La Fédération ivoirienne de Taekwondo (FITKD) traverse une période de tensions. Lors d'une conférence de presse tenue le samedi 8 février 2025, le Dr Ali Diomandé, président du Comité de transition, a exposé plusieurs points de désaccord concernant la gestion actuelle de la fédération.
Le conflit s'articule autour de la non-application des directives de la World Taekwondo, instance internationale de la discipline. Le point central concerne la création d'un comité de pilotage inclusif, recommandation qui n'aurait pas été respectée selon le Comité de transition.
Le conflit s'articule autour de la non-application des directives de la World Taekwondo, instance internationale de la discipline. Le point central concerne la création d'un comité de pilotage inclusif, recommandation qui n'aurait pas été respectée selon le Comité de transition.
Les points de contestation
Le Comité de transition remet en cause la légitimité du comité de pilotage institué le 20 janvier 2025 par le ministère délégué chargé des Sports. Selon Dr Ali Diomandé : « Une partie au conflit préside le comité et l'autre est totalement ignorée ». Cette situation contredit le principe de dialogue, pourtant traditionnel dans la résolution des conflits en Côte d'Ivoire.
L'Assemblée générale ordinaire du 2 février 2025 est également contestée par les 175 membres statutaires. Dr Diomandé pointe « l'incapacité de justifier les dépenses exagérément élevées » et l'absence de discussion sur les problèmes éthiques au sein de la fédération.
L'Assemblée générale ordinaire du 2 février 2025 est également contestée par les 175 membres statutaires. Dr Diomandé pointe « l'incapacité de justifier les dépenses exagérément élevées » et l'absence de discussion sur les problèmes éthiques au sein de la fédération.
Les enjeux de la crise
La crise actuelle trouve son origine dans l'Assemblée générale extraordinaire du 19 octobre 2024. Les griefs concernent l'absence d'assemblée générale pendant trois ans, la gestion financière et le traitement de cas d'harcèlement sexuel.
Le collectif des membres statutaires critique également l'intervention du secrétaire général de l'Union africaine de Taekwondo, Balla Dieye, accusé de partialité dans la gestion du conflit. Cette position contrasterait avec l'approche préconisée par la World Taekwondo.
Le collectif des membres statutaires critique également l'intervention du secrétaire général de l'Union africaine de Taekwondo, Balla Dieye, accusé de partialité dans la gestion du conflit. Cette position contrasterait avec l'approche préconisée par la World Taekwondo.