La CEI se retrouve au cœur d'un débat intense. Le 9 octobre 2024, lors de la présentation du mode opératoire de la révision de la liste électorale à l'Assemblée nationale, les députés de l'opposition ont exprimé leurs doutes sur la fiabilité du fichier électoral. Pr Hubert Oulaye, président du Groupe parlementaire du Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI), a été le premier à sonner l'alarme.
« Nous avions, il n'y a pas longtemps, au niveau du PPA-CI, démontré que la liste électorale actuelle contient des irrégularités flagrantes qui concernent près de 2,5 millions d'électeurs, également relevées par des partis politiques et la société civile », a déclaré Pr Oulaye. Il a précisé qu'il s'agissait de « millions d'électeurs frauduleusement inscrits sur la liste électorale ou qui le sont de façon indue, notamment des personnes décédées, des fraudeurs sur la nationalité, des personnes citoyennes omises ou déplacées frauduleusement ».
Pr Oulaye a également soulevé la question du « mercenariat électoral connu sous le nom de transhumance ». Ce phénomène, selon lui, contribue à fausser la représentativité réelle de l'électorat. « Au niveau du PPA-CI, notre position est de réaliser un audit de la liste électorale, mais apparemment nous avons le sentiment que la Commission électorale indépendante ne veut pas », a-t-il ajouté.
« Nous avions, il n'y a pas longtemps, au niveau du PPA-CI, démontré que la liste électorale actuelle contient des irrégularités flagrantes qui concernent près de 2,5 millions d'électeurs, également relevées par des partis politiques et la société civile », a déclaré Pr Oulaye. Il a précisé qu'il s'agissait de « millions d'électeurs frauduleusement inscrits sur la liste électorale ou qui le sont de façon indue, notamment des personnes décédées, des fraudeurs sur la nationalité, des personnes citoyennes omises ou déplacées frauduleusement ».
Pr Oulaye a également soulevé la question du « mercenariat électoral connu sous le nom de transhumance ». Ce phénomène, selon lui, contribue à fausser la représentativité réelle de l'électorat. « Au niveau du PPA-CI, notre position est de réaliser un audit de la liste électorale, mais apparemment nous avons le sentiment que la Commission électorale indépendante ne veut pas », a-t-il ajouté.
La réponse de la CEI
Face à ces accusations, le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert, a tenu à apporter des clarifications. Il a rappelé qu'une réunion sur le fichier électoral avait eu lieu le 15 juillet 2023, au cours de laquelle des réponses tangibles avaient été apportées aux préoccupations des partis politiques.
Concernant la question des centenaires sur la liste électorale, Coulibaly-Kuibiert a fourni des chiffres précis. « Sur les 4 201 électeurs présumés centenaires sur la liste électorale, 4 001 disposaient d'un dossier dans la base de données de la CEI au site central. Il en est donc resté 200 électeurs présumés centenaires sur la liste électorale », a-t-il expliqué.
Le président de la CEI a également rappelé les règles en vigueur pour contester une inscription sur la liste électorale. « Si vous considérez que ce ne sont pas des centenaires, et que cet âge est frauduleux, il faut en apporter la preuve », a-t-il déclaré, citant l'article 12 du Code électoral qui stipule que tout requérant demandant une radiation sur la liste électorale doit fournir les pièces justificatives.
Coulibaly-Kuibiert a également abordé la question de l'absence de filiation de certains électeurs. Il a expliqué que « ceci provient de ce que la dernière carte d'identité ne mentionne pas à son dos la filiation des personnes, et l'ONECI a promis donner à la CEI l'application permettant de lire la puce accédant à la filiation ».
Ces échanges entre la CEI et les députés de l'opposition montrent l'importance des enjeux liés à la révision de la liste électorale en vue des prochaines échéances électorales en Côte d'Ivoire.
Concernant la question des centenaires sur la liste électorale, Coulibaly-Kuibiert a fourni des chiffres précis. « Sur les 4 201 électeurs présumés centenaires sur la liste électorale, 4 001 disposaient d'un dossier dans la base de données de la CEI au site central. Il en est donc resté 200 électeurs présumés centenaires sur la liste électorale », a-t-il expliqué.
Le président de la CEI a également rappelé les règles en vigueur pour contester une inscription sur la liste électorale. « Si vous considérez que ce ne sont pas des centenaires, et que cet âge est frauduleux, il faut en apporter la preuve », a-t-il déclaré, citant l'article 12 du Code électoral qui stipule que tout requérant demandant une radiation sur la liste électorale doit fournir les pièces justificatives.
Coulibaly-Kuibiert a également abordé la question de l'absence de filiation de certains électeurs. Il a expliqué que « ceci provient de ce que la dernière carte d'identité ne mentionne pas à son dos la filiation des personnes, et l'ONECI a promis donner à la CEI l'application permettant de lire la puce accédant à la filiation ».
Ces échanges entre la CEI et les députés de l'opposition montrent l'importance des enjeux liés à la révision de la liste électorale en vue des prochaines échéances électorales en Côte d'Ivoire.