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Affaire retrait militaire français : Macron réagit, "on a oublié de nous dire merci"

Mardi 7 Janvier 2025

Le président français Emmanuel Macron suscite la controverse avec ses propos sur le retrait militaire et l'ingratitude des dirigeants africains.


Le président français Emmanuel Macron suscite la controverse avec ses propos sur le retrait militaire © Crédit photo DR
Le président français Emmanuel Macron suscite la controverse avec ses propos sur le retrait militaire © Crédit photo DR
Emmanuel Macron ravive les tensions diplomatiques avec l'Afrique. Lors de la Conférence des Ambassadrices et des Ambassadeurs à Paris, le président français a tenu des propos qui ont immédiatement suscité des réactions.

Le chef d'État français déclare : "Je crois qu'on a oublié de nous dire merci". Il ajoute : "Comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l'annonce".

Contexte du retrait militaire

La France poursuit son désengagement militaire du continent africain. Le président français affirme que ces départs ont fait l'objet de concertations préalables avec les pays concernés.

Cette version est contestée par plusieurs dirigeants africains. Ils affirment que ces décisions de retrait résultent de leur volonté souveraine et non d'une négociation bilatérale.

Les propos présidentiels sur la souveraineté africaine génèrent des réponses. Le président français a déclaré : "Aucun pays africain ne serait aujourd'hui souverain, si la France ne s'était déployée".

Réactions africaines

Face aux déclarations du président français sur la souveraineté africaine, le Premier ministre sénégalais évoque la contribution des soldats africains.

Ousmane Sonko a réagi aux propos d'Emmanuel Macron sur les relations franco-africaines. Le Premier ministre sénégalais a contesté la version française du retrait militaire et rappelle des pages d'histoire.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, il affirme : "La décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain".

Le chef du gouvernement sénégalais déclare : "Aucune discussion ou négociation n'a eu lieu à ce jour". Il réfute ainsi les affirmations du président français sur une prétendue concertation.

Sonko a ajouté : "La France n'a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l'Afrique sa sécurité et sa souveraineté". Il cite notamment le cas libyen comme exemple des conséquences de l'intervention française.

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