La grève des enseignants a fortement perturbé le fonctionnement des établissements scolaires à Man le lundi 7 avril 2025. Ce mouvement, lancé par des syndicats pour réclamer une prime d'incitation, a conduit à l'absence d'un grand nombre d'enseignants dans les écoles primaires et secondaires publiques de la ville. Les observations réalisées dans plusieurs établissements témoignent d'une mobilisation significative des enseignants, avec pour conséquence directe la fermeture de nombreuses classes.
Dans ce contexte de perturbation, les élèves ont été les premiers affectés par cette situation. Plusieurs d'entre eux ont été contraints de quitter les établissements pour regagner leur domicile faute d'encadrement. Des groupes d'élèves ont été aperçus aux abords des routes, rentrant chez eux en pleine journée scolaire, illustration concrète de l'impact de cette grève sur le système éducatif local.
Dans ce contexte de perturbation, les élèves ont été les premiers affectés par cette situation. Plusieurs d'entre eux ont été contraints de quitter les établissements pour regagner leur domicile faute d'encadrement. Des groupes d'élèves ont été aperçus aux abords des routes, rentrant chez eux en pleine journée scolaire, illustration concrète de l'impact de cette grève sur le système éducatif local.
Des écoles inégalement touchées par le mouvement
Le suivi de la grève varie selon les établissements. Certaines écoles ont été particulièrement affectées, comme l'école primaire publique de Zélé, celles de Mistro, Mont Glas et Péraldi, où les salles de classe sont restées totalement vides. L'absence des enseignants dans ces établissements a rendu impossible la tenue des cours, paralysant complètement l'activité pédagogique.
Toutefois, le mouvement n'a pas touché tous les établissements avec la même intensité. Dans d'autres structures comme l'EPP Libreville, Gbêpleu, Grand Gbapleu, ainsi que dans quelques écoles secondaires telles que le lycée Dion Robert et le collège jeunes filles Dominique Ouattara, certains enseignants ont maintenu leurs activités. Ces établissements ont pu assurer une continuité partielle de l'enseignement, même si le fonctionnement normal a été perturbé.
Toutefois, le mouvement n'a pas touché tous les établissements avec la même intensité. Dans d'autres structures comme l'EPP Libreville, Gbêpleu, Grand Gbapleu, ainsi que dans quelques écoles secondaires telles que le lycée Dion Robert et le collège jeunes filles Dominique Ouattara, certains enseignants ont maintenu leurs activités. Ces établissements ont pu assurer une continuité partielle de l'enseignement, même si le fonctionnement normal a été perturbé.
Une revendication focalisée sur la prime d'incitation
Cette grève s'inscrit dans un mouvement national plus large lancé par l'Intersyndicale du ministère de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation (IS-MENA). D'après les informations recueillies, les syndicats réclament une prime d'incitation trimestrielle pour tous les enseignants. Le montant revendiqué varie entre 150 000 et 400 000 francs CFA par trimestre, représentant un enjeu financier considérable.
La situation à Man reflète donc un mouvement national dont l'issue reste incertaine, avec des répercussions directes sur la scolarité des élèves et le calendrier scolaire déjà perturbé.
La situation à Man reflète donc un mouvement national dont l'issue reste incertaine, avec des répercussions directes sur la scolarité des élèves et le calendrier scolaire déjà perturbé.