Affi N'Guessan a participé le samedi 21 décembre 2024 aux célébrations du 25e anniversaire de la génération Djigbo d'Attiékoi, dans la sous-préfecture de Brofodoumé/Anyama. Dans son intervention, le président du Front Populaire Ivoirien (FPI) a développé une réflexion approfondie sur les enjeux de l'alternance politique et de la réconciliation nationale.
Cette visite dans la localité d'Attiékoi a été l'occasion pour le leader politique de dresser un parallèle entre le système traditionnel d'alternance des générations et les défis démocratiques actuels de la Côte d'Ivoire.
Cette visite dans la localité d'Attiékoi a été l'occasion pour le leader politique de dresser un parallèle entre le système traditionnel d'alternance des générations et les défis démocratiques actuels de la Côte d'Ivoire.
L'alternance politique au cœur du débat
"En Côte d'Ivoire, depuis 30 ans, nous nous battons, parce que nous n'avons pas trouvé un système qui nous permette de faire cette alternance de façon pacifique", a déclaré Affi N'Guessan. Le président du FPI a salué le modèle traditionnel Attié, où la succession entre générations s'effectue selon des règles établies et respectées.
Critiquant le système politique actuel, il a notamment souligné : "La République dit qu'en Côte d'Ivoire, un président ne peut être président plus dix ans. C'est-à-dire deux mandats de 5 ans. Quand tu as fait quinze ans, est-ce que tu es encore dans la République ?"
Critiquant le système politique actuel, il a notamment souligné : "La République dit qu'en Côte d'Ivoire, un président ne peut être président plus dix ans. C'est-à-dire deux mandats de 5 ans. Quand tu as fait quinze ans, est-ce que tu es encore dans la République ?"
La réconciliation nationale comme priorité
Le leader politique a insisté sur l'importance de la réconciliation nationale, évoquant la situation des réfugiés ivoiriens : "Il y a encore beaucoup de nos compatriotes qui vivent les séquelles de la crise de 2010-2011. Beaucoup de nos compatriotes qui ont tout perdu et à qui l'État n'a accordé aucune importance."
"Sans réconciliation, nous ne pouvons pas construire une nation unie et solidaire", a-t-il conclu, appelant à des efforts collectifs vers la repentance et le pardon, particulièrement dans la perspective des échéances électorales de 2025.
"Sans réconciliation, nous ne pouvons pas construire une nation unie et solidaire", a-t-il conclu, appelant à des efforts collectifs vers la repentance et le pardon, particulièrement dans la perspective des échéances électorales de 2025.