Kobenan Kouassi Adjoumani a dénoncé la manipulation du PDCI suite à la radiation de Tidjane Thiam des listes électorales © Crédit photo DR
Kobenan Kouassi Adjoumani a accusé Tidjane Thiam d'être l'unique responsable de sa radiation des listes électorales. Le porte-parole principal du RHDP a tenu ce jeudi un point presse à Abidjan pour répondre aux attaques du PDCI qui accuse le parti au pouvoir d'être derrière les déboires judiciaires de son président.
« C'est le loup qui veut se faire passer pour l'agneau », a lancé le ministre d'État, estimant que Tidjane Thiam a délibérément caché la vérité sur sa situation. Une prise de parole inhabituelle pour le RHDP qui avait jusqu'à présent choisi de ne pas commenter cette affaire, considérant qu'il s'agissait d'un problème interne au PDCI.
« C'est le loup qui veut se faire passer pour l'agneau », a lancé le ministre d'État, estimant que Tidjane Thiam a délibérément caché la vérité sur sa situation. Une prise de parole inhabituelle pour le RHDP qui avait jusqu'à présent choisi de ne pas commenter cette affaire, considérant qu'il s'agissait d'un problème interne au PDCI.
Une affaire strictement juridique
Pour Kobenan Kouassi Adjoumani, la radiation de Tidjane Thiam est due à l'application stricte de la loi et non à une manœuvre politique. « Il n'a point été dit que M. Tidjane Thiam n'a jamais été ivoirien. La justice a simplement fait observer qu'au moment de son inscription sur la liste électorale, et en raison de sa naturalisation française, dont les effets se sont prolongés jusqu'en mars 2025, il avait perdu les privilèges attachés à sa citoyenneté ivoirienne », a-t-il expliqué.
Le ministre a également souligné le rôle de la CEI dans cette affaire. « La Commission Électorale Indépendante a également fait la preuve de sa bonne foi, en déboutant les requérants qui ont souhaité auprès d'elle la radiation du président du PDCI », a-t-il rappelé, précisant que « la CEI juge sur pièce » et n'avait pas à statuer sur la validité des documents fournis par Thiam, cette prérogative relevant de la justice.
Le ministre a également souligné le rôle de la CEI dans cette affaire. « La Commission Électorale Indépendante a également fait la preuve de sa bonne foi, en déboutant les requérants qui ont souhaité auprès d'elle la radiation du président du PDCI », a-t-il rappelé, précisant que « la CEI juge sur pièce » et n'avait pas à statuer sur la validité des documents fournis par Thiam, cette prérogative relevant de la justice.
L'aveu comme preuve irréfutable
Selon le porte-parole du RHDP, c'est la propre déclaration de Tidjane Thiam du 7 février 2025 qui constitue la preuve de son inéligibilité. « L'aveu étant ici la reine des preuves, cela amène à considérer qu'au moment où M. Thiam s'inscrivait sur la liste électorale, il était encore couvert de la nationalité française », a souligné le ministre.
« Les élus, cadres et militants du PDCI savaient-ils, au moment où ils portaient leur choix sur M. Tidjane Thiam, en décembre 2023, pour présider aux destinées de leur parti que ce dernier avait tant de dossiers cachés ? », s'est interrogé Kobenan Kouassi Adjoumani. Il a conclu en appelant les acteurs politiques à la responsabilité : « Nous sommes ici en présence d'un problème de droit. Le cas Thiam n'est pas une affaire politique comme d'aucuns tentent vainement de le faire croire. » Un appel à respecter l'État de droit qui sonne comme une fin de non-recevoir aux demandes d'intervention présidentielle formulées par l'opposition.
« Les élus, cadres et militants du PDCI savaient-ils, au moment où ils portaient leur choix sur M. Tidjane Thiam, en décembre 2023, pour présider aux destinées de leur parti que ce dernier avait tant de dossiers cachés ? », s'est interrogé Kobenan Kouassi Adjoumani. Il a conclu en appelant les acteurs politiques à la responsabilité : « Nous sommes ici en présence d'un problème de droit. Le cas Thiam n'est pas une affaire politique comme d'aucuns tentent vainement de le faire croire. » Un appel à respecter l'État de droit qui sonne comme une fin de non-recevoir aux demandes d'intervention présidentielle formulées par l'opposition.
