Tidjane Thiam refuse catégoriquement la décision de justice qui vient de le rayer des listes électorales en Côte d'Ivoire. Dans une déclaration publique, le président du PDCI-RDA a fermement rejeté ce verdict qu'il juge comme une manœuvre politique destinée à l'écarter de la course présidentielle prévue en octobre 2025.
"J'ai appris qu'une décision de justice a décidé que je sois radié de la liste électorale, ce qui m'empêche d'être candidat à l'élection présidentielle", a déclaré Thiam, avant d'ajouter sans ambages : "Je n'accepterai pas cette radiation, parce qu'elle est injuste, injustifiée et incompréhensible".
"J'ai appris qu'une décision de justice a décidé que je sois radié de la liste électorale, ce qui m'empêche d'être candidat à l'élection présidentielle", a déclaré Thiam, avant d'ajouter sans ambages : "Je n'accepterai pas cette radiation, parce qu'elle est injuste, injustifiée et incompréhensible".
Le pouvoir élimine son rival le plus sérieux
Le tribunal a motivé sa décision en estimant que Thiam avait perdu sa nationalité ivoirienne en acquérant la citoyenneté française en 1987. Une argumentation que l'intéressé conteste vigoureusement, y voyant une manipulation politique. "En fait, ce qui se passe, c'est que le pouvoir vient simplement d'éliminer, à travers un raisonnement inique et incompréhensible, son rival le plus sérieux", affirme-t-il.
Dans sa déclaration, l'ancien banquier international rappelle sa récente désignation comme candidat du PDCI avec "un score de 99,5%" et sa nomination comme "coordinateur de la Coalition pour une alternance pacifique en Côte d'Ivoire" regroupant 25 partis d'opposition. Il évoque également un sondage récent selon lequel il devancerait le président Ouattara dans l'hypothèse d'un second tour avec "57% contre 41%".
Dans sa déclaration, l'ancien banquier international rappelle sa récente désignation comme candidat du PDCI avec "un score de 99,5%" et sa nomination comme "coordinateur de la Coalition pour une alternance pacifique en Côte d'Ivoire" regroupant 25 partis d'opposition. Il évoque également un sondage récent selon lequel il devancerait le président Ouattara dans l'hypothèse d'un second tour avec "57% contre 41%".
"Il n'y aura pas de plan B"
Face à cette situation qu'il qualifie de potentiellement dangereuse pour le pays, Thiam affiche sa détermination. "Je suis absolument déterminé à me battre pour que les Ivoiriens puissent choisir librement celui ou celle qui doit les diriger", a-t-il déclaré, avant d'ajouter avec fermeté : "Le PDCI est uni derrière moi. Il n'y aura pas de plan B, il n'y aura pas de plan C."
Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu, à six mois d'une élection présidentielle très attendue. Thiam n'hésite pas à mettre en garde contre les risques que cette décision fait peser sur la stabilité du pays : "Je crains qu'une fois de plus nous soyons au bord d'une crise." Dans sa conclusion, il réaffirme sa position : "La possibilité pour les Ivoiriennes et les Ivoiriens de choisir en toute liberté sans crainte celui ou celle qui doit les diriger, eh bien c'est une question de dignité."
Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu, à six mois d'une élection présidentielle très attendue. Thiam n'hésite pas à mettre en garde contre les risques que cette décision fait peser sur la stabilité du pays : "Je crains qu'une fois de plus nous soyons au bord d'une crise." Dans sa conclusion, il réaffirme sa position : "La possibilité pour les Ivoiriennes et les Ivoiriens de choisir en toute liberté sans crainte celui ou celle qui doit les diriger, eh bien c'est une question de dignité."