Le débat constitutionnel s'invite dans la précampagne présidentielle ivoirienne. Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), a qualifié de "grave" la perspective d'un quatrième mandat présidentiel lors d'une rencontre avec ses militants.
La question de la limitation des mandats cristallise les tensions politiques. "Ne laissez pas des gens qui ne respectent pas la Constitution, qui sont sur le point de faire un 4e mandat illégal, vous complexer sur un article 48", a déclaré le président du PDCI, pointant du doigt les controverses autour de la Constitution de 2016.
La question de la limitation des mandats cristallise les tensions politiques. "Ne laissez pas des gens qui ne respectent pas la Constitution, qui sont sur le point de faire un 4e mandat illégal, vous complexer sur un article 48", a déclaré le président du PDCI, pointant du doigt les controverses autour de la Constitution de 2016.
Le débat constitutionnel
Le leader de l'opposition conteste l'interprétation du Conseil constitutionnel qui, en 2020, a autorisé un troisième mandat présidentiel. Cette décision s'appuyait sur la remise à zéro du compteur des mandats après l'adoption de la Constitution de 2016, une lecture contestée par l'opposition.
La réélection de 2020, avec 94,27% des suffrages au premier tour, reste un sujet de controverse. "C'est plus grave que de ne pas respecter la Constitution [...] on ne peut pas imposer aux gens le respect de la loi", souligne Tidjane Thiam face à cette situation.
La réélection de 2020, avec 94,27% des suffrages au premier tour, reste un sujet de controverse. "C'est plus grave que de ne pas respecter la Constitution [...] on ne peut pas imposer aux gens le respect de la loi", souligne Tidjane Thiam face à cette situation.
La mobilisation pour 2025
Le président du PDCI fixe le cap pour l'échéance électorale : "La liberté est à sept mois de nous". Il appelle à une mobilisation générale pour le scrutin du 25 octobre 2025, invitant ses partisans à "ne pas avoir peur" et assurant que "tout ira bien".
Face aux questions sur sa nationalité, l'ancien directeur général de Crédit Suisse, qui a renoncé à sa nationalité française le 7 février 2025, recentre le débat : "Ce qu'ils ont fait en 15 ans, cela mérite 5 ans de plus, c'est la seule question".
Face aux questions sur sa nationalité, l'ancien directeur général de Crédit Suisse, qui a renoncé à sa nationalité française le 7 février 2025, recentre le débat : "Ce qu'ils ont fait en 15 ans, cela mérite 5 ans de plus, c'est la seule question".