Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, a été radié de la liste électorale par une décision de justice rendue mardi en Côte d'Ivoire. Le tribunal a estimé que l'opposant avait perdu sa nationalité ivoirienne lors de l'acquisition de la citoyenneté française en 1987, remettant en question sa capacité à se présenter à l'élection présidentielle prévue dans six mois.
Dans une déclaration rendue publique suite à cette décision, Tidjane Thiam a fermement rejeté ce verdict judiciaire. "J'ai appris qu'une décision de justice a décidé que je sois radié de la liste électorale, ce qui m'empêche d'être candidat à l'élection présidentielle", a-t-il indiqué, avant d'ajouter : "Je n'accepterai pas cette radiation, parce qu'elle est injuste, injustifiée et incompréhensible."
Dans une déclaration rendue publique suite à cette décision, Tidjane Thiam a fermement rejeté ce verdict judiciaire. "J'ai appris qu'une décision de justice a décidé que je sois radié de la liste électorale, ce qui m'empêche d'être candidat à l'élection présidentielle", a-t-il indiqué, avant d'ajouter : "Je n'accepterai pas cette radiation, parce qu'elle est injuste, injustifiée et incompréhensible."
Une radiation intervenue après sa désignation comme candidat
Selon Me Ange Rodrigue Dadjé, avocat de Tidjane Thiam, "la présidente du tribunal a estimé que le président Thiam avait perdu la nationalité ivoirienne quand il a acquis la nationalité française, et donc elle a fait droit aux demandes des requérants et a ordonné sa radiation de la liste électorale".
Cette décision survient peu après la désignation de Thiam comme candidat du PDCI à la présidentielle. "J'ai été désigné comme candidat du PDCI à l'élection présidentielle avec un score de 99,5%", explique l'intéressé dans sa déclaration. Il précise également avoir été nommé "coordinateur de la Coalition pour une alternance pacifique en Côte d'Ivoire", regroupant 25 partis d'opposition.
Cette décision survient peu après la désignation de Thiam comme candidat du PDCI à la présidentielle. "J'ai été désigné comme candidat du PDCI à l'élection présidentielle avec un score de 99,5%", explique l'intéressé dans sa déclaration. Il précise également avoir été nommé "coordinateur de la Coalition pour une alternance pacifique en Côte d'Ivoire", regroupant 25 partis d'opposition.
Le pouvoir vient d'éliminer son rival le plus sérieux
L'ancien banquier international dénonce sans ambages une manœuvre politique visant à l'écarter de la course présidentielle. "Ce qui se passe, c'est que le pouvoir vient simplement d'éliminer, à travers un raisonnement inique et incompréhensible, son rival le plus sérieux", affirme-t-il, évoquant un sondage récent selon lequel il l'emporterait "par 57% contre 41% pour M. Alassane Ouattara" dans l'hypothèse d'un second tour.
Face à cette situation, Thiam se montre résolu : "Je suis absolument déterminé à me battre pour que les Ivoiriens puissent choisir librement celui ou celle qui doit les diriger", tout en avertissant que "le PDCI est uni derrière moi. Il n'y aura pas de plan B, il n'y aura pas de plan C." Cette affaire pourrait raviver les tensions politiques dans le pays à l'approche des élections, Thiam allant jusqu'à déclarer : "Je crains qu'une fois de plus nous soyons au bord d'une crise."
Face à cette situation, Thiam se montre résolu : "Je suis absolument déterminé à me battre pour que les Ivoiriens puissent choisir librement celui ou celle qui doit les diriger", tout en avertissant que "le PDCI est uni derrière moi. Il n'y aura pas de plan B, il n'y aura pas de plan C." Cette affaire pourrait raviver les tensions politiques dans le pays à l'approche des élections, Thiam allant jusqu'à déclarer : "Je crains qu'une fois de plus nous soyons au bord d'une crise."