Une nouvelle étude lève le voile sur l'ampleur du phénomène du suicide en Côte d'Ivoire. Le ministère ivoirien de la Santé ivoirien, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a présenté les résultats de cette recherche le 10 septembre 2024 à Abidjan.
L'étude, menée sur la période 2019-2021, a recensé 418 suicides et 927 tentatives en Côte d'Ivoire. Le taux annuel s'élève à 23 cas pour 100 000 habitants. Ces chiffres placent la Côte d'Ivoire parmi les pays africains les plus touchés par ce problème de santé publique.
Les résultats de l'étude montrent que les jeunes adultes de 25 à 34 ans et les adultes de 35 à 59 ans représentent les groupes les plus affectés en Côte d'Ivoire. Cette prévalence chez les populations actives soulève des questions sur les facteurs sociaux et économiques en jeu.
L'étude, menée sur la période 2019-2021, a recensé 418 suicides et 927 tentatives en Côte d'Ivoire. Le taux annuel s'élève à 23 cas pour 100 000 habitants. Ces chiffres placent la Côte d'Ivoire parmi les pays africains les plus touchés par ce problème de santé publique.
Les résultats de l'étude montrent que les jeunes adultes de 25 à 34 ans et les adultes de 35 à 59 ans représentent les groupes les plus affectés en Côte d'Ivoire. Cette prévalence chez les populations actives soulève des questions sur les facteurs sociaux et économiques en jeu.
Les méthodes utilisées
En Côte d'Ivoire, l'ingestion de pesticides figure parmi les méthodes les plus fréquentes. Ce constat est particulièrement vrai dans les zones rurales agricoles du pays. Les autorités sanitaires ivoiriennes envisagent des mesures pour limiter l'accès à ces substances.
L'étude a mis en lumière plusieurs facteurs de risque spécifiques à la Côte d'Ivoire. Le chômage, les difficultés économiques et les problèmes de santé mentale non traités apparaissent comme des causes majeures. La stigmatisation des troubles mentaux en Côte d'Ivoire complique la recherche d'aide pour les personnes à risque.
Face à ces résultats, le gouvernement ivoirien a annoncé l'élaboration d'une stratégie nationale de prévention du suicide. Cette stratégie prévoit le renforcement des services de santé mentale et la formation du personnel de santé à la détection des risques suicidaires.
L'étude a mis en lumière plusieurs facteurs de risque spécifiques à la Côte d'Ivoire. Le chômage, les difficultés économiques et les problèmes de santé mentale non traités apparaissent comme des causes majeures. La stigmatisation des troubles mentaux en Côte d'Ivoire complique la recherche d'aide pour les personnes à risque.
Face à ces résultats, le gouvernement ivoirien a annoncé l'élaboration d'une stratégie nationale de prévention du suicide. Cette stratégie prévoit le renforcement des services de santé mentale et la formation du personnel de santé à la détection des risques suicidaires.
L'appel de l'OMS
Koné Souleymane, représentant de l'OMS, a souligné l'urgence d'agir en Côte d'Ivoire. Il a déclaré : "Ces chiffres montrent que le suicide est un problème de santé publique majeur en Côte d'Ivoire. Nous devons agir maintenant pour sauver des vies."
Le ministère de la Santé ivoirien et l'OMS prévoient de mener des études complémentaires pour mieux comprendre les spécificités du phénomène en Côte d'Ivoire. Ces recherches permettront d'affiner les stratégies de prévention et d'intervention.
Le ministère de la Santé ivoirien et l'OMS prévoient de mener des études complémentaires pour mieux comprendre les spécificités du phénomène en Côte d'Ivoire. Ces recherches permettront d'affiner les stratégies de prévention et d'intervention.