Le désaccord entre Alassane Ouattara et Emmanuel Macron sur le retrait des forces françaises © Crédit photo DR
"Entre Alassane Ouattara et son ami Emmanuel Macron, si le ton ne monte pas, il n'est pas harmonieux", analyse le journaliste ivoirien Ferro Bally dans sa chronique du 6 janvier 2025. Le retrait des forces françaises cristallise les tensions.
Le 31 décembre 2024, le président ivoirien annonce : "Nous avons décidé du retrait concerté et organisé des forces françaises en Côte d'Ivoire. Ainsi, le camp du 43è BiMa de Port-Bouet sera rétrocédé aux forces armées de Côte d'Ivoire".
Le 31 décembre 2024, le président ivoirien annonce : "Nous avons décidé du retrait concerté et organisé des forces françaises en Côte d'Ivoire. Ainsi, le camp du 43è BiMa de Port-Bouet sera rétrocédé aux forces armées de Côte d'Ivoire".
La réponse de l'Élysée
Emmanuel Macron réplique, comme le rapporte Ferro Bally : "Nous avons proposé aux chefs d'État africains de réorganiser notre présence. Comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l'annonce".
"Macron, excédé, finira par lâcher une bombe sur la duplicité de certains chefs d'État africains", note le chroniqueur. Le président français déclare : "Je peux vous dire que dans bien de ces pays, on ne voulait pas du départ des troupes françaises".
"Macron, excédé, finira par lâcher une bombe sur la duplicité de certains chefs d'État africains", note le chroniqueur. Le président français déclare : "Je peux vous dire que dans bien de ces pays, on ne voulait pas du départ des troupes françaises".
Contexte et enjeux
Ferro Bally rappelle que cette tension s'inscrit dans une histoire récente : "C'est la guerre de mots entre deux alliés, qui ont annoncé, le 21 décembre 2019 à Abidjan, la fin du FCFA et son remplacement par l'Eco".
Le chroniqueur conclut en citant le général Abdourhamane Tiani, président de la transition militaire nigérienne, qui soupçonne "une astuce pour noyer le poisson" : "Le désengagement est un vol de jour avec un atterrissage de nuit".
Le chroniqueur conclut en citant le général Abdourhamane Tiani, président de la transition militaire nigérienne, qui soupçonne "une astuce pour noyer le poisson" : "Le désengagement est un vol de jour avec un atterrissage de nuit".