L'opposition ivoirienne intensifie sa confrontation avec la Commission Électorale Indépendante (CEI) à un an de l'élection présidentielle. Après le retrait du Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo annoncé le 11 avril 2025, c'est au tour du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et de la coalition pour l'alternance pacifique en Côte d'Ivoire ( Cap-Côte d'Ivoire), de suspendre leur participation à l'institution.
Cette décision, communiquée lors d'un rassemblement politique du PDCI ce vendredi au Plateau-Abidjan, marque une escalade dans la crise de confiance qui oppose l'opposition au pouvoir en place. Les deux formations politiques dénoncent principalement les irrégularités constatées dans la liste électorale, qu'elles jugent « sans valeur ».
Cette décision, communiquée lors d'un rassemblement politique du PDCI ce vendredi au Plateau-Abidjan, marque une escalade dans la crise de confiance qui oppose l'opposition au pouvoir en place. Les deux formations politiques dénoncent principalement les irrégularités constatées dans la liste électorale, qu'elles jugent « sans valeur ».
Les raisons du retrait
« Vous avez vu aussi ce matin que le PPA-CI a quitté la CEI. Je vous annonce qu'il y a deux heures à venir, le PDCI-RDA et le CAP vont quitter la CEI », a déclaré un responsable du PDCI lors d'un meeting. Le parti a particulièrement pointé du doigt les anomalies recensées dans le fichier électoral : « On ne peut pas avoir une liste électorale avec 6 millions de personnes qui n'ont pas leurs données personnelles. Est-ce que vous trouvez ça sérieux ? »
Cette situation fait écho aux critiques formulées quelques heures plus tôt par Laurent Gbagbo dans son communiqué. L'ancien président avait affirmé que « la CEI n'est plus ce qu'elle prétend être. Elle n'est plus une institution indépendante ». Il dénonçait également une institution « devenue l'instrument docile d'un pouvoir qui refuse l'alternance, qui refuse la transparence, qui refuse l'inclusion ».
Cette situation fait écho aux critiques formulées quelques heures plus tôt par Laurent Gbagbo dans son communiqué. L'ancien président avait affirmé que « la CEI n'est plus ce qu'elle prétend être. Elle n'est plus une institution indépendante ». Il dénonçait également une institution « devenue l'instrument docile d'un pouvoir qui refuse l'alternance, qui refuse la transparence, qui refuse l'inclusion ».
Les conséquences politiques
Le retrait successif de ces trois formations majeures de l'opposition fragilise considérablement le processus électoral en cours. « Officiellement, nous allons quitter la CEI et nous dénonçons cette liste électorale. La liste électorale, pour nous, elle est sans valeur. Elle vaut le zéro », a insisté le représentant du PDCI, ajoutant que leur décision visait à préserver « la paix, la démocratie, la reprise ».
Cette position rappelle les inquiétudes exprimées par Laurent Gbagbo concernant un possible retour aux tensions de 2011 : « En 2011, la Côte d'Ivoire a connu le pire. Et cela à cause d'une CEI partiale, soumise, instrumentalisée par l'opposition d'alors, aujourd'hui au pouvoir ». Le leader du PPA-CI avait également appelé à « un dialogue politique sincère entre les principaux partis de l'opposition, la société civile et le pouvoir ».
Les partis d'opposition convergent dans leurs demandes. « Nous sommes capables de construire la démocratie dans la diversité. Ensemble, quels que soient nos appartenances politiques, nous voulons des élections transparentes, justes et inclusives », a souligné le porte-parole du PDCI-RDA, faisant écho aux demandes du PPA-CI pour des « élections crédibles, inclusives et apaisées ».
Ces formations accusent la CEI d'être biaisée en faveur du pouvoir en place. Dans son communiqué du 11 avril 2025, Laurent Gbagbo affirmait que « la CEI, aujourd'hui, viole ses propres textes pour satisfaire les intérêts du pouvoir. Elle tente d'écarter des leaders de l'opposition de la course présidentielle ». Une critique que partage le PDCI, qui estime que les autorités « se moquent de la Côte d'Ivoire » avec une liste électorale comportant des millions d'anomalies.
À quelques mois de l'élection présidentielle ivoirienne, le retrait successif des principales formations d'opposition de la Commission Électorale Indépendante plonge le processus électoral dans l'incertitude. Cette situation pourrait contraindre les autorités à ouvrir un dialogue avec l'opposition pour éviter une crise politique majeure.
Le message commun des opposants est clair : pas d'élection crédible sans une refonte du processus électoral. Comme l'a résumé Laurent Gbagbo dans son communiqué du 11 avril : « La Côte d'Ivoire mérite mieux. La démocratie mérite mieux. Et le peuple ivoirien, lui, mérite de pouvoir choisir librement ses dirigeants. »
Cette position rappelle les inquiétudes exprimées par Laurent Gbagbo concernant un possible retour aux tensions de 2011 : « En 2011, la Côte d'Ivoire a connu le pire. Et cela à cause d'une CEI partiale, soumise, instrumentalisée par l'opposition d'alors, aujourd'hui au pouvoir ». Le leader du PPA-CI avait également appelé à « un dialogue politique sincère entre les principaux partis de l'opposition, la société civile et le pouvoir ».
Les partis d'opposition convergent dans leurs demandes. « Nous sommes capables de construire la démocratie dans la diversité. Ensemble, quels que soient nos appartenances politiques, nous voulons des élections transparentes, justes et inclusives », a souligné le porte-parole du PDCI-RDA, faisant écho aux demandes du PPA-CI pour des « élections crédibles, inclusives et apaisées ».
Ces formations accusent la CEI d'être biaisée en faveur du pouvoir en place. Dans son communiqué du 11 avril 2025, Laurent Gbagbo affirmait que « la CEI, aujourd'hui, viole ses propres textes pour satisfaire les intérêts du pouvoir. Elle tente d'écarter des leaders de l'opposition de la course présidentielle ». Une critique que partage le PDCI, qui estime que les autorités « se moquent de la Côte d'Ivoire » avec une liste électorale comportant des millions d'anomalies.
À quelques mois de l'élection présidentielle ivoirienne, le retrait successif des principales formations d'opposition de la Commission Électorale Indépendante plonge le processus électoral dans l'incertitude. Cette situation pourrait contraindre les autorités à ouvrir un dialogue avec l'opposition pour éviter une crise politique majeure.
Le message commun des opposants est clair : pas d'élection crédible sans une refonte du processus électoral. Comme l'a résumé Laurent Gbagbo dans son communiqué du 11 avril : « La Côte d'Ivoire mérite mieux. La démocratie mérite mieux. Et le peuple ivoirien, lui, mérite de pouvoir choisir librement ses dirigeants. »