L'article 48 de la loi de 1961, relatif à la perte de la nationalité ivoirienne, cristallise les tensions politiques. Cette disposition, qui prévoit la perte automatique de la nationalité en cas d'acquisition volontaire d'une nationalité étrangère, se retrouve au centre des débats.
Le 13 mars à Yamoussoukro, Tidjane Thiam a qualifié ce texte de "sombre loi que personne ne connaissait". Une déclaration qui a provoqué une vive réaction du ministre Amadou Coulibaly.
Le 13 mars à Yamoussoukro, Tidjane Thiam a qualifié ce texte de "sombre loi que personne ne connaissait". Une déclaration qui a provoqué une vive réaction du ministre Amadou Coulibaly.
La controverse autour de l'article 48
"Il parle de l'article 48 qu'il traite de sombre article. Mais je voudrais rappeler que cet article a été adopté sous Félix Houphouët-Boigny, dont il prétend être le petit-fils", a déclaré le ministre Coulibaly le 15 mars.
Le ministre rappelle également le rôle du PDCI dans les années 90 : "Son parti a fait bien pire sur les questions d'éligibilité. Vous vous souvenez qu'ils ont interrogé la mère du président Ouattara pendant quatre heures pour lui faire dire qu'il n'était pas son fils."
Le ministre rappelle également le rôle du PDCI dans les années 90 : "Son parti a fait bien pire sur les questions d'éligibilité. Vous vous souvenez qu'ils ont interrogé la mère du président Ouattara pendant quatre heures pour lui faire dire qu'il n'était pas son fils."
L'évolution constitutionnelle
Le ministre souligne les avancées de la Constitution de 2016, qui a supprimé plusieurs restrictions sur l'éligibilité présidentielle. Ces modifications concernent notamment les critères de filiation, de double nationalité et de résidence.
Cette réforme constitutionnelle, adoptée sous la présidence d'Alassane Ouattara, visait à assouplir les conditions d'éligibilité qui avaient marqué la politique ivoirienne depuis les années 2000.
Cette réforme constitutionnelle, adoptée sous la présidence d'Alassane Ouattara, visait à assouplir les conditions d'éligibilité qui avaient marqué la politique ivoirienne depuis les années 2000.