Accident de pirogue mortel en Côte d'Ivoire. Douze enfants et adolescents sont morts noyés lundi soir dans la lagune près d'Abidjan. Le drame est survenu lors d'une sortie pascale organisée par une église méthodiste du village de Tiaha, situé à environ 60 kilomètres de la capitale économique ivoirienne.
Adjé Silas Metch, ministre des Sports et du Cadre de vie, s'est rendu sur les lieux dans la nuit de lundi à mardi. "Douze corps ont été repêchés, ils sont en cours d'évacuation à la morgue", a-t-il déclaré à l'AFP. Il a précisé que parmi les victimes se trouvait également "un jeune qui n'est pas de l'église et s'est ajouté" à la traversée. Quatre personnes ont pu être secourues lors de l'incident.
Adjé Silas Metch, ministre des Sports et du Cadre de vie, s'est rendu sur les lieux dans la nuit de lundi à mardi. "Douze corps ont été repêchés, ils sont en cours d'évacuation à la morgue", a-t-il déclaré à l'AFP. Il a précisé que parmi les victimes se trouvait également "un jeune qui n'est pas de l'église et s'est ajouté" à la traversée. Quatre personnes ont pu être secourues lors de l'incident.
Circonstances du drame
Les jeunes victimes avaient quitté leur village de Tiaha pour se rendre à celui de Kaka afin de participer à la "Galilée", une célébration chrétienne de la résurrection du Christ. L'accident est survenu sur le chemin du retour, comme l'a expliqué Gérard Gbato, chef adjoint du district de police de Dabou, contacté par l'AFP.
"Le moteur de la pirogue s'est arrêté à un moment donné, la pirogue s'est renversée", a indiqué le responsable policier. Une possible "surcharge" de l'embarcation figure parmi les hypothèses envisagées pour expliquer ce chavirement. La gendarmerie de Dabou a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l'accident et établir d'éventuelles responsabilités.
Le commissaire Gbato a souligné que ce mode de transport est fréquemment utilisé par les communautés de la région. La pirogue constitue en effet un moyen de déplacement privilégié pour les habitants des villages lagunaires, notamment lors des déplacements entre localités séparées par l'eau.
La lagune, qui serpente entre les quartiers d'Abidjan et dans les villes environnantes, représente une voie de communication essentielle pour de nombreuses communautés. Toutefois, les accidents ne sont pas rares, particulièrement en période de fêtes lorsque le nombre de passagers tend à augmenter. La météo et l'état des embarcations constituent également des facteurs de risque importants.
"Le moteur de la pirogue s'est arrêté à un moment donné, la pirogue s'est renversée", a indiqué le responsable policier. Une possible "surcharge" de l'embarcation figure parmi les hypothèses envisagées pour expliquer ce chavirement. La gendarmerie de Dabou a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l'accident et établir d'éventuelles responsabilités.
Le commissaire Gbato a souligné que ce mode de transport est fréquemment utilisé par les communautés de la région. La pirogue constitue en effet un moyen de déplacement privilégié pour les habitants des villages lagunaires, notamment lors des déplacements entre localités séparées par l'eau.
La lagune, qui serpente entre les quartiers d'Abidjan et dans les villes environnantes, représente une voie de communication essentielle pour de nombreuses communautés. Toutefois, les accidents ne sont pas rares, particulièrement en période de fêtes lorsque le nombre de passagers tend à augmenter. La météo et l'état des embarcations constituent également des facteurs de risque importants.
Réactions et mesures attendues
Ce drame survient dans un contexte où la sécurité des transports lagunaires fait régulièrement débat en Côte d'Ivoire. Les autorités ont par le passé tenté de réglementer ce secteur, notamment concernant le port obligatoire de gilets de sauvetage et le contrôle technique des embarcations.
L'ampleur de cette tragédie, qui a coûté la vie à douze jeunes, pourrait relancer les discussions sur la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour les transports lagunaires, particulièrement lorsqu'il s'agit de sorties collectives impliquant des mineurs. Les communautés locales et les organisations religieuses sont également appelées à une plus grande vigilance dans l'organisation de telles activités.
L'ampleur de cette tragédie, qui a coûté la vie à douze jeunes, pourrait relancer les discussions sur la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour les transports lagunaires, particulièrement lorsqu'il s'agit de sorties collectives impliquant des mineurs. Les communautés locales et les organisations religieuses sont également appelées à une plus grande vigilance dans l'organisation de telles activités.
