La profanation de la tombe d'Hafez Al-Assad en Syrie inspire à Vincent Toh Bi Irié une analyse approfondie sur les dérives du pouvoir. L'ancien préfet d'Abidjan examine les conséquences d'une gouvernance dynastique qui aura duré plus de cinq décennies.
Cette réflexion intervient après la chute du régime de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024, marquant la fin d'une ère politique de 54 ans partagée entre le père et le fils.
"Certains s'arrangent pour se faire enterrer au siège de la Présidence de la République, comme s'ils sont eux-mêmes la République", observe Toh Bi. Il souligne les dangers de la confusion entre l'État et ses dirigeants, illustrée par le cas syrien.
L'ancien préfet rappelle la chronologie : Hafez Al-Assad a dirigé la Syrie de 1971 à 2000, suivi par son fils Bachar jusqu'en 2024. Une succession qui, selon lui, témoigne des risques de la "caporalisation du pouvoir".
Cette réflexion intervient après la chute du régime de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024, marquant la fin d'une ère politique de 54 ans partagée entre le père et le fils.
"Certains s'arrangent pour se faire enterrer au siège de la Présidence de la République, comme s'ils sont eux-mêmes la République", observe Toh Bi. Il souligne les dangers de la confusion entre l'État et ses dirigeants, illustrée par le cas syrien.
L'ancien préfet rappelle la chronologie : Hafez Al-Assad a dirigé la Syrie de 1971 à 2000, suivi par son fils Bachar jusqu'en 2024. Une succession qui, selon lui, témoigne des risques de la "caporalisation du pouvoir".
Au-delà des frontières syriennes
"En tant qu'Africain, je regarde cette profanation comme une offense suprême", déclare Toh Bi. Tout en condamnant cet acte, il y voit un avertissement pour tous les dirigeants tentés par l'exercice prolongé du pouvoir.
"De notre vivant [...] nous pouvons manigancer et organiser les choses", prévient-il, avant d'ajouter qu'il est préférable de "poser des actes qui nous logent dans l'amour et dans le subconscient du peuple pour l'histoire". Une leçon de gouvernance qui dépasse le seul contexte syrien.
"De notre vivant [...] nous pouvons manigancer et organiser les choses", prévient-il, avant d'ajouter qu'il est préférable de "poser des actes qui nous logent dans l'amour et dans le subconscient du peuple pour l'histoire". Une leçon de gouvernance qui dépasse le seul contexte syrien.