Le secteur éducatif ivoirien traverse une période de tension. Chérif Drissa, secrétaire général du Syndicat des enseignants du primaire public de Côte d'Ivoire (SYEPPCI), a dénoncé des actes d'intimidation visant les enseignants syndiqués. Ces pressions font suite à l'annonce d'une grève pour l'obtention d'une prime.
Lors d'une tournée dans la région du Haut-Sassandra, Drissa a recueilli des témoignages d'enseignants menacés par leur hiérarchie. Il a également signalé que des responsables ministériels effectuaient des visites pour dissuader les chefs de services de soutenir le mouvement de grève. Selon lui, des inspecteurs de l'enseignement et des chefs d'établissements auraient reçu des instructions pour intimider les grévistes.
Face à ces actions, les syndicats appellent à privilégier le dialogue. Drissa a déclaré : "Le gouvernement ferait mieux d'ouvrir des discussions plutôt que de faire pression sur les chefs de services". Les responsables syndicaux, lors de leur visite à Vavoua, ont réaffirmé leur ouverture aux échanges avec les ministères concernés.
Lors d'une tournée dans la région du Haut-Sassandra, Drissa a recueilli des témoignages d'enseignants menacés par leur hiérarchie. Il a également signalé que des responsables ministériels effectuaient des visites pour dissuader les chefs de services de soutenir le mouvement de grève. Selon lui, des inspecteurs de l'enseignement et des chefs d'établissements auraient reçu des instructions pour intimider les grévistes.
Face à ces actions, les syndicats appellent à privilégier le dialogue. Drissa a déclaré : "Le gouvernement ferait mieux d'ouvrir des discussions plutôt que de faire pression sur les chefs de services". Les responsables syndicaux, lors de leur visite à Vavoua, ont réaffirmé leur ouverture aux échanges avec les ministères concernés.
Les enjeux de la grève
Le mouvement de grève, prévu pour trois jours à partir du 15 octobre 2024, a été initié par onze faîtières du secteur éducation-formation. Leur revendication principale porte sur l'octroi d'une prime aux fonctionnaires du secteur. Le préavis de grève, déposé le 14 septembre 2024, visait à engager des négociations, mais les demandes n'ont pas été satisfaites à ce jour.