Kobenan Kouassi Adjoumani a tenu à rétablir la vérité concernant la radiation électorale de Tidjane Thiam. Lors d'un point presse organisé ce jeudi 24 avril 2025 à Abidjan, le ministre d'État, porte-parole principal du RHDP, a rejeté catégoriquement les accusations portées par l'opposition contre son parti et le président Alassane Ouattara.
« Le point de presse express que nous avons décidé de tenir répond à un besoin urgent de recadrage, de clarification et surtout à un devoir de vérité, face à ce que l'on pourrait qualifier de volonté délibérée et collective de l'opposition, de séquestrer et d'exécuter sur un poteau et en public, la VERITE », a déclaré d'emblée le ministre Adjoumani. Il dénonce ainsi la stratégie du PDCI consistant à rejeter la responsabilité de ses difficultés sur le RHDP.
« Le point de presse express que nous avons décidé de tenir répond à un besoin urgent de recadrage, de clarification et surtout à un devoir de vérité, face à ce que l'on pourrait qualifier de volonté délibérée et collective de l'opposition, de séquestrer et d'exécuter sur un poteau et en public, la VERITE », a déclaré d'emblée le ministre Adjoumani. Il dénonce ainsi la stratégie du PDCI consistant à rejeter la responsabilité de ses difficultés sur le RHDP.
Une affaire juridique, non politique
Le ministre a rappelé les faits juridiques ayant conduit à la radiation de Tidjane Thiam. « En substance, ladite décision ordonne la radiation de M. Thiam de la liste électorale au motif que – écoutons bien – au moment de son inscription sur la liste électorale, M. Tidjane Thiam avait perdu la nationalité ivoirienne et était citoyen français », a-t-il expliqué, citant la décision du tribunal.
Kobenan Kouassi Adjoumani a insisté sur le fait que cette situation découle directement des propres déclarations de Tidjane Thiam. « C'est donc lui-même, de façon volontaire qui s'est présenté pour livrer devant tous, cette déclaration », a-t-il souligné, faisant référence à l'annonce du 7 février 2025 où le président du PDCI avait admis publiquement entamer des démarches pour renoncer à sa nationalité française.
Kobenan Kouassi Adjoumani a insisté sur le fait que cette situation découle directement des propres déclarations de Tidjane Thiam. « C'est donc lui-même, de façon volontaire qui s'est présenté pour livrer devant tous, cette déclaration », a-t-il souligné, faisant référence à l'annonce du 7 février 2025 où le président du PDCI avait admis publiquement entamer des démarches pour renoncer à sa nationalité française.
La responsabilité personnelle de Thiam
Le porte-parole du RHDP a fermement réfuté l'idée que son parti pourrait être impliqué dans les difficultés judiciaires du président du PDCI. « M. Tidjane Thiam, après avoir commis tant d'impairs, rusé avec les textes de son parti, caché volontairement la vérité à ses militants, dans l'unique but de parvenir à ses fins, devrait plutôt avoir la sagesse et l'humilité de demander publiquement pardon aux militants du PDCI et aux Ivoiriens », a-t-il affirmé.
« M. Tidjane Thiam a trop menti aux militants du PDCI. Il a trop abusé de leur bienveillance. L'heure est venue pour lui, de leur dire la vérité, toute la vérité et de se confesser », a martelé le ministre Adjoumani. Il a également rappelé que la loi de 1961 sur la nationalité n'est pas une invention récente et qu'elle a été instituée sous Félix Houphouët-Boigny. En conclusion, il a invité l'opposition à respecter l'État de droit : « Le temps des compromis et des petits arrangements politiques est révolu, dès lors que toutes les Institutions de la République fonctionnent normalement. »
« M. Tidjane Thiam a trop menti aux militants du PDCI. Il a trop abusé de leur bienveillance. L'heure est venue pour lui, de leur dire la vérité, toute la vérité et de se confesser », a martelé le ministre Adjoumani. Il a également rappelé que la loi de 1961 sur la nationalité n'est pas une invention récente et qu'elle a été instituée sous Félix Houphouët-Boigny. En conclusion, il a invité l'opposition à respecter l'État de droit : « Le temps des compromis et des petits arrangements politiques est révolu, dès lors que toutes les Institutions de la République fonctionnent normalement. »