Une tentative d'évasion massive a été déjouée ce lundi 7 avril 2025 à la Maison d'Arrêt et de Correction de Bouaké (MAC-B). L'incident, survenu "à l'ouverture des cellules", a entraîné la mort d'un détenu et fait quatre blessés, selon un communiqué du procureur de la République, Yeo Abel Nangbele.
Cette tentative fait suite à une mutinerie déclenchée la veille par onze détenus qui protestaient contre "le tarissement de leurs sources d'approvisionnement en produits illicites dans la détention". Ces troubles interviennent dans un contexte de renforcement des contrôles qui a permis la saisie récente de stupéfiants dans l'établissement pénitentiaire.
Cette tentative fait suite à une mutinerie déclenchée la veille par onze détenus qui protestaient contre "le tarissement de leurs sources d'approvisionnement en produits illicites dans la détention". Ces troubles interviennent dans un contexte de renforcement des contrôles qui a permis la saisie récente de stupéfiants dans l'établissement pénitentiaire.
Une série d'incidents en 48 heures
Le procureur explique que l'administration pénitentiaire a "renforcé le contrôle des visiteurs des détenus et des colis destinés à ces détenus" dans le cadre de la lutte contre l'introduction de stupéfiants. Cette vigilance accrue a porté ses fruits avec plusieurs saisies, dont "soixante (60) comprimés de type Tramadol, communément appelés « Kadhafi »" le 2 avril.
En réaction, "des détenus coalisés, onze (11) au total, ont décidé d'en découdre, hier dimanche 06 avril 2025, avec certains de leurs codétenus, au motif que ceux-ci seraient à l'origine des informations ayant permis à l'Administration Pénitentiaire de lutter efficacement contre l'usage des stupéfiants en milieu carcéral", précise le communiqué.
Si l'ordre a été "rapidement rétabli" dimanche, ces affrontements ont néanmoins occasionné deux blessés parmi les détenus. Le lendemain, la situation s'est considérablement aggravée avec une tentative d'évasion collective.
En réaction, "des détenus coalisés, onze (11) au total, ont décidé d'en découdre, hier dimanche 06 avril 2025, avec certains de leurs codétenus, au motif que ceux-ci seraient à l'origine des informations ayant permis à l'Administration Pénitentiaire de lutter efficacement contre l'usage des stupéfiants en milieu carcéral", précise le communiqué.
Si l'ordre a été "rapidement rétabli" dimanche, ces affrontements ont néanmoins occasionné deux blessés parmi les détenus. Le lendemain, la situation s'est considérablement aggravée avec une tentative d'évasion collective.
Intervention rapide des forces de l'ordre
"Ce jour 07 avril 2025, à l'ouverture des cellules, des détenus, dans un mouvement concerté, ont tenté une évasion massive", indique le procureur. Cette tentative a nécessité l'intervention de la Gendarmerie et de la Police Nationale, qualifiée d'"appui prompt et efficace" par le communiqué.
La situation a rapidement été maîtrisée et "l'ensemble des détenus a été réintégré, et le calme est revenu". Cependant, le bilan humain s'est alourdi avec "le décès d'un (01) détenu des suites d'asphyxie dans la bousculade, aux dires du médecin requis pour la circonstance".
L'incident a également fait "trois (03) blessés dont deux (02) agents d'encadrement pénitentiaire et un (01) détenu", ajoute le communiqué. Face à la gravité des faits, "une enquête a été ouverte pour donner suite à ces incidents".
Ces événements soulèvent des questions sur les conditions de détention et la circulation de stupéfiants dans les prisons ivoiriennes. La maison d'arrêt de Bouaké, comme plusieurs établissements pénitentiaires du pays, fait face à des problèmes récurrents de surpopulation et de trafic de substances prohibées.
Les autorités n'ont pas précisé l'identité du détenu décédé ni la nature exacte des blessures des autres victimes. Elles n'ont pas non plus indiqué si des mesures disciplinaires seraient prises contre les instigateurs de cette tentative d'évasion.
Le communiqué signé par le procureur Yeo Abel Nangbele, magistrat hors hiérarchie, marque la volonté des autorités de communiquer rapidement sur cet incident majeur dans l'un des principaux établissements pénitentiaires du pays.
La situation a rapidement été maîtrisée et "l'ensemble des détenus a été réintégré, et le calme est revenu". Cependant, le bilan humain s'est alourdi avec "le décès d'un (01) détenu des suites d'asphyxie dans la bousculade, aux dires du médecin requis pour la circonstance".
L'incident a également fait "trois (03) blessés dont deux (02) agents d'encadrement pénitentiaire et un (01) détenu", ajoute le communiqué. Face à la gravité des faits, "une enquête a été ouverte pour donner suite à ces incidents".
Ces événements soulèvent des questions sur les conditions de détention et la circulation de stupéfiants dans les prisons ivoiriennes. La maison d'arrêt de Bouaké, comme plusieurs établissements pénitentiaires du pays, fait face à des problèmes récurrents de surpopulation et de trafic de substances prohibées.
Les autorités n'ont pas précisé l'identité du détenu décédé ni la nature exacte des blessures des autres victimes. Elles n'ont pas non plus indiqué si des mesures disciplinaires seraient prises contre les instigateurs de cette tentative d'évasion.
Le communiqué signé par le procureur Yeo Abel Nangbele, magistrat hors hiérarchie, marque la volonté des autorités de communiquer rapidement sur cet incident majeur dans l'un des principaux établissements pénitentiaires du pays.