Tidjane Thiam vient de subir un revers judiciaire considérable à six mois de l'élection présidentielle ivoirienne. Le tribunal a ordonné ce mardi sa radiation des listes électorales, compromettant sérieusement ses ambitions politiques. Cette décision repose sur l'acquisition de la nationalité française par l'opposant en 1987, fait qui, selon la justice, lui aurait fait perdre automatiquement sa nationalité ivoirienne.
La nouvelle tombe alors que le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), principale formation d'opposition du pays, semblait se positionner comme un candidat potentiel pour l'élection présidentielle d'octobre 2025. Cette décision judiciaire intervient dans un contexte politique déjà tendu en Côte d'Ivoire, où les questions de nationalité et d'éligibilité ont régulièrement marqué les cycles électoraux précédents.
La nouvelle tombe alors que le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), principale formation d'opposition du pays, semblait se positionner comme un candidat potentiel pour l'élection présidentielle d'octobre 2025. Cette décision judiciaire intervient dans un contexte politique déjà tendu en Côte d'Ivoire, où les questions de nationalité et d'éligibilité ont régulièrement marqué les cycles électoraux précédents.
Une décision basée sur la double nationalité
La présidente du tribunal a fondé sa décision sur l'acquisition de la nationalité française par Tidjane Thiam en 1987. Me Ange Rodrigue Dadjé, avocat de Tidjane Thiam, a rapporté les motivations du jugement : "Elle a estimé que le président Thiam avait perdu la nationalité ivoirienne quand il a acquis la nationalité française, et donc elle a fait droit aux demandes des requérants et a ordonné la radiation du président Thiam de la liste électorale."
Cette interprétation du tribunal s'appuie sur l'ancienne législation ivoirienne qui ne reconnaissait pas la double nationalité jusqu'à une réforme récente. Selon cette lecture, l'acquisition volontaire d'une autre nationalité entraînait automatiquement la perte de la nationalité ivoirienne. Cette question juridique complexe divise les experts du droit constitutionnel ivoirien depuis plusieurs années, notamment dans son application aux personnalités politiques.
Cette interprétation du tribunal s'appuie sur l'ancienne législation ivoirienne qui ne reconnaissait pas la double nationalité jusqu'à une réforme récente. Selon cette lecture, l'acquisition volontaire d'une autre nationalité entraînait automatiquement la perte de la nationalité ivoirienne. Cette question juridique complexe divise les experts du droit constitutionnel ivoirien depuis plusieurs années, notamment dans son application aux personnalités politiques.
Implications pour la présidentielle de 2025
Cette radiation intervient à un moment stratégique du calendrier politique national. À six mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025, elle porte un coup significatif aux ambitions politiques de Tidjane Thiam, ancien directeur général du Crédit Suisse revenu en Côte d'Ivoire en 2023 pour prendre la tête du PDCI-RDA.
Sans inscription sur les listes électorales, Tidjane Thiam se trouve privé non seulement de son droit de vote, mais surtout de la possibilité de se présenter comme candidat à la prochaine élection présidentielle. Cette situation place le PDCI-RDA, plus ancien parti politique du pays, dans une position délicate à l'approche d'une échéance électorale considérée comme décisive.
Le camp de Tidjane Thiam n'a pas tardé à réagir. Bien que la décision officielle n'ait pas encore été commentée par l'intéressé lui-même, son entourage politique dénonce une manœuvre à caractère politique. L'équipe juridique de l'opposant examine déjà les voies de recours possibles contre cette décision de première instance.
La question de la nationalité des personnalités politiques a souvent été au centre des débats électoraux en Côte d'Ivoire. Ce précédent judiciaire pourrait avoir des implications importantes pour d'autres figures politiques issues de la diaspora ivoirienne ayant acquis d'autres nationalités. Il soulève également la question de l'application rétroactive des nouvelles dispositions constitutionnelles sur la double nationalité adoptées ces dernières années.
Cette décision pourrait provoquer des tensions politiques accrues dans un pays où les questions identitaires restent sensibles et où le souvenir des crises électorales passées demeure vivace. Le PDCI-RDA et les autres partis d'opposition devront rapidement définir leur stratégie face à ce bouleversement du paysage politique ivoirien à l'approche de l'échéance présidentielle.
Sans inscription sur les listes électorales, Tidjane Thiam se trouve privé non seulement de son droit de vote, mais surtout de la possibilité de se présenter comme candidat à la prochaine élection présidentielle. Cette situation place le PDCI-RDA, plus ancien parti politique du pays, dans une position délicate à l'approche d'une échéance électorale considérée comme décisive.
Le camp de Tidjane Thiam n'a pas tardé à réagir. Bien que la décision officielle n'ait pas encore été commentée par l'intéressé lui-même, son entourage politique dénonce une manœuvre à caractère politique. L'équipe juridique de l'opposant examine déjà les voies de recours possibles contre cette décision de première instance.
La question de la nationalité des personnalités politiques a souvent été au centre des débats électoraux en Côte d'Ivoire. Ce précédent judiciaire pourrait avoir des implications importantes pour d'autres figures politiques issues de la diaspora ivoirienne ayant acquis d'autres nationalités. Il soulève également la question de l'application rétroactive des nouvelles dispositions constitutionnelles sur la double nationalité adoptées ces dernières années.
Cette décision pourrait provoquer des tensions politiques accrues dans un pays où les questions identitaires restent sensibles et où le souvenir des crises électorales passées demeure vivace. Le PDCI-RDA et les autres partis d'opposition devront rapidement définir leur stratégie face à ce bouleversement du paysage politique ivoirien à l'approche de l'échéance présidentielle.