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Affaire du bombardement de Bouaké : Trois anciens ministres français dans le viseur de la justice

Dimanche 3 Novembre 2024

Les ministres français de 2004 font face à des accusations d'inaction dans l'enquête sur le bombardement de Bouaké en Côte d'Ivoire.


Affaire du bombardement de Bouaké  © Crédit photo DR
Affaire du bombardement de Bouaké © Crédit photo DR
Les ministres français de 2004 n'ont pas agi après le bombardement de Bouaké. Michèle Alliot-Marie à la Défense, Michel Barnier aux Affaires étrangères et Dominique de Villepin à l'Intérieur n'ont pas demandé l'extradition des suspects.

Les suspects du bombardement sont arrêtés à la frontière ghanéenne par le Togo. Les autorités togolaises informent la France de ces arrestations. Les trois ministres et l'Élysée restent silencieux face à cette information.

Le livre "Bouaké. Hautes Trahisons d'État" s'appuie sur des documents judiciaires et des notes déclassifiées. L'auteur met en évidence le rôle du secret-défense et de la raison d'État dans cette affaire.

Un dossier judiciaire complexe

L'instruction du dossier révèle de nombreux dysfonctionnements. Le dernier juge d'instruction demande le renvoi des ministres devant la Cour de justice de la République.

Cette demande est rejetée dans des conditions que le livre qualifie d'opaques. Les familles des victimes continuent leur combat pour la vérité vingt ans après les faits.

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