Les ministres français de 2004 n'ont pas agi après le bombardement de Bouaké. Michèle Alliot-Marie à la Défense, Michel Barnier aux Affaires étrangères et Dominique de Villepin à l'Intérieur n'ont pas demandé l'extradition des suspects.
Les suspects du bombardement sont arrêtés à la frontière ghanéenne par le Togo. Les autorités togolaises informent la France de ces arrestations. Les trois ministres et l'Élysée restent silencieux face à cette information.
Le livre "Bouaké. Hautes Trahisons d'État" s'appuie sur des documents judiciaires et des notes déclassifiées. L'auteur met en évidence le rôle du secret-défense et de la raison d'État dans cette affaire.
Les suspects du bombardement sont arrêtés à la frontière ghanéenne par le Togo. Les autorités togolaises informent la France de ces arrestations. Les trois ministres et l'Élysée restent silencieux face à cette information.
Le livre "Bouaké. Hautes Trahisons d'État" s'appuie sur des documents judiciaires et des notes déclassifiées. L'auteur met en évidence le rôle du secret-défense et de la raison d'État dans cette affaire.
Un dossier judiciaire complexe
L'instruction du dossier révèle de nombreux dysfonctionnements. Le dernier juge d'instruction demande le renvoi des ministres devant la Cour de justice de la République.
Cette demande est rejetée dans des conditions que le livre qualifie d'opaques. Les familles des victimes continuent leur combat pour la vérité vingt ans après les faits.
Cette demande est rejetée dans des conditions que le livre qualifie d'opaques. Les familles des victimes continuent leur combat pour la vérité vingt ans après les faits.