
Tidjane Thiam ce 19 mars 2025 a répondu aux questions sur sa double nationalité lors d'une interview sur France 24 © Crédit photo DR
La question de la nationalité de Tidjane Thiam a été abordée frontalement lors de son intervention sur France 24 dans l'émission "En tête-à-tête" diffusée ce 19 mars 2025. Le président du PDCI-RDA, candidat déclaré à l'élection présidentielle du 25 octobre, a clarifié sa situation de binational franco-ivoirien et les démarches entreprises pour se conformer aux exigences constitutionnelles.
« Les controverses sur ma nationalité sont une pure diversion », a-t-il déclaré durant l'entretien, qualifiant ces débats de manœuvre politique visant à détourner l'attention des véritables enjeux de la présidentielle. Il a confirmé avoir engagé toutes les procédures nécessaires pour renoncer à sa nationalité française avant le scrutin.
« Les controverses sur ma nationalité sont une pure diversion », a-t-il déclaré durant l'entretien, qualifiant ces débats de manœuvre politique visant à détourner l'attention des véritables enjeux de la présidentielle. Il a confirmé avoir engagé toutes les procédures nécessaires pour renoncer à sa nationalité française avant le scrutin.
Une procédure de renonciation en cours
Le candidat du PDCI-RDA a détaillé les étapes de la procédure administrative qu'il a initiée auprès des autorités françaises. Cette démarche vise à se conformer à l'article 35 de la Constitution ivoirienne, qui stipule que le président de la République doit être exclusivement de nationalité ivoirienne.
« J'ai engagé cette procédure dans les délais légaux et elle suit son cours normal », a précisé Tidjane Thiam. Il a souligné que cette renonciation serait effective bien avant le dépôt officiel des candidatures, prévu pour août 2025 selon le calendrier électoral de la Commission Électorale Indépendante.
« J'ai engagé cette procédure dans les délais légaux et elle suit son cours normal », a précisé Tidjane Thiam. Il a souligné que cette renonciation serait effective bien avant le dépôt officiel des candidatures, prévu pour août 2025 selon le calendrier électoral de la Commission Électorale Indépendante.
Le rejet des controverses politiques
L'ancien directeur général du Crédit Suisse a fermement rejeté les critiques concernant sa double nationalité, les qualifiant de tentatives pour l'écarter de la course présidentielle. Il a rappelé son attachement à la Côte d'Ivoire et son parcours au service de l'État ivoirien avant sa carrière internationale.
« Mon engagement pour la Côte d'Ivoire n'a jamais faibli », a affirmé le président du PDCI-RDA. Il a évoqué son passage au gouvernement ivoirien comme ministre du Plan et du Développement de 1998 à 1999, avant d'occuper des postes de direction dans des groupes internationaux.
La question de la nationalité des candidats revient régulièrement dans le débat politique ivoirien depuis l'introduction du concept d'« ivoirité » dans les années 1990. Plusieurs personnalités politiques ont vu leur éligibilité contestée sur cette base lors des précédents scrutins présidentiels.
La clarification de Tidjane Thiam intervient à sept mois du scrutin présidentiel, alors que les différentes formations politiques commencent à affiner leurs stratégies électorales. Le président du PDCI-RDA a conclu en appelant à un débat centré sur les programmes et les propositions concrètes pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, plutôt que sur des questions de procédure administrative.
« Mon engagement pour la Côte d'Ivoire n'a jamais faibli », a affirmé le président du PDCI-RDA. Il a évoqué son passage au gouvernement ivoirien comme ministre du Plan et du Développement de 1998 à 1999, avant d'occuper des postes de direction dans des groupes internationaux.
La question de la nationalité des candidats revient régulièrement dans le débat politique ivoirien depuis l'introduction du concept d'« ivoirité » dans les années 1990. Plusieurs personnalités politiques ont vu leur éligibilité contestée sur cette base lors des précédents scrutins présidentiels.
La clarification de Tidjane Thiam intervient à sept mois du scrutin présidentiel, alors que les différentes formations politiques commencent à affiner leurs stratégies électorales. Le président du PDCI-RDA a conclu en appelant à un débat centré sur les programmes et les propositions concrètes pour l'avenir de la Côte d'Ivoire, plutôt que sur des questions de procédure administrative.