"Quand on ne respecte pas la Constitution, on ne peut pas imposer aux gens le respect de la loi." Cette déclaration de Tidjane Thiam résume sa position sur la situation politique actuelle en Côte d'Ivoire, alors que le pays s'apprête à vivre une nouvelle élection présidentielle.
Le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire pose la question de la légitimité institutionnelle au centre du débat électoral. Il conteste notamment l'interprétation de la Constitution qui a permis la validation d'un troisième mandat en 2020.
Le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire pose la question de la légitimité institutionnelle au centre du débat électoral. Il conteste notamment l'interprétation de la Constitution qui a permis la validation d'un troisième mandat en 2020.
Le respect des institutions
La question constitutionnelle s'impose comme un enjeu central. "Ne laissez pas des gens qui ne respectent pas la Constitution, qui sont sur le point de faire un 4e mandat illégal, vous complexer", lance Tidjane Thiam aux militants, rappelant que le texte fondamental n'autorise que deux mandats présidentiels.
Le Conseil constitutionnel avait validé en novembre 2020 la réélection du président sortant avec 94,27% des suffrages. Une décision fondée sur la remise à zéro du compteur des mandats après l'adoption de la Constitution de 2016, une interprétation que l'opposition rejette.
Le Conseil constitutionnel avait validé en novembre 2020 la réélection du président sortant avec 94,27% des suffrages. Une décision fondée sur la remise à zéro du compteur des mandats après l'adoption de la Constitution de 2016, une interprétation que l'opposition rejette.
L'appel à un débat de fond
Face aux controverses sur sa nationalité, l'ancien directeur général de Crédit Suisse replace le débat sur le terrain des réalisations : "Ce qu'ils ont fait en 15 ans, cela mérite 5 ans de plus, c'est la seule question qui vaille."
Le scrutin du 25 octobre 2025 approche et Tidjane Thiam mobilise : "La liberté est à sept mois de nous." Ayant renoncé à sa nationalité française le 7 février 2025, il appelle les militants à se concentrer sur l'essentiel : "Il faut que tout le monde se mobilise et tout le monde vote."
Le scrutin du 25 octobre 2025 approche et Tidjane Thiam mobilise : "La liberté est à sept mois de nous." Ayant renoncé à sa nationalité française le 7 février 2025, il appelle les militants à se concentrer sur l'essentiel : "Il faut que tout le monde se mobilise et tout le monde vote."