielle.
De son côté, le Secrétaire Exécutif du RHDP n'a pas caché sa satisfaction. Cissé Bacongo a salué l'arrivée de cette « grosse pointure » dans les rangs du parti au pouvoir, promettant qu'il « sera utilisé comme il se doit ». Une formule qui laisse entendre qu'un poste pourrait attendre le nouveau venu dans l'appareil d'État.
« Je prends l'engagement de faire en sorte que tu te sentes mieux que là où tu étais et tu seras réhabilité moralement », a assuré Bacongo à son nouveau camarade. Le responsable du RHDP a également souligné que « seules les actions du Président Ouattara attirent des sympathisants dans le parti », écartant toute idée de débauchage actif ou de pression.
Ce ralliement s'inscrit dans une stratégie d'affaiblissement de l'opposition menée par le RHDP à l'approche des élections présidentielles. Depuis plusieurs mois, le parti au pouvoir multiplie les cérémonies d'accueil de transfuges venus principalement du PDCI et du PPA-CI de Laurent Gbagbo. Une tactique qui vise à projeter l'image d'un mouvement présidentiel en dynamique ascendante face à une opposition en perte de vitesse.
Pour le PDCI, ce départ pose la question de la solidité de ses structures et de sa capacité à maintenir la cohésion dans ses rangs face aux sollicitations du pouvoir. Le prochain congrès du parti, prévu en juin 2025, devrait être l'occasion d'une clarification stratégique à l'approche de l'élection présidentielle.
