Le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (COJEP) monte au créneau contre la dissolution de la FESCI. Dans un communiqué publié ce jeudi, le parti de Charles Blé Goudé qualifie la décision gouvernementale de "prématurée, exagérée et disproportionnée". Cette prise de position intervient après l'annonce en conseil des ministres de la dissolution de toutes les associations d'élèves et étudiants à caractère syndical.
Me Serge Ouraga, porte-parole du COJEP, pointe une violation de la Constitution ivoirienne. "La dissolution de toutes les associations à caractère syndical constitue une atteinte grave à la liberté d'association, pourtant affirmée et prévue par les dispositions pertinentes de l'article 20 de notre loi fondamentale", déclare-t-il. Le parti s'inquiète des conséquences de cette décision sur la représentation estudiantine.
Le COJEP souligne l'absence de proportionnalité dans la réponse gouvernementale. "Les mesures de sauvegarde de l'ordre public et de rétablissement de la sécurité ne devraient pas avoir l'effet d'anéantissement du droit d'exercice de la liberté fondamentale d'association pour tous les élèves et étudiants", précise le communiqué.
Me Serge Ouraga, porte-parole du COJEP, pointe une violation de la Constitution ivoirienne. "La dissolution de toutes les associations à caractère syndical constitue une atteinte grave à la liberté d'association, pourtant affirmée et prévue par les dispositions pertinentes de l'article 20 de notre loi fondamentale", déclare-t-il. Le parti s'inquiète des conséquences de cette décision sur la représentation estudiantine.
Le COJEP souligne l'absence de proportionnalité dans la réponse gouvernementale. "Les mesures de sauvegarde de l'ordre public et de rétablissement de la sécurité ne devraient pas avoir l'effet d'anéantissement du droit d'exercice de la liberté fondamentale d'association pour tous les élèves et étudiants", précise le communiqué.
Des questions sur la procédure
L'organisation politique critique la précipitation des autorités. "Le gouvernement aurait dû attendre les résultats des investigations des autorités policières", indique le COJEP, rappelant l'existence préalable d'une interdiction temporaire des activités syndicales estudiantines.
Le parti s'interroge également sur le cadre juridique utilisé. "Cette dissolution collective des associations d'élèves et étudiants sur le fondement de l'ordonnance N°2024-368 du 12 juin 2024 conforte les craintes du COJEP relatives aux risques de dérives", affirme Me Ouraga.
Le parti s'interroge également sur le cadre juridique utilisé. "Cette dissolution collective des associations d'élèves et étudiants sur le fondement de l'ordonnance N°2024-368 du 12 juin 2024 conforte les craintes du COJEP relatives aux risques de dérives", affirme Me Ouraga.
Les étudiants privés de représentation
La formation politique alerte sur les conséquences pratiques de cette dissolution. "Le gouvernement prive par une sanction collective tous les élèves et étudiants du droit à la liberté d'association, les laissant sans représentants légitimes pour défendre leurs droits", souligne le communiqué.
Cette décision gouvernementale intervient après le décès d'Agui Mars Aubin Déagoué, un étudiant membre de la FESCI, retrouvé sans vie à Abidjan dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024. Le COJEP appelle les autorités à reconsidérer leur position et à privilégier le dialogue avec les organisations estudiantines.
Cette décision gouvernementale intervient après le décès d'Agui Mars Aubin Déagoué, un étudiant membre de la FESCI, retrouvé sans vie à Abidjan dans la nuit du 29 au 30 septembre 2024. Le COJEP appelle les autorités à reconsidérer leur position et à privilégier le dialogue avec les organisations estudiantines.