Revue presse ivoirienne du 24 avril 2025 © Crédit photo DR
La revue de presse ivoirienne de ce jeudi 24 avril 2025 est largement dominée par la réaction ferme du porte-parole du gouvernement face aux appels à manifester. Les quotidiens nationaux relaient massivement les propos d'Amadou Coulibaly qui, à l'issue du Conseil des ministres tenu mercredi à Abidjan-Plateau, a clairement averti les organisateurs des manifestations prévues contre la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale.
Le climat politique se tend à quelques mois de la présidentielle d'octobre. Après la radiation de plusieurs leaders d'opposition dont Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, c'est désormais Tidjane Thiam qui se voit écarté du scrutin. Cette décision judiciaire, rendue mardi 22 avril, s'appuie sur l'article 48 de la Constitution concernant la nationalité. Le président du PDCI avait acquis la nationalité française en 1987, ce qui, selon la justice ivoirienne, lui a fait perdre automatiquement sa nationalité d'origine.
Le climat politique se tend à quelques mois de la présidentielle d'octobre. Après la radiation de plusieurs leaders d'opposition dont Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, c'est désormais Tidjane Thiam qui se voit écarté du scrutin. Cette décision judiciaire, rendue mardi 22 avril, s'appuie sur l'article 48 de la Constitution concernant la nationalité. Le président du PDCI avait acquis la nationalité française en 1987, ce qui, selon la justice ivoirienne, lui a fait perdre automatiquement sa nationalité d'origine.
La presse favorable au pouvoir salue une décision juridique
Les journaux proches du pouvoir adoptent une ligne éditoriale sans équivoque. « Le droit a été dit », titre Le Patriote en première page, légitimant ainsi la décision judiciaire. Dans une approche similaire, Le Rassemblement présente la situation sous l'angle d'un échec stratégique de l'opposition avec ce titre sans détour : « Le gouvernement renvoie le PDCI à sa copie ! ».
« Aucun désordre ne sera toléré », rapporte en Une le quotidien Le Jour, citant directement les propos d'Amadou Coulibaly. Cette phrase, prononcée lors de son point-presse, est également mise en exergue par Abidjan24 qui insiste sur la fermeté du message gouvernemental. L'Essor reprend cette ligne avec un titre explicite : « Le gouvernement met en garde l'opposition : Le désordre ne sera pas toléré », accentuant ainsi le caractère d'avertissement adressé aux manifestants.
« Aucun désordre ne sera toléré », rapporte en Une le quotidien Le Jour, citant directement les propos d'Amadou Coulibaly. Cette phrase, prononcée lors de son point-presse, est également mise en exergue par Abidjan24 qui insiste sur la fermeté du message gouvernemental. L'Essor reprend cette ligne avec un titre explicite : « Le gouvernement met en garde l'opposition : Le désordre ne sera pas toléré », accentuant ainsi le caractère d'avertissement adressé aux manifestants.
La presse d'opposition dénonce une manœuvre politique
En face, les journaux proches de l'opposition présentent une lecture radicalement différente. Le Nouveau Réveil, quotidien proche du PDCI, n'hésite pas à jouer la carte symbolique avec ce titre provocateur : « Des Houphouëtistes refusent la nationalité ivoirienne au petit-fils d'Houphouët », établissant un parallèle historique pour discréditer la décision de justice.
Notre Voie, pour sa part, adopte un ton alarmiste et accuse directement le chef de l'État : « Ouattara conduit le pays droit dans le mur ». Ce titre traduit l'inquiétude de voir ressurgir les tensions communautaires à l'approche d'une échéance électorale déjà marquée par l'exclusion de plusieurs figures majeures de l'opposition.
Le Mandat, enfin, s'interroge sur l'état de droit dans le pays avec ce titre sans ambiguïté : « Le droit vacille à six mois des élections ». Cette Une reflète les préoccupations concernant l'équité du processus électoral alors que le PDCI a appelé ses partisans à des marches devant les tribunaux du pays ce jeudi, initiant potentiellement un bras de fer avec les autorités.
Dans sa déclaration relayée par plusieurs médias, Tidjane Thiam a qualifié sa radiation de « déni de justice indigne d'une démocratie », appelant la communauté internationale à soutenir « les électeurs ivoiriens dans leur quête d'élections libres et équitables ».
Notre Voie, pour sa part, adopte un ton alarmiste et accuse directement le chef de l'État : « Ouattara conduit le pays droit dans le mur ». Ce titre traduit l'inquiétude de voir ressurgir les tensions communautaires à l'approche d'une échéance électorale déjà marquée par l'exclusion de plusieurs figures majeures de l'opposition.
Le Mandat, enfin, s'interroge sur l'état de droit dans le pays avec ce titre sans ambiguïté : « Le droit vacille à six mois des élections ». Cette Une reflète les préoccupations concernant l'équité du processus électoral alors que le PDCI a appelé ses partisans à des marches devant les tribunaux du pays ce jeudi, initiant potentiellement un bras de fer avec les autorités.
Dans sa déclaration relayée par plusieurs médias, Tidjane Thiam a qualifié sa radiation de « déni de justice indigne d'une démocratie », appelant la communauté internationale à soutenir « les électeurs ivoiriens dans leur quête d'élections libres et équitables ».
