Grève enseignants: écoles désertées à Tiassalé et Taabo malgré les menaces © Crédit photo DR
Les établissements scolaires de Tiassalé et Taabo affichent portes closes ce lundi 7 avril 2025. Les élèves des écoles primaires et des établissements secondaires publics de ces localités sont rentrés chez eux après avoir constaté l'absence de leurs enseignants.
Cette situation intervient alors que le gouvernement avait appelé les enseignants à reprendre les cours dès ce lundi, les menaçant de sanctions pouvant aller jusqu'à la radiation s'ils persistaient dans leur mouvement. Malgré ces avertissements, l'intersyndicale du secteur éducation-formation a maintenu son mot d'ordre de grève.
Cette situation intervient alors que le gouvernement avait appelé les enseignants à reprendre les cours dès ce lundi, les menaçant de sanctions pouvant aller jusqu'à la radiation s'ils persistaient dans leur mouvement. Malgré ces avertissements, l'intersyndicale du secteur éducation-formation a maintenu son mot d'ordre de grève.
La plupart des établissements touchés
Le mouvement paralyse la majorité des établissements de la région. "Les cours n'ont pas eu lieu au lycée moderne BAD N'Douci, au lycée moderne de Tiassalé, au collège moderne 1 de Tiassalé, au collège moderne de Taboitien, au lycée moderne KKT de Taabo, au collège moderne de Taabo et au collège moderne de Pacobo", rapporte l'AIP.
Ces établissements représentent l'essentiel du dispositif éducatif public de ces deux localités, situées dans la région de l'Agnéby-Tiassa, au sud de la Côte d'Ivoire. La mobilisation des enseignants semble particulièrement suivie dans cette zone, reflétant la détermination du mouvement syndical.
Quelques établissements font toutefois exception à ce mouvement généralisé. "Les cours se sont effectivement tenus au collège moderne Eticoon, au collège moderne 2 de Tiassalé, ainsi qu'au collège de Niamoué, à l'instar de la semaine précédente", précise l'AIP. Ces écoles avaient déjà maintenu leurs activités la semaine dernière, démontrant une adhésion variable au mouvement selon les établissements.
Ces établissements représentent l'essentiel du dispositif éducatif public de ces deux localités, situées dans la région de l'Agnéby-Tiassa, au sud de la Côte d'Ivoire. La mobilisation des enseignants semble particulièrement suivie dans cette zone, reflétant la détermination du mouvement syndical.
Quelques établissements font toutefois exception à ce mouvement généralisé. "Les cours se sont effectivement tenus au collège moderne Eticoon, au collège moderne 2 de Tiassalé, ainsi qu'au collège de Niamoué, à l'instar de la semaine précédente", précise l'AIP. Ces écoles avaient déjà maintenu leurs activités la semaine dernière, démontrant une adhésion variable au mouvement selon les établissements.
Un bras de fer qui se prolonge
La grève entamée le 3 avril 2025 par l'intersyndicale du ministère de l'Éducation nationale et du ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle entre désormais dans sa deuxième semaine. Les revendications portent principalement sur l'obtention d'une prime d'incitation pour les personnels du secteur.
Le gouvernement, par la voix de la ministre de la Fonction publique Anne Ouloto, avait lancé un ultimatum aux grévistes dans un communiqué publié le 5 avril. La ministre y affirmait que "tout enseignant qui ne sera pas à son poste de travail à compter du lundi 7 avril 2025 à 07 heures 00 minute sera considéré comme démissionnaire".
Cette menace n'a visiblement pas eu l'effet escompté dans les localités de Tiassalé et Taabo, où le mouvement reste largement suivi. La situation risque d'impacter la scolarité des élèves à quelques mois des examens de fin d'année.
Les parents d'élèves, pris en étau dans ce bras de fer, s'inquiètent des conséquences de cette grève prolongée sur le niveau de leurs enfants et sur leur préparation aux examens. Certains envisagent des cours de soutien privés pour compenser l'absence d'enseignement.
La suite du mouvement dépendra de l'évolution des négociations entre le gouvernement et les syndicats, mais aussi de l'application effective des sanctions annoncées contre les enseignants grévistes.
Le gouvernement, par la voix de la ministre de la Fonction publique Anne Ouloto, avait lancé un ultimatum aux grévistes dans un communiqué publié le 5 avril. La ministre y affirmait que "tout enseignant qui ne sera pas à son poste de travail à compter du lundi 7 avril 2025 à 07 heures 00 minute sera considéré comme démissionnaire".
Cette menace n'a visiblement pas eu l'effet escompté dans les localités de Tiassalé et Taabo, où le mouvement reste largement suivi. La situation risque d'impacter la scolarité des élèves à quelques mois des examens de fin d'année.
Les parents d'élèves, pris en étau dans ce bras de fer, s'inquiètent des conséquences de cette grève prolongée sur le niveau de leurs enfants et sur leur préparation aux examens. Certains envisagent des cours de soutien privés pour compenser l'absence d'enseignement.
La suite du mouvement dépendra de l'évolution des négociations entre le gouvernement et les syndicats, mais aussi de l'application effective des sanctions annoncées contre les enseignants grévistes.
