La FESCI se retrouve sous les projecteurs suite au décès d'Agui Deagoué Aubin Zigui. Steve Beko, cadre du PPA-CI, partage son témoignage sur le parcours de Zigui, révélant les défis auxquels font face de nombreux jeunes Ivoiriens après la crise post-électorale.
Beko raconte sa rencontre avec Zigui : "Je l'ai connu alors que j'étais encore à Paris et lui en prison. Lorsque l'on m'avait signalé que certains étudiants étaient encore détenus du fait de la crise post-électorale, nous nous étions organisés pour les soutenir financièrement et moralement." Cette déclaration souligne l'impact durable de la crise sur la jeunesse ivoirienne.
Beko raconte sa rencontre avec Zigui : "Je l'ai connu alors que j'étais encore à Paris et lui en prison. Lorsque l'on m'avait signalé que certains étudiants étaient encore détenus du fait de la crise post-électorale, nous nous étions organisés pour les soutenir financièrement et moralement." Cette déclaration souligne l'impact durable de la crise sur la jeunesse ivoirienne.
Les défis de la réinsertion post-carcérale
Après sa libération, Zigui a rejoint la FESCI, une décision qui soulève des questions sur les options limitées offertes aux jeunes sortant de prison. Beko rapporte les explications de Zigui : "Il était sorti de prison très désorienté socialement et qu'il fallait considérer que Makelélé lui offrait juste la possibilité de terminer ses études en ayant un endroit pour dormir."
Cette situation met en évidence le manque de structures d'accompagnement pour la réinsertion des jeunes ex-détenus. Malgré ces difficultés, Zigui a poursuivi ses études. Beko précise : "Zigui avait fini par avoir deux masters et préparait une thèse. Il n'y a pas de mal à continuer à étudier tant qu'on n'a pas un emploi."
Cette situation met en évidence le manque de structures d'accompagnement pour la réinsertion des jeunes ex-détenus. Malgré ces difficultés, Zigui a poursuivi ses études. Beko précise : "Zigui avait fini par avoir deux masters et préparait une thèse. Il n'y a pas de mal à continuer à étudier tant qu'on n'a pas un emploi."
Les zones d'ombre autour du décès de Zigui
La mort de Zigui soulève de nombreuses questions. Beko exprime son inquiétude : "Sa mort m'attriste profondément et j'encourage la justice à faire toute la lumière sur sa disparition brutale." Il ajoute : "Que la lumière soit faite ! Toute la lumière car des langues qui se délient laissent entendre que la crise actuelle serait consécutive à une volonté de différents groupes au sein du pouvoir actuel pour contrôler le mouvement estudiantin."
Ces déclarations révèlent les tensions qui existent au sein du mouvement syndical étudiant. Beko s'inquiète également du comportement des forces de l'ordre : "Je m'émeus des images qui circulent où l'on voit des agents des forces de l'ordre molester des individus avec des machettes et autres."
Le cas de Zigui soulève des questions plus larges sur la situation de la jeunesse ivoirienne. Il met en évidence les difficultés rencontrées par de nombreux jeunes pour s'insérer dans la société et trouver un emploi stable. La persistance du chômage des jeunes et le manque d'opportunités professionnelles poussent certains à prolonger leurs études ou à s'engager dans des mouvements syndicaux.
Cette tragédie souligne la nécessité d'une réflexion profonde sur les moyens de soutenir et d'accompagner la jeunesse ivoirienne. Elle appelle à la mise en place de politiques efficaces pour favoriser l'emploi des jeunes, améliorer les conditions d'études et garantir la sécurité de tous les citoyens, y compris dans le cadre des activités syndicales.
Ces déclarations révèlent les tensions qui existent au sein du mouvement syndical étudiant. Beko s'inquiète également du comportement des forces de l'ordre : "Je m'émeus des images qui circulent où l'on voit des agents des forces de l'ordre molester des individus avec des machettes et autres."
Le cas de Zigui soulève des questions plus larges sur la situation de la jeunesse ivoirienne. Il met en évidence les difficultés rencontrées par de nombreux jeunes pour s'insérer dans la société et trouver un emploi stable. La persistance du chômage des jeunes et le manque d'opportunités professionnelles poussent certains à prolonger leurs études ou à s'engager dans des mouvements syndicaux.
Cette tragédie souligne la nécessité d'une réflexion profonde sur les moyens de soutenir et d'accompagner la jeunesse ivoirienne. Elle appelle à la mise en place de politiques efficaces pour favoriser l'emploi des jeunes, améliorer les conditions d'études et garantir la sécurité de tous les citoyens, y compris dans le cadre des activités syndicales.