La course à la présidentielle 2025 révèle des divisions profondes au sein du PDCI-RDA. Dans un entretien accordé à l'émission "Sans Réserve" sur la NCI le 12 décembre 2024, Jean-Louis Billon a frontalement contesté la capacité de Tidjane Thiam à briguer la présidence.
Le délégué départemental de Dabakala n'a pas fait dans la demi-mesure : "Lui, il ne peut pas gagner une élection à cause de son absence trop longue du pays. Par décence, il ne devrait même pas être candidat." Une déclaration qui marque une rupture significative dans la hiérarchie du parti.
Le délégué départemental de Dabakala n'a pas fait dans la demi-mesure : "Lui, il ne peut pas gagner une élection à cause de son absence trop longue du pays. Par décence, il ne devrait même pas être candidat." Une déclaration qui marque une rupture significative dans la hiérarchie du parti.
L'expérience locale contre le parcours international
Jean-Louis Billon, fort de son ancrage territorial, met en avant sa propre légitimité. "Moi, je pense que je suis celui qui est le mieux outillé pour remporter une élection", affirme-t-il, soulignant implicitement l'importance d'une présence continue sur le terrain. Il revendique également un rôle crucial dans la pérennité du parti : "Si le PDCI-RDA existe encore, c'est grâce à des personnes comme moi qui se sont battues."
Malgré la convocation du conseil de discipline qui a suivi ses déclarations, Jean-Louis Billon maintient sa position. "Je n'ai pas été surpris outre mesure. Je répondrai à cette convocation", déclare-t-il avec assurance. Le candidat déclaré depuis le 25 octobre dernier défend son droit à l'expression politique : "Nul part, il n'est interdit à un militant de dire qu'il est candidat à la présidence de la République. Je ne transgresse aucune règle."
Malgré la convocation du conseil de discipline qui a suivi ses déclarations, Jean-Louis Billon maintient sa position. "Je n'ai pas été surpris outre mesure. Je répondrai à cette convocation", déclare-t-il avec assurance. Le candidat déclaré depuis le 25 octobre dernier défend son droit à l'expression politique : "Nul part, il n'est interdit à un militant de dire qu'il est candidat à la présidence de la République. Je ne transgresse aucune règle."