Laurent Gbagbo brise le silence sur le rôle de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d'Ivoire . Dans un entretien accordé à AFO Média, l'ancien président ivoirien réagit à l'annonce de la fermeture du bureau de la CPI en Côte d'Ivoire. Cette décision soulève des interrogations sur le bilan des investigations menées dans le cadre de la crise post-électorale de 2010.
Gbagbo exprime son incompréhension face à la situation : "Si on veut chercher l'auteur ou les auteurs des massacres qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire, nous ne sommes pas encore au courant des résultats des investigations." Il poursuit : "Je suppose et j'espère qu'ils ont fait des investigations sur tout. Ils n'ont pas encore jugé ce qu'ils soupçonnent. Donc on ne sait pas les résultats des jugements à la CPI, ou bien même devant d'autres tribunaux."
L'ancien chef d'État s'interroge sur le rôle de la CPI dans son cas personnel. Il évoque le sentiment que l'institution judiciaire internationale se serait focalisée sur lui : "Si on n'a pas fait des recherches complémentaires, et qu'on n'a pas jugé tout ce qui s'est passé, ce cirque qui a duré des années et qui a coûté des milliards, n'a été fait que pour moi, c'est un grand honneur. Mais c'est une grande injustice."
Gbagbo exprime son incompréhension face à la situation : "Si on veut chercher l'auteur ou les auteurs des massacres qui ont eu lieu en Côte d'Ivoire, nous ne sommes pas encore au courant des résultats des investigations." Il poursuit : "Je suppose et j'espère qu'ils ont fait des investigations sur tout. Ils n'ont pas encore jugé ce qu'ils soupçonnent. Donc on ne sait pas les résultats des jugements à la CPI, ou bien même devant d'autres tribunaux."
L'ancien chef d'État s'interroge sur le rôle de la CPI dans son cas personnel. Il évoque le sentiment que l'institution judiciaire internationale se serait focalisée sur lui : "Si on n'a pas fait des recherches complémentaires, et qu'on n'a pas jugé tout ce qui s'est passé, ce cirque qui a duré des années et qui a coûté des milliards, n'a été fait que pour moi, c'est un grand honneur. Mais c'est une grande injustice."
Une justice à deux vitesses ?
Laurent Gbagbo nuance cependant ses propos : "Je n'ose pas penser cela. C'est pourquoi j'attends encore qu'on nous dise quels sont les assassins, quels sont les coupables des événements de la crise post-électorale." Cette déclaration souligne l'attente de Gbagbo pour une justice équitable et transparente.
L'ancien président revient sur son parcours judiciaire, marqué par sept années de détention à La Haye, suivies de deux ans en Belgique. Il souligne la durée de cette procédure : "Presque un an à Korhogo, 8 mois ou 9 mois. Et puis 7 ans à La Haye. Et puis après 2 ans en Belgique."
L'ancien président revient sur son parcours judiciaire, marqué par sept années de détention à La Haye, suivies de deux ans en Belgique. Il souligne la durée de cette procédure : "Presque un an à Korhogo, 8 mois ou 9 mois. Et puis 7 ans à La Haye. Et puis après 2 ans en Belgique."
Une justice ciblée ?
Gbagbo s'interroge sur l'impartialité de la justice internationale dans le traitement de la crise post-électorale ivoirienne. Il évoque des irrégularités présumées lors de l'élection de 2010 : "À Bouaké, par exemple, qui était la capitale de la rébellion, les gens ont décidé de donner 100 000 voix de plus à Ouattara." Il affirme avoir transmis des preuves à ce sujet à ses avocats, Roland Dumas et Jacques Vergès.
L'ancien président suggère que son sort était scellé d'avance : "Je pense que les Français se sont dit 'surpris' par mon arrivée en 2000 au pouvoir. Donc ils ne voulaient plus être surpris." Cette déclaration laisse entendre une possible ingérence étrangère dans les affaires politiques ivoiriennes.
Malgré ces obstacles, Laurent Gbagbo reste déterminé à poursuivre son combat politique. Il rappelle son rôle historique dans l'ouverture démocratique de la Côte d'Ivoire : "En 1990, les mêmes personnes disaient que je n'allais pas être candidat contre Houphouët. Mais j'ai été candidat contre Houphouët. Et cela a ouvert la route au multipartisme."
L'ancien président conclut en réaffirmant sa volonté de se battre : "Moi, je vais me battre jusqu'à la fin de ma vie, je vais me battre parce que les combats des Nkrumah, des Lumumba, ce n'est pas achevé." Cette déclaration souligne sa détermination à rester un acteur majeur de la scène politique ivoirienne, malgré les obstacles juridiques auxquels il fait face.
L'ancien président suggère que son sort était scellé d'avance : "Je pense que les Français se sont dit 'surpris' par mon arrivée en 2000 au pouvoir. Donc ils ne voulaient plus être surpris." Cette déclaration laisse entendre une possible ingérence étrangère dans les affaires politiques ivoiriennes.
Malgré ces obstacles, Laurent Gbagbo reste déterminé à poursuivre son combat politique. Il rappelle son rôle historique dans l'ouverture démocratique de la Côte d'Ivoire : "En 1990, les mêmes personnes disaient que je n'allais pas être candidat contre Houphouët. Mais j'ai été candidat contre Houphouët. Et cela a ouvert la route au multipartisme."
L'ancien président conclut en réaffirmant sa volonté de se battre : "Moi, je vais me battre jusqu'à la fin de ma vie, je vais me battre parce que les combats des Nkrumah, des Lumumba, ce n'est pas achevé." Cette déclaration souligne sa détermination à rester un acteur majeur de la scène politique ivoirienne, malgré les obstacles juridiques auxquels il fait face.