Umaro Sissoco Embalo annonce qu'il ne se représentera pas à la présidentielle de 2025 en Guinée-Bissau © Crédit photo DR
Le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé le mercredi 11 septembre 2024 qu'il ne briguerait pas un second mandat pour les élections présidentielles de 2025 en Guinée-Bissau. Cette déclaration inattendue intervient alors que son mandat actuel, qui a débuté en 2020, est encore sujet à controverse.
Le président Embalo a justifié sa décision en citant les conseils de son épouse. Cette explication personnelle contraste avec les attentes politiques, alors que des mouvements s'étaient formés en faveur de sa candidature. La date exacte de la prochaine élection présidentielle reste à déterminer, le terme du mandat actuel étant sujet à débat.
L'annonce du président s'inscrit dans un contexte politique complexe. Son élection en 2019 a été contestée pendant des mois, même après son investiture en février 2020. Son principal adversaire, Domingos Simoes Pereira, n'a jamais reconnu sa défaite, alléguant des fraudes électorales.
Le président Embalo a justifié sa décision en citant les conseils de son épouse. Cette explication personnelle contraste avec les attentes politiques, alors que des mouvements s'étaient formés en faveur de sa candidature. La date exacte de la prochaine élection présidentielle reste à déterminer, le terme du mandat actuel étant sujet à débat.
L'annonce du président s'inscrit dans un contexte politique complexe. Son élection en 2019 a été contestée pendant des mois, même après son investiture en février 2020. Son principal adversaire, Domingos Simoes Pereira, n'a jamais reconnu sa défaite, alléguant des fraudes électorales.
Succession et rivalités politiques
Dans sa déclaration, le président Embalo s'est également prononcé sur sa succession, excluant certains de ses rivaux politiques. Il a nommément cité Domingos Simoes Pereira, Nuno Gomes Nabiam et Braima Camara, affirmant qu'aucun d'entre eux ne lui succéderait. Ces propos laissent entrevoir de possibles tensions politiques à venir.
La Guinée-Bissau fait face à de nombreux défis. Depuis son indépendance en 1974, le pays a connu une série de coups d'État et de tentatives de putsch. Malgré un retour à l'ordre constitutionnel amorcé en 2014, l'instabilité persiste. Le pays reste l'un des plus pauvres au monde et est confronté à des problèmes de corruption et de narcotrafic.
L'annonce du retrait du président Embalo ouvre une nouvelle phase dans la vie politique de la Guinée-Bissau. Les élections de 2025 représenteront un moment crucial pour l'avenir du pays, qui cherche encore sa voie vers la stabilité et le développement.
La Guinée-Bissau fait face à de nombreux défis. Depuis son indépendance en 1974, le pays a connu une série de coups d'État et de tentatives de putsch. Malgré un retour à l'ordre constitutionnel amorcé en 2014, l'instabilité persiste. Le pays reste l'un des plus pauvres au monde et est confronté à des problèmes de corruption et de narcotrafic.
L'annonce du retrait du président Embalo ouvre une nouvelle phase dans la vie politique de la Guinée-Bissau. Les élections de 2025 représenteront un moment crucial pour l'avenir du pays, qui cherche encore sa voie vers la stabilité et le développement.
